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Critique de Malice


Un livre pas facile à lire, je me souviens que je suis revenue en arrière je l'ai lu de façon très concentré. Car ce livre nous apprend l'histoire d'un peuple d'un pays, mais c'est l'histoire de la littérature. Et dans tout cela Amos Oz nous parle de lui de sa famille. C'est un livre qui prend du temps une fois lu et bien on est instruit ! On reçoit une grande leçon d'histoire de culture magistrale au niveau littéraire et historique. J'ai eu un gros coup de coeur pour ce livre Magnifique ! - Poignant !- Sublime, un livre très attachant aussi, un Petit Chef Oeuvre selon moi, bouleversant où la vie d'un peuple et la vérité d'un grand homme de lettres se confondent. C'est le livre qui la fait connaître au grand public, et c'est son oeuvre majeure.
De 1918 à1948, l'Israël est sous un mandat Britannique. L'enfance d'Amos à Jérusalem et Tel Aviv est la ville où habitent ses tantes du côté de sa mère. le jeune Amos entretien une grande Amitié intellectuel avec Agnon et le jeune Amos. Samuel Joseph Agnon, juif polonais exilé en Palestine, Prix Nobel en 1966 il est auteur de À la fleur de l'âge (livre acheté au Salon du Livre en 2008). Durant son enfance règne une ambiance à la Tchèkov, référence à la littérature russe Tolstoï et Dostoïevski. Grand père paternel Alexandre originaire d'Odessa sa grand mère Shlomit la grand-mère à passer, la moitié de sa vie à désinfecter son nouveau quotidien: «Le Levant est infesté de microbes» était devenu sa nouvelle devise. Elle prenait trois bains bouillant pour se débarrasser des microbes. En prenant des bains trop bouillant, c'était une maladie et elle en est morte. Mais comme le dit Amos OZ : "Comedie ou tragédie". Sa grand-mère Shlomit issue de Vilna, elle a immigré à Jérusalem en 1933.
Les grands parent d'Amos ainsi que son père et son frère ont vécu à Vilna avant d'arriver à Jérusalem en 1933. Ils durent quitter Odessa à cause des combats sanglants entre « blanc » et « rouge ». Son grand père avait du mal à se familiariser avec l'hébreu nostalgie d'Odessa et de la Russie. Ses grands-parents sont des rêveurs, ils rêvent d'une Europe idéale. Mais l'Europe ne veut pas d'eux, donc l'europe s'est durant cette époque c'est Israël : Jérusalem, mais dans leurs têtes non l'Europe s'est dans leur imaginaire : la Nostalgia des grands parents d'Amos
Les grands parents d'Amos fréquente l'intelligensia russe Bialik, Tchernichovsky : poètes, IL Perz : dramaturge. Sa mère trouve refuge dans les livres de Tourgueniev et de Tchekov c'est un personnage très touchant mais qui n'a pas pu se faire à cette vie d'immigré et elle a mis fin à ses jours.
Amos Oz a grandi dans le quartier de Kerem Avraham, à Jérusalem, une ville où l'on croise des savants et des artistes, de riches négociants, des musiciens, des érudits, des écrivains. «Des années plus tard, j'appris que la Jérusalem mandataire des années 1920, 1930, 1940 était une ville extraordinairement civilisée», dit-il à propos d'une époque où, sans même s'en étonner, le jeune Amos baignera dans une ambiance tout droit sortie de Tchekhov ou de Tolstoï.
Dans sa thébaïde d'Arad, aux confins du désert du Néguev, un écrivain rêve et médite. C'est le magicien Oz, qui danse sur la proue d'une oeuvre éblouissante, légère comme une cantate, toute vibrante des sagesses enfouies dans les sables.
Mais dans le destin d'Amos Oz, il y a également les kibboutz - où il partit travailler à 17 ans - et ce goût de la fraternité qui le poussera à devenir le chef de file de l'intelligentsia de son pays: en Israël, le fondateur du mouvement La Paix. Un livre riche en émotions donc bien particulier.

Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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