Les hommes ne parlent jamais que de leurs affaires. S'ils sont gens de guerre, ils s'emballent pour des histoires de troupes et d'armes, s'ils sont poètes, ils parlent prosodie et lisent leurs vers, et s'ils sont médecins, comme Jaakko, ils décrivent des maladies effroyables et pontifient sur leur traitement, comme si les plaies mortelles qui affligent l'humanité étaient un sujet de conversation éminemment passionnant.
Chez les femmes, l'âge accroît la sagesse, c'est bien connu.
Il vient toujours un moment où l'on commence à manquer de discernement, puis de boisson.
les gens sont mesquins, surtout quand ils ne se prennent pas pour de la merde.
Le bon côté des médecins, au lit, est qu'ils ne salissent pas ce qu'ils touchent. L'avantage était aussi que Linnea, depuis maintenant des dizaines d'années, continuait de pouvoir consulter Jaakko gratuitement.
Le système social de ce pays de trous du cul était un véritable merdier.
il n'était jamais mauvais, de toute façon, d'offrir des cadeaux aux femmes.
Aux chiottes tous les militaires, telle était leur inébranlable conviction.
L'enseigne de vaisseau expliqua que l'on n'en savait guère plus pour l'instant. La femme était apparemment étrangère, étant donné qu'elle ne parlait pas russe, ou seulement quelques mots, mais il s'agissait de termes militaires, pour la plupart injurieux. Elle avait aussi chanté un refrain insultant, qui disait à peu près ceci: "Une balle entre les yeux et plof! c'en est fini des Russkofs !" (p.243)
Elle n'eut pas un regard en arrière quand la voiture démarra. Son chat resta miauler sur le perron de l'épicerie-bazar du village Harmisto.