J'ai le sentiment qu'on pénètre pour cacher les sexes, ne pas les voir, comme si c'était une honte. C'est un aveuglement. On croit être libéré en pénétrant, en fait on se manque et on dissimule la sexualité.
Néanmoins c'est un fait établi : la jouissance par pénétration est bien plus rare qu'avec le cunnilingus. En cela la pénétration vaginale est une pratique symptomatique du génie humain : ça marche mal, ce n'est pas la meilleure manière d'avoir du plaisir, et pourtant c'est la norme.
La sexualité est ce moment de la vie sociale qui semble pouvoir se passer de dialogue. Les hommes veulent entrer dans le corps de l'autre à tout prix, ils s'en servent comme d'un objet au service de leur jouissance et souvent le plaisir de leur partenaire est accessoire. Ils disent qu'ils font l'amour mais en fait ils se masturbent dans le corps des femmes.
La pénétration a tout pour plaire, cet emboîtement bien pratique rappelle les jeux de construction. C'est tellement évident. L'être humain aime l'ordre, il range, on l'a éduqué à ça, après tout il a fait des puzzles depuis qu'il a dix-huit mois. Et quel plaisir, n'est-ce pas ? Du plaisir pour celui qui pénètre ? La plupart du temps. Du plaisir pour celle qui est pénétrée ? Moins souvent.
Ils disent qu'ils font l'amour mais en fait ils se masturbent dans le corps des femmes.
Il y a une verge, il y a un vagin, l'être humain est logique, il décide de les emboiter. Il voit un clou : il tape dessus avec un marteau.
Si la sexualité était une question de plaisir, les femmes seraient moins pénétrées et les hommes le seraient davantage
Les hommes veulent entrer dans le corps de l’autre à tout prix, ils s’en servent comme d’un objet au service de leur jouissance et souvent le plaisir de leur partenaire est accessoire. Ils disent qu’ils font l’amour mais en fait ils se masturbent dans le corps des femmes.
Manger de la viande et pénétrer sans se soucier de l'autre est l'attitude d'un être qui profite de son statut de dominant sans se penser dominant.
En l'état actuel des choses, les hommes comme catégorie sociale, sont la principale cause de violence à l'égard des femmes, des enfants, des animaux et d'eux-même. Leur morale détruit la planète.