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4,17

sur 5675 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Premier tome des mémoires romancées de Marcel Pagnol, la Gloire de mon père est une autobiographie en apparence simple mais efficace, servie par une très belle plume et une profondeur que je ne soupçonnais pas. Pagnol livre ici, dans les années 50, un témoignage d'une époque depuis longtemps révolue mais que tout un chacun fantasme encore aujourd'hui. Soixante-dix ans plus tard, sa prose demeure d'une grande beauté et d'une vive actualité.

J'ai toujours trouvé surprenant qu'on fasse lire ce récit à de jeunes enfants car il me paraît évident qu'il est destiné à un public adulte. Non pas que les thèmes abordés soient à réserver à un public averti, mais parce qu'il y a une certaine critique de la nostalgie, un certain regard sur le passé (la jeunesse de Pagnol sur le plan individuel et la France du début du XXème siècle sur le plan collectif), qu'a l'auteur, qui ne peuvent être compris que par des individus qui ont quitté l'enfance et ont déjà une certaine expérience de la vie.

Au-delà d'un sous-texte critique bien plus piquant que ce que sa réputation ne lui attribue, la Gloire de mon père est un récit sincère, lumineux et émouvant. Ce qui est surprenant est l'emprunte que ce livre a laissé sur moi, plusieurs semaines après l'avoir terminé. Je ne me sentais pas si toucher que cela en le lisant mais c'est au fil des jours et en y repensant que l'émotion m'est venue. Comme quoi...!
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Je ne me souviens plus vraiment à quel âge exactement j'ai lu ce livre et le tome suivant, certainement avant l'entrée au collège.
Cette autobiographie sent bon la terre de Provence, les joies simples de l'enfance, l'admiration d'un fils envers son père, toute la tendresse d'une famille unie et chaleureuse. Marcel Pagnol est un conteur captivant, parlant à notre propre enfance, à nos propres souvenirs, doux comme amers, tendres comme tristes, précis comme confus...
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J'ai retrouvé le plaisir (oublié) en relisant ce 1er tome des "Souvenirs d'enfance" de Pagnol. On peut parler, comme le font certains(e)s "babeliotes", du caractère suranné de ce livre, du fait qu'il ne se passe "pas grand 'chose"... dans cette autobiographie romancée. Ce que nous ne pouvons dénier à Pagnol, tout de même, c'est un style fluide, une belle écriture (et je ne suis pas nationaliste pour deux ronds, croyez-moi!...), une certaine distance ironique mais "bon enfant", une superbe capacité à mettre en scène la vie quotidienne. Certes, il n'y a pas de références historiques ou politiques (à part celles relatives à la laïcité, mais par ailleurs le curé du village est un homme intelligent et progressiste), et l'époque, le roman (début XXème siècle) sont très marqués par les valeurs bourgeoises (travail, famille, et plus discrètement patrie, en tout cas dans ce 1er volume des Souvenirs d'enfance), et un sexisme éclatant, universellement accepté et "tranquille"! (Vous avez remarqué? La "petite soeur", dernier bébé d'Augustine, est à peine mentionnée dans ce 1er tome, et même pas nommée...); quant aux femmes de la famille, elles sont douces, gentilles, entièrement dévouées au foyer et au mari... Bref!
Alors, "ennuyeux", sans doute pour certain(e)s, mais relu pour moi avec plaisir, genre époque révolue (et tant mieux par certains côtés), genre aventures de l'enfance (qui ne ressemble pas du tout à la mienne, urbaine et confinée!), tout ça avant les grandes catastrophes de ce siècle... Et ce parfum de Provence!
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Tranche de vie autobiographique, Marcel Pagnol nous raconte avec des yeux d'enfant sa découverte de la campagne aux alentours De Marseille alors qu'il avait huit ans. C'était l'époque du tramway et des voitures à bras, et il fallait marcher longtemps pour atteindre la bastide. Pagnol nous offre une vision bucolique idéalisée aux côtés de son petit frère Paul, son père Joseph instituteur qui suit rigoureusement les préceptes de l'école républicaine laïque, sa mère Augustine qu'il chérit plus que tout, sa tante Rose et son oncle Jules.

Pagnol nous emmène dans sa Provence, celles des années 1900. le livre sent bon le thym, la garrigue et le romarin dans une atmosphère insouciante de jeux et de découvertes.

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Une fois de plus, je vais détonner en vous avouant, que malgré les + de 150 livres que je lis par an, je n'ai jamais lu les Pagnol (ni vu les films d'ailleurs), comme quoi on peut être une passionnée de lecture et ne pas connaître ses classiques. Je répare donc cette carence en 2024 (mieux vaut tard que jamais), alors je ne vais vous faire un résumé, tout le monde connaît l'histoire de ce petit garçon qui passe ses vacance en Provence. J'ai trouvé le texte, plein de tendresse et de vérité : les insolences, la naïveté, les expériences de la vie, la découverte de la nature (beurk pour ce qu'ils font subir aux insectes). C'était une autre époque où il faisait bon vivre, où marcher plusieurs kilomètres ne faisait peur à personne, où chaque objet trouvait une utilité en retransformant les objets, rien n'était perdu, ni gaspillé. Que cette époque représente la vraie vie pour moi ! Je file lire la suite.
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Pagnol nous transporte habilement dans le sud de la France, dans le petit village de la Treille, où il a grandi. À travers ses yeux d'enfant, la Provence se révèle à nous dans toute sa splendeur. Les descriptions idylliques des collines, des oliviers, et des paysages pittoresques évoquent un sentiment de nostalgie et de romantisme, nous invitant à nous plonger dans la magie de cette région.

L'une des forces de ce livre est la façon dont Pagnol raconte les émotions de l'enfance avec une grande authenticité. Les souvenirs de l'auteur résonnent chez le lecteur, rappelant les moments de joie et de découverte qui ont marqué nos propres vies d'enfants. On ressent l'excitation, l'émerveillement et parfois la tristesse qui accompagnent cette période cruciale de l'existence.

Ses souvenirs de jeunesse sont teintés d'un amour profond pour son père, Joseph Pagnol. Ce dernier incarne l'archétype du héros pour un jeune enfant. Il est aimé, admiré et même vénéré par son fils. La narration est empreinte de chaleur et de bienveillance, faisant écho à l'amour et au respect filial de l'auteur pour son père, qui devient le centre de toute l'histoire.

J'ai adoré !
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Voilà un classique, La Gloire de mon père, passé à la postérité. Impossible d'y échapper enfant ou adolescent.
Lu, vu et relu cette fois avec mes yeux d'homme mûr.
Au delà des clichés provençaux avec ses cigales et sa garrigue, moi qui vit au milieu des collines de Giono, j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à relire, avec nostalgie certes, cette oeuvre vraiment dépaysante et remplie d'amour. C'est un peu fané mais le charme d'antan opère toujours.
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Je pense que je pourrais lire du Pagnon tout le temps.
J'aime trop, c'est trop mignon, satisfaisant, ça me donne le sourire.
Est-ce que c'est de la grande littérature ? Je ne sais pas et je m'en fiche. C'est authentique et ça réchauffe le coeur et rien que pour ça, pour moi, c'est excellent.
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La gloire de mon père /Marcel Pagnol (1895-1974)
Académie Française
Premier tome des souvenirs d'enfance, ce récit autobiographique de 220 pages paru en 1957 débute à la naissance de Marcel en 1895 à Aubagne en Provence et raconte ensuite son enfance à Marseille, son passage à l'école primaire, son amour, comme son père, pour le pont du Gard, et surtout ses vacances en famille au village de la Treille durant l'été 1904 avec en apothéose la partie de chasse à la bartavelle dans les collines du massif du Garlaban qui fera la gloire du père.
« Et dans mes petits poings sanglants d'où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant. »
Écrit dans un style simple, lumineux et chaleureux, ce récit régionaliste mettant en avant l'oralité, possède une dimension pédagogique indéniable grâce aux multiples enseignements que Joseph, le père de Marcel, donne sur tous les sujets à ses enfants curieux de toutes choses. L'amour familial transparaît tout au long du livre avec le respect et l'admiration. le père de Marcel était instituteur et savait comme tous les maîtres à l'époque sur tous les sujets faire la leçon de choses non seulement du matin en arrivant en classe mais encore à la maison. C'était aussi, comme dit l'auteur, une époque où les anticléricaux qu'étaient les normaliens avaient des âmes de missionnaires.
Ce livre a été adapté au cinéma en 1990 avec un très grand succès comme le livre en son temps.
Un merveilleux moment de lecture évoquant une époque aujourd'hui révolue.
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Ce livre fait parti de notre culture et de notre patrimoine. Il nous permet de découvrir la région provençale toute en nous décrivant la vie et les différences morale au moment de la séparation de l'éducation et l'église.
Il est important de nous rappeler de cette étape dans notre histoire.
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