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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le 2ème volet de l'eau des collines nous replonge dans l'aventure des gens des Bastides. Après le premier livre faisant état de la grandeur et de la gloire des Soubeyran résultant de la déchéance de Jean de Florette, vient le temps de la décadence de la plus riche famille du village.


Dans la vie tout se paie, et c'est bien l'enjeu de ce roman gravitant autour d'une autre figure, la fille de l'homme déchu, personnage secondaire du premier ouvrage, bien décidée à se venger du déshonneur et de la peine causée par le papet et Ugolin à l'adresse de son père. La timide petite Manon devenue belle et sauvage, jeune bergère farouche et presque légendaire aux Bastides, feu follet des collines, incarnera la vengeance à l'état pur contre tout un village complice de la ruine de Jean de Florette.


Je reste attachée à l'intensité du drame développée dans le premier tome de "L'Eau des collines", préférant l'attention portée par l'auteur à la complexité des Soubeyran, à leur mépris des gens des villes, leurs projets machiavéliques et à leur sens de la famille, plutôt qu'à Manon, la madone des collines que je trouve par moment un peu trop lisse à mon goût. Pagnol la voulait sans doute solaire, et à l'image de la nature, préservée des bas instincts de l'homme, mais je trouve qu'il en résulte un personnage un peu fade comparé aux autres figures du roman. Au final l'intérêt vient davantage de la fascination extrême que les autres personnages entretiennent à son encontre, leur regard sur elle et la passion qu'elle soulève, plutôt que de Manon elle-même. La jeune bergère reste au final un personnage plus fantasmé que réel.
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J'ai revu un DVD du film assez décevant! J'ai voulu relire le livre :
aucune comparaison . L'écriture de Pagnol est sublime ! L'univers provençal est tout là. Les cigales stridulent, le thym embaume l'air des collines, on imagine les protagonistes parler avé l'accent de Marseille peuchère... C'est un hymne d'amour à la belle Provence. L'histoire se lit en deux heures. Les ingrédients sont éternels: une histoire de souffrance humaine, des dialogues savoureux... et la lumière du sud .
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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"Manon des sources" est encore mieux que "Jean de Florette", ce livre est si Beau, si touchant .. D'une très grande tristesse, avec toujours les mots de Marcel Pagnol qui nous donne le sourire.
On ne sait jamais si on doit détester ou aimer le Papé et Ugolin.
Une fin qui en vaut largement la peine, qui "nous laisse sur le c*l", j'ai énormément pleuré, lors de ma lecture.
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Ce second roman est en quelque sorte la suite logique du fameux "Jean de Florette". C'est la réponse (tardive) de la bergère au berger. Manon, la fille du défunt Jean, devenue une belle jeune fille, va se venger de ceux qui ont conduit son père au désespoir et à la mort. Elle considère à juste titre qu'Ugolin en est le principal responsable, avec l'appui du Papet et la complicité tacite des villageois. Justement Ugolin s'éprend de Manon, qui le repousse bien évidemment, d'autant qu'elle tombe alors amoureuse de l'instituteur. Comment va-t-elle accomplir sa vengeance, c'est l'objet principal de ce roman; je n'en dirai pas plus. Le dénouement imaginé par Pagnol est assez surprenant et n'était peut-être pas indispensable.

J'ai été tout à fait charmé par l'art de conteur dont fait preuve une fois de plus Marcel Pagnol. Les émotions intenses avoisinent la légèreté et l'humour. La fatalité tragique se juxtapose avec le "folklore" provençal. C'est finalement un monde cruel que décrit l'écrivain, dans son style simple et agréable. Comme "Jean de Florette", ce roman est - dans son genre - une grande réussite. A noter que j'ai trouvé le moyen de ne jamais voir le célèbre film (avec Emmanuelle Béart) qui en a été tiré…
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J'ai lu Manon des sources parce que je m'appelle Manon !
J'ai bien aimé parce que l'héroïne est une rebelle et se bat pour rester dans sa ferme.
Je n'ai pas du tout aimé le personnage d'Ugolin car il est méchant et égoïste.
Je suis contente que Manon ait un caractère comme celui-là !
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Le dernier roman de Pagnol mérite une bonne note uniquement grâce à la scène de la révélation de "l'affaire de la source". Scène très théâtrale avec tous les personnages clés du village des Bastides réunies dans le décor de l'école (tout un symbole vu l'histoire personnelle de Pagnol) à l'occasion de l'anniversaire de l'instituteur. La tragédie prend alors toute son intensité, la loi du silence régnant dans ces villages rend l'atmosphère lourde puisque finalement tout le monde est un peu responsable du destin du père de Manon.
Cependant j'ai moins apprécié la première partie du livre avec le classique descriptif de Pagnol pour son amour des collines. Cette impression est aussi lié au fait que j'ai enchaîné Eau des Collines en 5 jours. En lisant un autre auteur entre les 2, j'aurais peut être pas eût cette sensation de répétition sur les passages décrivant les collines, la nature provençale.
Ugolin est un personnage touchant, son surnom de Galinette m'évoque un être assez simplet. Pagnol explore avec lui la proximité extrême de nos chers paysans avec leur sous, la peur de toujours manquer de quelque chose.
Les autres personnages du village trouvent une place plus importante dans ce second volet alors que Jean de Florette est en fin de compte assez auto centré sur la famille Soubeyran et les travaux de Jean.
Le thème de la descendance est aussi évoqué avec le vieux Soubeyran s'inquiétant du célibat prolongé de son neveu. Sans oublier le poids massif de la religion pour expliquer la catastrophe de la perte de l'eau, le sermon du curé va ainsi s'étaler sur 10 pages ! Interminable pour moi qui aurait volontiers pris place au bar avec le clan des mécréants du village !
La révélation ultime sur la famille Soubeyran me fait penser, toute comparaison gardée évidemment, à ces sagas d'été qui ont déferlé sur nos écrans à la fin des années 90, début 2000.
Pagnol utilise beaucoup les comparaisons, le mot comme revient presque 50 fois.
Pour finir, l'atmosphère ce de livre me semble plus grave, plus pesante que le premier opus. Je retrouve moins de dialogues prêtant à sourire, moins de petites phrases décalées savoureuses, citons tout de même "on sait bien que les gens instruits n'aiment pas le vrai travail", j'adore !
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Après avoir débouché la source qu'il avait lui-même bouchée, Ugolin peut entreprendre son projet, cultiver des oeillets aux Romarins. Mais son acte odieux a eu un témoin en la personne de Manon, la fille de Jean de Florette, qui n'aura de cesse de venger son père alors même qu'Ugolin se consumera d'amour pour elle...
"Manon des Sources" décrit le déroulement inéluctable de la tragédie qui broiera l'un après l'autre les deux derniers des Soubeyran.
Tragédie classique dans la Provence contemporaine, crime et châtiment sous les oliviers, Pagnol prête sa plume avec brio au drame, au crime, à la vengeance, mais toujours avec truculence et poésie, et avé l'assent !
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Un texte qui fleure bon la garrigue et où l'on entend le chant des cigale. Un livre sur l'amour, le destin qui nous apprend que tous nos actes ont toujours, un jour ou l'autre, des conséquences.
Une belle mais tragique histoire, qui se termine néanmoins par une touche d'espoir.
Lien : http://philo-au-fil-des-mots..
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