Citations sur Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une mon.. (135)
Un jour, une nuit, on surveille les paupières de l'autre, la façon dont elles se ferment, se serrent, se soulèvent. La façon dont son souffle se retient, puis sort de sa bouche entrouverte. La façon dont ses cuisses se crispent, se détendent, sursautent. La façon dont un murmure, un son de gorge signifie mille chose.
Tu ne marches pas mon gars, tu rampes, comme une larve. Un être humain ne peut pas ramper, même quand il ignore qu’il se traîne au sol. Ça le rend malheureux. Et un être malheureux, c’est souvent quelqu’un qui rend les autres malheureux. Le pire des cercles vicieux.
Il y a tant de choses qui nous font peur, mais si peu qui peuvent véritablement nous faire du mal.
On ne peut pas assimiler les humains aux animaux. Toutefois, les comportements de ces derniers sont parfois si similaires aux nôtres qu'ils deviennent un précieux enseignement. Notamment dans les comportements de base, tels que la peur.
N'oublie pas : tout est déjà en toi. Il suffit de le laisser parler.
Le passé n'a d'importance que parce qu'il a tissé le moment présent, ici, maintenant, avec toi. Ce qui prouve que le passé est précieux, même lorsqu'il est blessant.
Les gens ont bien du mal à admettre, à simplement comprendre, qu'on puisse saccager quelque chose, eux en l'occurence, sans raison logique. Eh bien, si. Du coup, à chaque brimade, chaque humiliation, ils se demandent ce qu'ils ont fait pour la mériter. Rien. Le problème n'est pas en eux. Il est chez l'autre, le tyran. Ce mec (ou cette femme) mort de trouille, parce que plus ou moins inconsciemment, il sait qu'il n'est pas à la hauteur, mais qui tente de se rassurer en écrasant les autres, en les réduisant à sa merci.
Chiro mo tsumoreba yama to naru.
A force d'accumuler de la poussière, on obtient une montagne.
Sans doute avais-je perçu, de façon intuitive, que le cheminement importe autant, sinon plus, que la destination.
Je n'ai plus peur. Je marche. J'existe. Je vis enfin.