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3,88

sur 384 notes
Mon avis : Je n'avais jamais lu Chuck Palanhiuk maintenant c'est chose faite mais l'essai n'a pas été très concluant. Même si le thème des sectes me plait énormément, j'ai quand même failli abandonner. J'aime les livres déjantés mais pas au niveau de l'écriture. C'était imbuvable.

Tender Branson est le dernier survivant de la communauté des Creedish, cadet de la famille, il fut envoyé en dehors de la secte pour travailler et rapporter de l'argent au groupe qui de cette façon achetait des terres et s'agrandissait.

Quand le jour du grand suicide collectif est arrivé, Tender a survécu car il était observé et veillé par le gouvernement qui avait mis en place un programme de surveillance des derniers Creedish.

Pourtant il a quand même détourné un avion, fait descendre les passagers puis a fait sauter le pilote. D'une minute à l'autre, l'avion va se crasher mais avant Tender va nous raconter son histoire.

Le gros point noir est le style de Palanhiuk que je trouve complètement surréaliste, confus, brouillon ; par contre l'histoire est originale , sympathique, loufoque comme je les aime mais plombée par une écriture beaucoup trop indigeste.

Pourtant certains passages sont très drôles sur les habitudes de la communauté Creedish, le personnage de Tender est décalé à souhait, crédule, mais manipulé par un agent scabreux et une jeune voyante. L'auteur égratigne la société qu'il dépeint férocement.

Une originalité : les chapitres et les pages sont numérotés à l'envers.
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Mon premier Chuck Palahniuk! J'ai donc découvert cet auteur avec Survivant. Ce roman narre l'histoire de Tender Branson, un homme qui faisait partie d'une secte dont la plupart des membres ce sont suicidés. Seul survivant, le voilà propulsé au rang de survivant. Il va alors devenir une superstar.

Alors là, je ne m'attendais pas du tout à ça! Cette histoire a été une véritable surprise. J'avoue m'être montrée récalcitrante à la lecture de mes premières pages mais ensuite, je me suis retrouvée prise dans les méandres de cette intrigue. Ce que je retiendrai de ma lecture, au-delà de l'histoire originale, c'est également le rythme effréné de ce roman. Tout passe à une vitesse folle et on se sent emporté par l'ensemble.

Le personnage principal est vraiment original. Nous sommes directement plongés dans sa tête et autant vous dire que ce n'est pas tout le temps beau à voir. Son esprit est tortueux, presque malade et j'ai tout simplement adoré... Les personnages qui entourent Tender Branson sont tout aussi haut en couleur. Les protagonistes sont donc la vraie force de ce roman.

Le style de Chuck Palahniuk est inimitable. C'est vif, enlevé, avec un vocabulaire précis. J'ai été vraiment emballée par le style de l'auteur. C'est brut, presque brutal et c'est tout ce que j'aime. 
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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"Survivant" est, clairement, un des meilleurs livres de Palahniuk. Un condensé de cynisme, d'humour noir et cinglant, le tout dans un style très "gonzo", dans son essence la plus pure, la plus directe, un condensé de H.S. Thompson et de porno gonzo.

Bien peu d'auteurs réussissent à captiver et par leur style et par leur talent de scénariste, certains s'enfermant dans l'un ou l'autre, d'autres se caricaturant jusqu'à l'excès. Palahniuk est une excellente plume, a une excellente plume - encore qu'il se soit perdu en route, mais ça ne concerne absolument pas ce livre - et il y a en plus un réel talent de "scénariste" chez lui.

"Fight Club" est souvent mis en avant pour vanter son travail, mais c'est justement parce qu'il est "iconique", parce qu'il est devenu Hollywoodien, qu'il ne faut pas attaquer Palahniuk par là. "Survivant" est une excellente approche d'un auteur tout aussi excellent.
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C'est le seul ouvrage de Chuck Palahniuk (bon sang, mais comment on prononce ça fichtre ?!?) que j'ai lu à ce jour, mais ça m'a donné envie d'en lire d'autres.

Quelque part entre l'absurdité des préceptes de cette secte imaginaire et les fondations communes avec ses consoeurs bien réelles, l'auteur nous emmène sur un sujet bien sérieux qui est celui du conditionnement, de l'enfermement mental, et du choix individuel.

Le libre arbitre existe-t-il vraiment ? Peut-on échapper à son destin, fût-ce un destin décidé non par un Dieu mais par ceux qui s'en revendiquent ?

Nos chaînes ne sont pas toutes d'acier et l'évasion ne suffit pas à faire d'un prisonnier un homme libre.
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Cet auteur est absolument fou…mais génial !
Histoire complètement barrée mais très subtilement agencée. Et quel style ! Des tournures de phrases incroyables et inédites et un humour noir absolument dévastateur. J'ai plus d'une fois ri tout haut durant ma lecture.
La logique et la constance structurant ce délire total plein de rebondissements, rendraient presque la chose crédible. Et puis j'adore la subtilité de la fin, qui je pense échappera à bon nombre de lecteurs ;-)
Je n'ai jamais retrouvé un style même approchant, chez un autre auteur. Cela rend l'expérience de lecture unique.
Une bouffée d'air frais aussi délicieuse qu'inattendue.
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Il paraît que Chuck Palahniuk est complètement déjanté...
C'est vrai que ses romans mettent en scène des personnages atypiques, voire totalement barrés.
C'est vrai que l'on se demande bien souvent d'où il tire cette inspiration qui lui fait imaginer ces situations improbables, ces épisodes absolument loufoques.
C'est vrai que, parfois, il en fait trop, au risque de nous proposer des textes que pour ma part, je trouve indigestes, parce que trop tordus pour être compréhensibles (je n'ai jamais pu dépasser les quarante premières pages de "Pygmy"), ou parce trop "trash" pour être supportables (certaines scènes d' "A l'estomac", au souvenir desquelles je frissonne encore, ont bien failli me faire vomir, et celui-là non plus, je ne l'ai pas terminé).

Mais à part ça, sous ses airs d'écrivain qui ose tout, et dont le principal objectif serait de choquer son lecteur, il a écrit des trucs très valables. Bon, attention, ne vous attendez pas à trouver, dans ses récits, des héros prévisibles, qui ressembleraient à monsieur ou madame tout le monde, qui vivraient leur petite vie bien rangée de citoyens américains modèles... Les romans de Chuck Palahniuk ont toujours un côté loufoque, et politiquement incorrect. Mais il n'est pas besoin de faire trop d'efforts pour deviner, derrière ses personnages et ses histoires invraisemblables, qu'il y est question de nous, et de cette belle société dans laquelle nous évoluons.
Après avoir lu Palahniuk, vous ne la trouverez sans doute plus si belle que ça, d'ailleurs -si toutefois, avant la lecture d'un de ses romans, vous nourrissiez encore quelques illusions-...

Le héros de "Survivant" est lui-même carrément moche. Obèse, le cheveu rare et plat, l'allure négligée, la peau grasse, il faut dire à sa décharge qu'il n'a guère été entraîné à prendre soin de sa personne. Jusqu'à l'âge de dix-sept-ans, il a vécu, coupé du monde, dans une communauté, celle de l'Eglise Creedish, où son statut de "tender" (fils cadet) l'a condamné à une vie de labeur au service de la dite communauté. Ainsi, alors que son frère aîné s'est vu "offrir" une femme et la possibilité -disons plutôt l'obligation- de fonder une famille, lui a été envoyé dans le monde... Il y fait le larbin pour de riches familles, pour le bénéfice de l'église Creedish, qui récupère tous les gains que lui procure cette activité.

Pour l'heure, Tender Branson (puisque c'est ainsi que se prénomme notre beau gosse) est aux commandes d'un Boeing 747 qu'il a détourné. Il sait qu'il lui reste sept heures de vol avant de se crasher, faute de kérosène, et il va employer ce temps, au fil du compte à rebours qui le rapproche de l'inéluctable fin, à nous expliquer comment il en est arrivé là...
Comment, l'un des derniers survivants de la secte dont il était issu, et dont les membres se sont collectivement suicidés, il a fait partie d'un programme de suivi dont le but était de le maintenir en vie...
Comment ce statut a été récupéré par un obscur agent qui a fait de lui un célébrissime prédicateur, l'a aidé à modifier son apparence à coups de musculation, de stéroïdes, et d'opérations chirurgicales...
Comment, à l'endoctrinement de la communauté Creedish, a succédé, finalement, celui d'une société du paraître et du sensationnel, et comment il s'est laissé lui aussi grisé par l'argent, le pouvoir, et le reflet de sa propre image, par l'espoir que tout cela le rendrait immortel, par le confort d'avoir toujours quelqu'un pour vous expliquer ce que vous avez à faire. Parce que la liberté, l'autonomie, la prise de responsabilité sont des notions trop effrayantes pour être appliquées...

C'est burlesque, et d'un cynisme fortement réjouissant.
Bref, je vous invite vivement à embarquer à bord du vol 2039...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Compte à rebours vers l'écrasement de l'avion qui transporte Tender Branson . Celui-ci enregistre son histoire sur la boîte noire : celle du seul survivant du suicide collectif d'une secte apocalyptique devenu un gourou médiatique . lui qui a ses moments perdus squattait un SOS suicide ( le Père Noël est une ordure , bonjour) où il conseillait aux correspondant de passer à l'acte . Bref , j'en passe et des meilleures ( Fertilité , la prophétesse !) , c'est du Palaniukh pur jus. Histoire une fois de plus de dézinguer à tout-va la société américaine , sa religiosité pudibonde accro au porno, son obsession de l'argent , son attirance pour les sunlights . C'est franchement jouissif !
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"Bizarre, vous avez dit bizarre!" Non, vous direz bizarre quand vous aurez lu Chuck Palahniuk! Et encore le mot n'est pas assez puissant pour décrire ce "délire littéraire": on sourit, on rit jaune, mais on est, la plupart du temps, dérouté. La satire a cependant de bons côtés mais elle n'est pas toujours lumineuse et l'auteur abuse de ses effets et introduit des éléments qui n'apparaissent pas toujours pertinents au lecteur. Un OVNI que je ne regrette cependant d'avoir lu car la dernière page fermée, il vous hante un moment: donc pari réussi pour l'auteur.
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Tender Branson est seul dans un avion vers l'Australie. Il a détourné l'appareil après avoir empêché les passagers de monter et il a laissé le pilote sauter en parachute. Son objectif est de se suicider en crashant l'avion après avoir épuisé le kérosène. Il confie à la boite noire les raisons de son acte. Elevé chez les Creedish, une secte protestante apocalyptique dont il en est le dernier survivant. le principe de cette secte est que l'aîné de chaque famille s'appelle Adam, les frères puinés s'appellent tous Tender et les filles Biddy. A 17 ans, les Tender sont placés à l'issue de leur initiation au service de familles aisées, ils oeuvrent méticuleusement et obstinément à maintenir les maisons propres et les jardins impeccables leur vie durant, pour rapporter de l'argent à leur communauté. Jusqu'à l'accomplissement quand Dieu rappelle les siens, c'est à dire un suicide collectif (un peu comme les Portes du Paradis ou l'Ordre du Temple Solaire...), auquel le narrateur a échappé. Tout ça est raconté avec un humour bien noir et sarcastique, avec en filigrane la critique du conformisme de la société de consommation américaine. Les pages sont numérotées à rebours. Après, le style de Palahniuk est spécial et je n'en suis pas spécialement fan... Mais j'ai quand même bien aimé le livre !
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Au sortir d'un Fight Club trés bien reçu, Chuck Palahniuk remet le couvert avec un second roman dans la même lignée : sombre, dénonciateur, et puissant...



Tender Branson est à bord d'un vol vers l'Australie. Il n'est pas pilote mais il est à l'avant. Il a débarqué les passagers, laissé le copilote s'en aller et il s'apprête à laisser l'avion s'écraser. Mais avant de mourir, il a une histoire à raconter, qu'il veut laissé à jamais imprimer sur la boite noire : la sienne...



Et si le titre du roman a plusieurs significations, il dévoile aussi beaucoup sur le destin et l'histoire de Tender Branson. On découvre vite qu'il a fait partie de l'église Creedish, un groupe de survivaliste démantelé dont il ne reste qu'une centaine de survivants, les autres s'étant suicidé.Et au fil du roman, l'auteur en profitera pour dévoiler des méthodes de contrôle, et aussi toute l'horreur de ses groupes. Mais, par d'autres personnages, on y croisera aussi la peur d'un trop grand contrôle, de ne plus avoir de surprise. Les membres de l'église Creddish voit leur vie contrôlé de A à Z dés la naissance. Et Branson sera suivi par cela du début à la fin, même quand il croira que ce n'est plus le cas. Avec cet humour noir typique, et son écriture cru, mais trés calculé, l'auteur nous plonge dans l'histoire de Tender et plus on avance, plus on comprend son acte ultime. Et pourtant, il nous laisse une touche d'espoir final, sans certitude cependant qu'il s'agisse d'une réalité, ou d'une fausse promesse.



Pour illustrer tout l'inéluctabilité de l'histoire, l'auteur a d'ailleurs tenu à ce que le roman soit chapitré à l'envers (du 47éme au premier, bien que l'histoire soit presque chronologique) et que la numérotation des pages suivent la même logique.

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