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Wilfred, jeune prometteur du centre de formation de L'AJ AUXERRE est un jeune garcon, avec un énorme potentiel au football, qui vit dans le climat des quartiers chauds et qui va ainsi rapidement mal tourné : viré du centre de formation pour un acte évitable, les différents échecs de ces années collège, ... Neanmois, une seule rencontre va rapidement bouleverser sa vie : celle de Nina qui sera son éducatrice pendant quelques années. Ensemble, ils vont nouer de liens très forts entre eux-deux. Je vous laisse imaginer la suite du roman.

J'ai adoré ce roman, notamment grâce aux retournements de situations et de l'attachement du personnage principal et de Nina. Même si on a un passage assez sombre, tragique, je ne peux que recommander ce magnifique roman aux adolescents et aussi aux parents, ces adolescents qui pourront peut-être se reconnaître à travers le jeune Wilfred, qui peut incarner l'adolescent des années 2000.

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Wilfried est un enfant/ado, un sale gosse, qui essaie de s'en sortir. Il est placé en famille d'accueil alors qu'il n'était qu'un bébé. Il dérape un jour, frappe un camarade et se fait virer de son centre de formation. Alors il perd ses repères et retourne dans sa famille d'accueil.
Spirale infernale, le juge décide qu'il doit retourner vivre chez sa mère biologique (qu'il n'a jamais vraiment connu…)
Et la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) entre en jeu pour l'aider.
Mathieu Palain est journaliste. Il a effectué un stage à la PJJ d'Auxerre. Et il a décidé d'écrire un roman sur ces éducateurs. Ce livre est à mi-chemin entre roman et histoire vraie.
L'auteur parle des jeunes qui sont suivis par la PJJ, mais aussi des éducateurs. Pas de pathos dans ce roman, mais de l'authentique, du réel. Roman qui se lit d'une traite tel un reportage, qui se dévore. Véritable coup de coeur.
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Mathieu Palain nous livre un récit sincère et réaliste à propos d'un gosse qui n'est pas né au bon endroit…
Retiré à sa mère toxicomane à 8 mois, placé en pouponnière, puis en famille d'accueil. A 15 ans, il est repéré au foot et joue en junior à l'AJ Auxerre. Sa famille d'accueil l'aime et le soutien, il est promis à un bel avenir de footballeur et malgré ça, il pète les plombs et est exclu définitivement de l'équipe !
Ensuite, c'est la dégringolade…
Il a grandi avec l'étiquette « sale gosse » et elle lui colle à la peau.
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Mathieu Palain a grandi en banlieue parisienne à Ris-Orangis. Il rêvait de devenir footballeur ou prof de sport. Il est devenu journaliste. Pour les besoins d'un reportage, il a intégré à Auxerre la Protection judiciaire de la jeunesse, communément nommée la PJJ. Accrédité pour un mois, il en a pris pour six. Loin d'être une punition, son immersion lui a permis de côtoyer au plus près éducateurs, jeunes délinquants et tous les professionnels de la PJJ. Disposant d'énormément de matière et d'enregistrements, ce qui devait être un papier d'une quinzaine de pages s'est transformé en roman. Un premier roman. Sale gosse. Il est disponible aux Éditions Iconoclaste, que je remercie au passage tout comme Babelio.

Wilfried n'est pas né sous une bonne étoile. Retiré à sa mère à huit mois, il est recueilli par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse et placé dans une famille aimante. Les années passent. Et malgré son enfance chaotique, Wilfried parvient à intégrer un club de football. le garçon est doué, mais il reste fragile. Un jour, dans un accès de rage, il frappe un autre joueur ; il est exclu du club. Alors il retrouve le quartier où l'horizon ne dépasse pas les tours. Retour à la case départ. Il sombre peu à peu dans une délinquance qui le conduira de nouveau à fréquenter la PJJ. C'est là qu'il rencontre Nina, éducatrice. Pour elle, chaque jour est une course contre la montre ; il faut sortir ces ados de l'engrenage. Avec Wilfried, un lien particulier se noue.

Sale gosse est un roman percutant. Il faut dire que Mathieu Palain a grandi avec la PJJ. Non pas qu'il fut lui-même un sale gosse, mais son père était éducateur à la Protection judiciaire de la jeunesse. Bien qu'il était du genre taiseux et ne parlait que très peu de son travail, les noms des jeunes et des collègues résonnaient après le dîner. Plus tard, alors que Mathieu Palain était stagiaire à Libération, Polisse de Maïwenn est sorti en salle. Touché par ce film, l'auteur en a parlé avec un ami de son père, Salem, ancien éducateur, devenu directeur de la PJJ de l'Essonne. Salem trouvait ce film très en-deçà de la réalité. du coup, Mathieu Palain a eu envie de voir à quoi elle ressemble, cette réalité. Il a vu. Il a vu aussi tous ces anciens collègues, ces sales gosses devenus des hommes qui sont venus accompagnés de leurs femme et enfants dire au revoir à Salem qui a été emporté d'un putain de cancer. C'est ainsi qu'est née l'envie d'intégrer une PJJ. Pour voir et témoigner.

Avec sa plume hyper-réaliste, Mathieu Palain parvient à nous plonger dans le quotidien de ces héros anonymes et raconte avec empathie une réalité urbaine, bouleversante d'humanité. Bien qu'il s'agisse d'un roman l'auteur a précisé avoir écrit Sale gosse à partir d'histoires vraies, les personnes existent, il les connait. Et c'est là toute la force de ce récit. Il est crédible. Crédible par ce qu'il dit de la misère sociale de certaines banlieues, par ce qu'il montre du peu de moyens dont dispose les services de la PJJ, par la mise en lumière de l'engagement voire le surinvestissement de ces hommes et ces femmes. Mathieu Palain ne prête pas à ses personnages un langage trop politiquement correct. Les mots claquent. Les vannes fusent. Les expressions sont crues. le langage est familier, très familier. Sale gosse est un roman certes, mais un roman au réalisme saisissant qui témoigne de la difficile mission de la PJJ et du manque de repères d'une certaine jeunesse. L'avantage c'est qu'à la différence d'un reportage, l'auteur a toute latitude pour achever son roman sur une note d'espoir...

Un conseil, pour comprendre, lisez Sale gosse.
Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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Wilfried est un jeune homme dont le début de la vie n'est pas facile. Abandonné par sa mère, il va être suivi par la PJJ (la Protection Judiciare de la Jeunesse). Il va se retrouver dans une famille d'accueil pendant 15 ans. La PJJ va malheureusement le recroiser car promis à un brillant avenir footbalistique, Wilfried a pété un plomb et c'est tout son fragile équilibre qui s'effondre.



Si vous avez vu l'excellent film Polisse, vous ferez obligatoirement un lien avec lui. L'auteur en parle lui-même à la fin de ce roman.

J'ai obtenu ce roman grâce à Babelio et merci à eux car c'est un sujet qui m'intéressait. Je travaille dans le médical et les romans de type sociologique ou médicaux m'intéressent beaucoup et m'incitent à la réflexion et la compréhension de certaines problématiques sociétales.

Un roman social, sociologique, sur l'abandon, le manque d'amour. C'est aussi un roman qui traite de ces enfants délaissés par leurs familles et qui se retrouvent livrés à eux-mêmes. Ces enfants qui sont en perte d'identité. Ils ne savent plus trop qui ils sont car pour la plupart ils ne savent pas d'où ils viennent. Un roman sans concession, où rien ne vous sera épargné. La souffrance certes mais aussi les violences qui en découlent.

J'ai adoré les personnages créés par l'auteur. Ce dernier avouera lui-même que des personnages sont issus de témoignages de la PJJ, son père travaillant dans cette institution. Wilfried est un jeune ado attachant qui en perpétuel recherche d'amour et de reconnaissance qui joue aux durs mais qui est un être profondément sensible. Il souhaite être aimé pour ce qu'il est. Son parcours reflète le courage de certains de ces enfants à vouloir essayer de s'en sortir, par le sport notamment. Wilfried est aussi un jeune homme qui a une rage contenue en lui. On le sent tout au long de ce roman que cette rage, cette colère, doit sortir et que parfois elle s'exprime face à des personnes innocentes.

Nina, l'éducatrice, qui est elle aussi issue d'une famille difficile. Elle aussi a fait du sport pour s'en sortir, comme un exutoire de toute cette violence vécue à la maison. Une personne qui a aussi du mal à trouver la « juste distance » avec ces jeunes, notamment Wilfried. Tout comme les métiers médicaux, les métiers sociaux traitent de l'humain et en tant qu'humain certaines situations, certaines personnes, nous parlent plus que d'autres. A partir de là, il est difficile de mettre une barrière entre soi et les personnes sont on s'occupe.

J'ai aussi beaucoup appris sur la PJJ, le travail et l'accompagnement des éducateurs mais aussi sur les raisons qui les poussent à faire ce métier, pourquoi ils y restent… ou pas. J'ai reconnu la difficulté à laquelle ils sont parfois confrontés face au refus des jeunes d'être aidés. Mais aussi la difficulté à laquelle parfois même en faisant ce qu'ils peuvent pour les aider, les jeunes ne s'en sortent pas. D'où l'importance parfois de « petites victoires » à laquelle ils se raccrochent. Et parfois de grandes victoires lorsqu'ils voient des jeunes s'en sortir.

Un roman documenté car le père de l'auteur travail pour la PJJ et il a pu aussi interroger d'autres éducateurs et enquêter en immersion auprès d'eux pendant 6 mois. La PJJ est un domaine dont on parle peu. Je le trouve regrettable car au final ce sont toutes leurs missions qui sont méconnues du grand public.

J'avais peur d'une fin un peu trop fleur bleue mais il n'en est rien. On sent que William va tout doucement sur le « droit » chemin mais il est encore fragile.

Un roman emplit d'humanité et saisissant de réalisme. J'ai été très touchée par l'histoire de Wilfried et j'ai eu parfois la nausée en lisant les histoires d'autres enfants. La plume de l'auteur est très intéressante et j'ai beaucoup apprécié ce premier roman que j'ai dévoré en une journée.

Bref, c'est un coup de coeur !

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J'ai aimé suivre Nina, qui n'a pas suivi un cursus scolaire exemplaire, mais qui connait la vie et sait parler aux gens.

Wilfied m'a moins parlé : sa colère, sa passion du foot sans en ramer une, sa délinquance.

Mais j'ai aimé lire leur lien qui se noue, les paroles vrais échangés.

J'ai découvert une certaine réalité de ce service de la protection judiciaire de la jeunesse.

Un roman plein d'espoir pourtant.

L'image que je retiendrai :

Celle de la coiffure de Wilfried, très importante quand on est un ado.
Lien : https://alexmotamots.fr/sale..
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Un roman tel que je voudrais en lire plus souvent ! Tout est bien dans ce roman, sauf la réalité qu'il dépeint, malheureusement.
Sur 300 pages, nous suivons Wilfried et ses éducateurs de la PJJ, la Protection judiciaire de la jeunesse. Wilfried vit en famille d'accueil depuis qu'il est bébé, une famille aimante. Mais un jour, son histoire le rattrape et tout dérape. Ou plutôt, il fait tout déraper, comme si sa vie qui avait si mal commencé s'annonçait irréellement trop belle. Il plonge alors dans la délinquance, commet l'irréparable et se retrouve en foyer, encadré par des éducateurs.

En 300 pages, on a le temps de rencontrer plein de gens, des délinquants, des éducateurs, des perdus-par-la-vie. On a aussi l'occasion de voir des préjugés de faire démolir, de voir les envers des décors, de mieux comprendre les choses qu'on ne voit pas habituellement.
Je ne pourrais pas lire que ça, mais j'adore ce genre de romans, qui nous mettent face à une réalité dure, qui ne plaît pas. Comme dans Belleville au coeur que j'ai lu l'année dernière sur les SDF.
L'auteur donne la parole aux ados perdus et aux adultes tabassés par la vie, à ceux qui ont pas eu de chance et à ceux qui l'ont gâchée.

J'ai été émue par l'incroyable ténacité et générosité des éducateurs, qui donnent tellement pour des jeunes qui sont si mal partis. Emue par leur volonté de percer leur carapace pour les aider. Mais aussi émue de pouvoir écouter ces délinquants sans filtre, de pouvoir essayer de les comprendre, sans jugement.

L'auteur est parti sur le terrain pour écrire ce roman et je suis heureuse de pouvoir l'écouter début septembre !
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Wilfried a 15 ans, il est féru de football et a intégré un centre de formation qui lui permet d'approcher son rêve. Mais en un geste, il vient de ruiner ses chances d'être de passer un jour pro. Un coup sur un autre joueur et le voilà exclu, définitivement. Retour à la case cité, à la scolarité ordinaire. D'où venait cette rage soudain que Wilfried n'a pas su retenir ? Peut-être qu'elle couvait depuis longtemps au fond du coeur de ce garçon grandi en famille d'accueil, de cet enfant qui a vu sa mère s'éloigner et disparaître. Pris en charge par la Protection Judiciaire de la Jeunesse, Wilfried noue une relation particulière avec Nina, son éducatrice, la seule qu'il laisse parfois franchir le mur qu'il a érigé autour de lui.
A travers l'histoire de Wilfried, de son placement par la PJJ, à sa (re)prise en charge par cette même institution quelques années plus tard, Mathieu Palain invite à côtoyer les hommes et les femmes qui composent cette institution, ceux qui se battent, échouent parfois, tentent souvent encore et encore à sauver, épauler, aider à grandir enfants et adolescents abîmés par la vie. Un premier roman hyper-réaliste et empreint d'une belle humanité.
Lien : https://wp.me/p3WvbT-du
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Rentrée littéraire 2019 un premier roman touchant
Mais laissant un goût de déjà vu
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Une émotion forte pour cette lecture à la fois étonnante et dérangeante par son contenu : le rejet des enfants qui n'ont pas trouvé leur place dans la société et l'exprime avec violence. Mais, il y a ceux qui aident et ne renoncent pas, et ça c'est magnifique. Il fallait l'écrire, M. Palain l'a vécu et l'a fait. Un roman d'humanité.
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