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Citations sur Istanbul : Souvenirs d'une ville (58)

Cette masse d’eau qui passe au sein de la ville ne peut en aucun cas être comparée aux canaux d’Amsterdam ou de Venise, pas plus qu’au fleuve qui partage Paris ou Rome : ici c’est du courant, du vent, des vagues, de la profondeur et des ténèbres.
(page 71)
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L’aspect le plus fort de ces fatigantes et éprouvantes promenades et de tout le livre de Gautier (Théophile), ce sont toutes les émotions ressenties par l’auteur tandis qu’il cheminait dans ces quartiers lointains et désolés de la ville à travers les vestiges des murs datant de Byzance.
(page 280)
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Un des plaisir du Bosphore que j'éprouvais à l'époque où nous allions nous promener tous ensemble en voiture, c'était cela : voir les vestiges d'une époque si riche, et révolue, au cours de laquelle la civilisation et la culture ottomanes passaient sous influence occidentale, mais sans perdre leurs caractéristiques et leurs forces propres.
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Le hüzün, pour sa part, est une réaction que développe non pas une personne qui regarde de l’extérieur, mais que développent les Stambouliotes à partir de leur propre situation. La musique ottomane « classique », la musique pop turque et la musique dite « arabesque » développée dans les années quatre-vingts sont toutes des expressions de ce sentiment qui oscille, avec toute une gamme de subtiles variations, entre l’apitoiement pour soi et l’affliction. L’Occidental qui vient de l’extérieur de la ville ne ressent le plus souvent ni cet hüzün ni même la mélancolie.
(pages 129-130)
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Durant mes premières années de lycée, je considérais la solitude comme un fait passager, je n'avais pas encore assez de maturité pour m'apercevoir qu'elle faisait partie de mon destin.(L'espoir est un état d'enfance, c'est la résistance de l'imagination)
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Une deuxième chronique sur ce livre, car je n'ai pas assez parlé des nombreuses photos en noir et blanc qui parsèment le texte, non comme des illustrations, mais qui sont à prendre comme des fragments de souvenirs, des touches de cette beauté triste et poignante de lieux où l'auteur a vécu.
Rien à voir avec les beaux clichés qui abondent dans les livres touristiques ou dans les albums spectaculaires des "grands" photographes. Les images choisies par Orhan Pamuk nous donnent une vision intime, non-pittoresque des vieux quartiers, des habitants, du brouillard et de la fumée en hiver, de sa famille, de lieux où aucun touriste ne sortirait son Canon pour mitrailler le paysage.
Leur objet n'est pas de nous montrer la ville, mais son humanité, ses imperfections, son état d'inachèvement définitif.
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Toute parole relative aux qualités générales, à l’esprit ou bien à la singularité d’une ville se transforme en discours indirect sur notre propre vie, et même plus sur notre propre état mental. Il n’est pas d’autre centre de la ville que nous-même.
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J'aurais bien voulu pour ma part ajouter un 4ème point qui aurait dit:
"Et vous pouvez remonter à la surface, à condition qu'au dernier moment, inshallah, votre imperméable ne se coince pas dans le manche du frein à main."
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Les incendies de l'ancien Istanbul n'étaient pas seulement des spectacles où se rendaient en courant les curieux de tout poil, les pachas, les pilleurs, les voleurs et bien sûr les enfants,c'était aussi un grand divertissement populaire, dont les écrivains voyageurs occidentaux visitant la ville à partir de la moitié du XIXème siècle se sentirent tenus d'être témoins en personne et de rendre compte. Théophile Gautier venu à Istanbul en 1852, raconte avec complaisance et par le menu chacun des cinq incendies dont il a été témoin durant les deux mois où il est resté dans la ville
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COMMENT SORT-ON D'UNE VOITURE TOMBEE DANS LE BOSPHORE?

1/ Surtout ne paniquez pas. Fermez les fenêtres et attendez que les eaux aient bien rempli votre voiture. Levez les taquets des portes. Que personne ne bouge de l'endroit où il se trouve.
2 /Si la voiture continue à descendre vers le fond du Bosphore, tirez le frein à main.
3/ Une fois que les eaux sont sur le point d'envahir la totalité de votre voiture, respirez tant que vous pouvez l'ultime cm3 d'air coincé sous le plafond, puis ouvrez lentement les portes et sortez sans affolement de la voiture.
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