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Gilles Authier (Traducteur)
EAN : 9782070428175
752 pages
Gallimard (23/04/2003)
3.83/5   709 notes
Résumé :

Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne..

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Critiques, Analyses et Avis (84) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 709 notes
Ce polar oriental d'un Prix Nobel est presque aussi différent des polars occidentaux classiques que les miniatures d'Istanbul l'étaient des dessins italiens du XVIè siècle... comme je l'ai appris dans ce pavé dense, touffu, étrange, étouffant mais malgré tout intéressant.

C'est un polar en cela que le récit commence par un meurtre et s'achève par la découverte du coupable. Pourtant, ça ne ressemble pas du tout à un polar, ne serait-ce que parce qu'on change sans arrêt de narrateur, de la victime assassinée à la commère du quartier en passant par les sujets des tableaux, les différents peintres du sultan ou l'intrigante femme fatale Shékuré.

Les digressions sont incessantes et les paragraphes érudits et interminables, nous plongeant dans l'atmosphère moite et chahutée d'Istanbul en 1591. Chacun des personnages a son caractère, sa façon de s'exprimer et ses marottes. Cela ajoute de l'intérêt au livre mais aussi de la difficulté au lecteur, car l'intrigue n'avance pas vraiment !

C'est donc un livre ardu, qui se mérite, qui demande de la persévérance. Pour autant, j'ai eu du plaisir à la lecture, notamment en découvrant les subtilités et impératifs de la peinture à l'ottomane ou les romances improbables de Shékuré.
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Après avoir terminé ce roman j’avais la tête lourde, non que je me suis acharné à lire ses dernières pages avidement, que j’étais fatigué ou assailli par la densité de ce que je lisais mais parce que les voix des personnages raisonnaient toujours dans ma tête. J’étais heureux comme Pamuk après l’avoir terminé après des années de travail sur ce livre où il avait mis beaucoup de lui-même.

C’est mon deuxième livre de Pamuk et j’ai de nouveau ce constat : l’histoire n’est qu’un prétexte, l’essentiel c’est l’acte artistique (ou littéraire) ; comment s’accomplit l’œuvre artistique ? pourquoi, aussi ? on aura le plaisir de lire de longs passages où des miniaturistes nous livrent leurs points de vue sur la peinture, le style, la signature, la cécité.

Dans ce roman, on voit un événement raconté derechef par un autre personnage qui le poursuit ou le relate ou l’éclaircit, c’est comme une variation du même thème musical avec d’autres instruments ou avec un autre musicien. On a l’impression de lire une volumineuse pièce de théâtre où chaque personnage s’exprime en tirade. D’ailleurs, le personnage d’Esther n’est-il pas un vrai personnage de comédie ?

Certaines phrases pouvaient déclencher une réflexion profonde sur un sujet assez simple, et je me voyais en train de divaguer en pleine lecture. On a envie de voyager dans le sens de cette phrase, de mûrir ce sens. En parlant de phrases, Pamuk a subi la double influence de Flaubert (son exigence dans la construction de la phrase), et Proust (les longues phrases enchevêtrées).

Par ailleurs, j’aimerai bien faire un petit rapprochement entre, "Mon nom est Rouge" et "Le Nom de la rose". Deux romans historiques avec trame policière, des crimes violents, des querelles religieuses (le rire et la peinture comme hérésies), un livre secret dans les deux romans et qui est la cause de tous ces crimes (dans "Mon nom est Rouge", le livre secret rend aveugle, comme le dit Hassan en plaisantant avec Esther (chapitre 25), alors que dans "Le Nom de la rose", le livre est empoisonné). Les deux auteurs font preuves d’une grande érudition concernant les thèmes qu’ils abordent (les sciences naturelles, la peinture, la multitude des références).

Comme dans "Eloge de la marâtre" de Vargas Llosa, Pamuk fait parler les tableaux (lui par la bouche du conteur et satiriste du café).

Pour finir, je me demande si Pamuk grand admirateur de Stendhal n’aurait pas fait un petit clin d’œil à son maître par ce choix du Rouge dans le titre et du Noir pour le nom du personnage ?
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En cinquante neuf chapitres, exposant le point de vue des uns et des autres, Orhan Pamuk fait en premier s'exprimer un mort au fond du puits, puis un chien, puis un arbre, puis l'assassin, puis des amoureux contrariés, puis un grand nombre de participants, dont un travesti qui revêt les culottes de sa mère et « a la trique », tous faisant allusion aux peintres de miniatures, dans cette ville d' Istanbul de la fin du XVI · siècle.
Et la raison du meurtre est liée à ces miniatures persanes, confrontées, perverties ou enrichies par les peintures de l'Occident.

Malheureusement, la lecture de ce thriller artistique, qui aurait tout pour me plaire, avec cadre Istanbul, Ispahan, et Boukhara, enfin la splendeur de Samarkand, toutes ces villes que j'ai eu la chance de visiter, avec thème les miniatures persanes, représentant toutes des hommes et des femmes se prenant amoureusement dans les bras, des chevaux, des jardins -puisque les premiers jardins appelés Paradis, ont été conçus à Bagdad- m'a laissé perplexe quant à ma capacité à entrer dans une culture qui m'est étrangère.

Orhan Pamuk a certes voulu à bon droit faire connaître son monde, et a reçu le prix Nobel en 2006 pour cet ouvrage compliqué mais à mon avis ( juste mon humble avis, ne m'envoyez pas d'injures cette fois-ci ) il a non pas écrit « une subtile réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient, » mais nous a noyés dans les noms des peintres, les intrigues de cour, l'histoire si complexe qu'il n'explique à aucun moment, comme si nous devions connaître l'histoire de Tamerlan, qui extermine toute la population et fait déporter femmes , enfants et artistes à Samarkand, l'influence des artistes chinois apportée par les Mongols au XIII· siècle, Soliman le Magnifique arrêté à Vienne, représentant de l'Age d'or de la culture ottomane, Akbar qui crée un atelier de miniaturistes à Agra, les civilisations timourides et ottomanes. (Une chronologie est jointe au livre, bien utile mais un peu fausse : le peintre qui dresse de Mehmet un des premiers portraits n'est pas Giacoppo, mais bien Gentile Bellini , son fils)

Qu'ai-je compris de ce fouillis de noms de peintres, de sultans, de Livre des Rois, Trésor des secrets et autres calligraphies persanes?

J'avoue, rien, car il aurait fallu à chaque page que je m'informe de ces trésors bien connus de l'auteur. Et lorsqu'une lecture devient pesante, faisant appel à des connaissances pas connues sans les expliquer, le plaisir n'est plus là.

Est-il question de l'influence de l'art occidental sur l'Orient, -et prenez cette intervention pour ce qu'elle est : une vengeance de ma part, puisque j'ai rien compris au livre je dis ce que je sais- S'il s'agit de Gentile Bellini qui s'embarque depuis Venise jusqu'à Constantinople en 1479, qui peint le sultan Mehmet , dit le Victorieux , cet homme ouvert à la Renaissance italienne, et (Bellini)qui fait partie de la cour ottomane un an et demi ? Venise constituait le verrou entre Orient et Occident, en particulier pur les impôts à payer, et les multiples visites vers l'Est des jeunes vénitiens sont connues, aussi sa visite n'est –elle ni exceptionnelle, ni dénuée d'arrières pensées de la part des doges qui l'envoient.

Aurait-il par son portrait du sultan, peint pourtant de façon byzantine ( draperie ornée de pierres précieuses, tulipes, dont on sait qu'elles viennent d'Orient et qu'elles ont fait la fortune de beaucoup en Hollande) choqué Constantinople par sa manière justement de dresser un portrait individuel, représenté, identifiable , porteur des valeurs de la Renaissance , où l'Homme est au centre de l'univers et non plus Dieu? Les miniatures représentaient- contrairement à l'art musulman qui considère l'art comme une attitude blasphématoire vis-vis de Dieu -elles n'étaient pas abstraites, cependant ce ne sont pas des portraits personnels, mais stéréotypés, sans avant et arrière plans, sans perspective, sans le jeu entre l'ombre et la lumière.
Influences…
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J'ai lu Mon nom et Rouge et ses 59 chapitres en 2002, au lendemain de sa parution en français et de sa reconnaissance comme Prix du meilleur livre étranger.

Je fus immédiatement conquis par la recette équilibrée de grand roman. A mi-chemin entre Dan Brown et Umberto Eco, Orhan Pamuk déploie sa trame policière en un temps et un lieu bien spécifiques. Il nous transporte à Istanbul, dans l'empire ottoman du XVIème siècle, et dans un quasi huis clos, celui des enlumineurs et miniaturistes du Nakkash-Hane, , l'atelier du sultan. Après avoir lu ce livre, avec quel plaisir me suis-je, 10 ans plus tard, replongé dans le climat de raffinement et d'intrigue du palais Topkapi lors de ma visite à Istanbul !

Ce fut aussi une découverte du talent narratif d'Orhan Pamuk, l'un des plus célèbres écrivains turcs, qui a reçu après ma lecture le prix nobel. Ce passionné de peinture, marié à une historienne, nous fait découvrir dans ce roman polyphonique la culture de son pays. Musulman engagé dans la défense des droits de l'homme en Turquie et ailleurs, dans un style à la fois dense et complexe, il tisse son roman de différents points de vue. Il expérimente aussi la rencontre, féconde, de la quête inquiète de sens du roman à l'occidentale -on pense à la mort à Venise ou à l'Amour au temps du Choléra- et du conte oriental -Neh Manzer, lu récemment-.

Orhan Pamuk n'est pourtant pas d'une lecture facile, et j'ai pour ma part dû renoncer à achever La Vie Nouvelle, entamé après Mon Nom est Rouge. L'avantage de ce dernier réside dans sa construction baroque : l'amateur de roman policier, celui d'Histoire, l'explorateur des palais ottomans ou le curieux de découvrir l'art des miniaturistes s'y retrouveront tout autant. L'intrigue amoureuse se déploie aussi à l'ombre de la Sublime Porte. L'art des miniaturistes entre d'ailleurs en résonance avec sa manière de conter, pleine de détails du quotidien, et donc très documentée.

Pour toutes ces raisons, bien que déçu depuis par l'auteur, je recommande sans hésiter ce roman comme son chef d'oeuvre. On referme le livre en ayant appris -et ressenti- une foultitude de choses sur ces lieux et cette époque de rencontre et de confrontation entre orient et occident -encore une fois, quelle magnifique introduction à la visite d'Instanbul !- ; et cela sans s'ennuyer : l'intrigue m'a tenu en haleine de bout en bout.










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Mon opinion de ce roman, Mon nom est Rouge, a changé constamment pendant ma lecture. J'ai été d'abord intrigué par ce meurtre qui ouvre le premier chapitre, puis un peu déboussolé par l'organisation, chaque chapitre de ce roman choral étant raconté par un personnage différent (le Rouge, le Noir, Olive, Papillon, Cigogne, Mon Oncle, l'Assassin, maître Osman, Shékuré et Esther). Ne pas connaitre les vrais noms de la plupart d'entre eux m'a déstabilisé un peu. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas accroché à ces surnoms, ça m'a pris de temps me rappeler qui était qui et, incidemment, à me sentir engagé. Je ne savais plus trop dans quelle aventure littéraire je m'étais lancé mais j'ai persévéré.

En effet, j'étais intrigué. J'aime bien cette atmosphère de suspense. Et que dire de cette époque fascinante que l'empire ottoman du XVIe siècle, cet atelier de peinture dans lequel travaillent des miniaturistes, et derrières d'étroites ruelles dans lesquelles des affaires louches se passent! C'est ce qu'il fallait pour me raccrocher. Mais voilà que ces affaires louches se multiplient. Au meurtre s'ajoutent de l'espionnage, des rivalités (jusqu'à maintenant, tout va bien parce qu'on peut les lier au meurtre), la crainte de nouvelles techniques artistiques qui pourraient menacer la pureté de l'art ottoman (et des traditions musulmanes) mais aussi des intrigues secondaires comme les marchandages d'Esther, les amours de Shékuré… Bref, ça va dans toutes les directions.

Alors que j'étais un peu embrouillé par cette intrigue qui partait dans toutes les directions, quelque chose me ramenait toujours. Sans doute l'univers dépaysant qui est dépeint avec brio et détails par l'auteur Orhan Pamuk. Ces miniaturistes, les enluminures dont ils décorent des copies de manuscrits célèbres comme ceux des grands poètes persans Fîrdowsî et Nizâmî. Une plongée dans un monde littéraire qui m'est peu familier et qui m'intéresse de plus en plus. Et puis il y a Istanbul! de tout temps, ce fut une métropole qui attirait les plus grands artistes mais aussi des gens de tous les horizons. Et de tous les milieux. Des Circassiens, des Géorgiens, des Arméniens, des Persans, des Syriens (Arabes), des Juifs, des Grecs et mêmes des Italiens. Coupe-gorge d'un côté, marchands avec leurs étals de l'autre, puis entre les deux ce peuple qui cherche la bonne affaire, l'amour, la survie…
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Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
- C’est ce que feu Monsieur Délicat s’est mis à croire après avoir vu la dernière miniature achevée. Il aurait dit que l’emploi de la perspective, l’imitation des peintres d’Europe étaient autant de séductions du Malin. Nous aurions, dans le dernier dessin, représenté le visage d’un mortel selon les règles de l’Occident, c'est-à-dire en donnant l’impression, non d’une image, mais de la réalité : de sorte que cette œuvre incite ceux qui la contemplent à se prosterner devant elle comme dans une église. Ce n’est pas seulement parce que la perspective rabaisse le dessin du point de vue de Dieu à celui d’un chien errant, mais parce que, disent-ils, la familiarité avec les règles de l’Occident païen nous amènera à les confondre avec celles que nous pratiquons, à mélanger leur art avec le nôtre, à nous y asservir, au détriment de notre pureté, et que c’est là une tentation diabolique.
- Rien n’est pur, reprit Monsieur l’Oncle, Quoique l’on crée en dessin ou en peinture, chaque fois que mes yeux se mouillent de larmes et que je frissonne d’émotion devant une image merveilleuse, je sais que j’ai affaire à l’union, pour la première fois, de deux beautés qui en créent une troisième. Depuis Bihzâd, et c’est vrai pour toute la peinture persane, nous sommes redevables aux Chinois, par les Mongols, et aux Arabes. Les meilleures miniatures du temps de Tahmasp allient la mode persane et une sensibilité turcomane. Si aujourd’hui on ne parle que de la production des ateliers d’Akbar Khan, sultan des Indes, c’est parce qu’il encourage ses artistes à adopter le style européen. Or, « Dieu possède l’Orient autant que l’Occident », dit le Coran. Alors, Dieu nous garde d’aspirer à la pureté sans mélange.
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L’essentiel, c’est l’histoire, avait-il dit. Une belle image complète gracieusement une histoire. Si je cherche à me figurer une image qui ne soit pas l’illustration d’une histoire, je me rends compte qu’elle sera, finalement, une sorte d’idole. Car, puisqu’il n’y aura pas de légende – dont le propre est de ne pas être crue -, nous croirons à la vérité de l’image, de la chose représentée.
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Une lettre ne s’exprime pas seulement par les mots écrits. Pour lire une lettre, comme un livre, il faut également la sentir, la toucher la manipuler. C’est pourquoi les habiles diront : « Voyons un peu ce que me dit cette lettre », quand les imbéciles se contentent de dire : « Voyons ce qui est écrit. » Tout l’art est de savoir lire non seulement l’écriture, mais ce qui va avec.
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Le monde m’est apparu soudain comme un immense palais dont les pièces communiquent entre elles par mille protes grandes ouvertes : et nous étions sûrement capables de passer d’une pièce à l’autre par la grâce de la mémoire et de notre imagination. Mais la plupart des gens sont trop paresseux pour faire usage de ce don, et préfèrent rester cloîtrés dans une seule et même pièce.
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Je constate en tout cas, quand on aime une ville et qu’on s’y promène beaucoup, que ce n’est pas seulement la raison mais le corps aussi bien qui, des années après, dans un moment de mélancolie, reconnaît de lui-même les rues ; vos jambes vous portent d’elles-mêmes en haut de votre colline préférée, à travers la neige qui tombe.
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Le nouveau roman "Les Nuits de la Peste" de l'écrivain turc Orhan Pamuk se présente comme le théâtre d'une grande fresque historique qui résonne avec l'actualité. La pandémie mondiale est venue donner une actualité poignante au roman qu'il écrivait depuis trois ans.
Son récit mêlant fiction et réalité raconte les ravages une épidémie de peste dans l'île fictive de Mingher en 1901, contrée de l'Empire Ottoman en déclin. Un livre à la croisée des chemins et des genres. Roman historique, roman d'amour et roman politique, ce livre vient interroger notre rapport à la fiction et au réel, l'imaginaire se mélangeant au réel, et le romanesque à l'historique. La véritable prouesse d'Orhan Pamuk consiste à jouer avec les codes de la fiction et à rendre la frontière poreuse entre l'histoire et la grande Histoire. Au milieu de ce drame humain et politique, l'amour est un refuge pour ceux qui se battent contre l'épidémie.
Orhan Pamuk nous livre une réflexion sur le pouvoir et la liberté, à l'heure où s'amorcent le délitement de l'Empire Ottoman et les conflits de succession entre sultans.
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