L'expérience, non seulement la mienne, mais celle de mes frères et de mes soeurs, m'avait appris que l'ennui, que l'on remarque surtout chez les égoïstes, pouvait avoir des conséquences très heureuses quand il ne menait pas à des sottises.
Je ne saurais dire si ces histoires, auxquelles je crois aujourd’hui à force de les avoir répétées, sont des événements que j’ai vraiment vécus dans ma jeunesse ou des fables qui surgissent sous ma plume chaque fois que je m’installe à ma table pour rédiger ce livre.
"Qu'importe de savoir qui on est? disais-je. Ce qui est important, c'est de savoir ce que nous faisons et ce que nous ferons."
[...] de même que l'homme pouvait voir son image quand il se regardait dans un miroir, de même qu'il pouvait saisir sa quiddité en examinant le fond de sa pensée.
... de toute évidence, la science était une maladie; une fois touché par ce mal, l'homme ne pouvait pas plus lui échapper qu'à la peste!
La réalité était autrefois à deux dimensions, déclara le Maître. Mais de nos jours tout a trois dimensions, toute réalité a une ombre, vois donc, même la plus vulgaire des fourmis traine partout son ombre derrière elle ; avec patience, comme s'il s'agissait de sa jumelle...
Impossible de finir ce livre d'un ennui sans nom !
Le concept intéressant et attirant, quelques premières pages prometteuses ... puis un enlisement profond. Une psychologie des deux principaux protagonistes incomplète ou en tout cas incompréhensible à mes yeux ; une narration selon un temps indéchiffrable ; l'absence d'enjeu ...
A oublier !
Evidemment, c'était un garçon plein de suffisance ; il avait ingurgité la majeure partie de tout ce qui avait été fait avant lui et il considérait le tout avec un certain dédain ; il était persuadé qu'il pouvait faire mieux, convaincu qu'il était plus intelligent et plus imaginatif que tous les autres ; bref, c'était un jeune homme comme les autres.
... Retrouver des liens entre toutes choses, c'est, je crois bien, la maladie de nos jours. Et c'est parce que je suis moi-même atteint de cette maladie que je publie cette histoire.
Farouk Davinoglou