AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 13488 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Antoine, le mari de Joséphine depuis de nombreuses années, l'abandonne pour une autre femme sans crier gare. La vie de Jo et de ses filles va alors être bouleversée, tout comme celle des personnages qui gravitent autour d'elles. Hortense, sa fille à la personnalité ambitieuse et manipulatrice, Iris la soeur de Jo, imbue d'elle-même, qui vit dans une prison dorée et Josiane, la maitresse du beau-père d'Iris et Jo... que de personnages plus qu'intéressants! Toutefois Jo reste l'héroïne des temps modernes de ce récit, qui va devoir se battre contre elle-même et contre sa famille afin de se relever.

Les 200 premières pages ont été un calvaire pour moi, je m'ennuyais ferme mais j'ai horreur de ne pas terminer un bouquin et celui-là m'avait été chaudement recommandé donc je me suis accrochée. Et la suite m'a prouvé que j'ai eu raison. J'ai beaucoup aimé l'histoire et surtout le personnage de Jo, que si j'ai eu envie de secouer au début, j'ai ensuite admiré. Cependant je n'aime pas trop les livres qui se finissent comme ça, en plein milieu, donc je vais être forcée (enfin façon de parler...) de lire la suite qui est d'ailleurs dans ma PAL.
Commenter  J’apprécie          20
Lecture agréable bien que le récit soit parfois un peu tiré par les cheveux. L'auteur est parfois comparée à Anna Gavalda, je n'irais pas jusque là.
Commenter  J’apprécie          20
Voilà, je viens de finir la 661ème page.
On ne peut pas dire qu'elle n'a pas de coeur cette femme. Ça non.
Le coeur est bien là, et il parle ; beaucoup.
Il nous dit des mots d'amour, de rage, de peine, de défaite, de triomphe, de doute, d'espoir, de haine, d'amertume, d'indifférence, et bien d'autres encore. Et de quelle façon.
Avec désinvolture, légèreté, gourmandise, férocité, une grande connaissance de l'âme humaine et des faiblesses qui vont avec. Mais pardessus tout, avec talent.

Ça fait à peine un mois que j'ai découvert Babelio.
Je n'ai jamais eu pour habitude de relever des citations dans quelque lecture que ce soit.
J'ai donc décidé de commencer à le faire avec ce livre.
Chaque fois que je trouvais un passage qui m'interpelait, j'en écornais la page.
Mais j'ai vite dû déchanter car à force d'écorner, ce n'était plus un bouquin que j'avais entre
les mains mais un chiffon touffu.

Je suis passé par tous les stades avec cette lecture.
D'abord émerveillement, bouleversement et admiration.
Quel bonheur d'entendre parler un tel coeur du masculin et du féminin avec une vraie féminité assumée tout en faisant preuve d'une certaine crudité et même parfois de violence.
Et ce, Jusqu'à la fin environ du deuxième chapitre.

Puis, contrariété, lourdeur, fatigue.
À partir du 3ème chapitre, Pancol nous ressert un petit peu plus de la même chose.
Mais ça sent de plus en plus le réchauffé.
La fulgurance du ton est toujours là mais l'histoire tourne en rond et les personnages deviennent de plus en plus caricaturaux pour finir carrément dans la débilité.
On a de plus en plus de mal à croire à leur authenticité et un fumet de foutage de gueule se répand dans vos narines avec une intensité qui va crescendo. Haaachum, Haaachum…
À partir du moment où l'auteur commence à décrire les difficultés de l'héroïne pour rédiger son propre roman, l'on a l'impression que le trouble se déverse dans l'écriture et l'esprit même de l'auteur pour arriver au bout du sien.

D'un autre côté, ce coeur aime le fric, et il ne se gêne pas pour nous en rajouter à profusion.
J'avoue que c'en est devenu, en ce qui me concerne, de plus en plus écoeurant.
Tout à la fin du roman, Pancol semble nous dire que le pèse n'est pas tout, en tout cas pas la clé du bonheur. Mais franchement, ça sonne faux. C'est un peu tard. La pirouette tourne au carré.
Le flouse, et ceux qui en possèdent, Pancol à l'air de bien les connaître. Et même si elle ne se gêne pas pour les gratifier de temps en temps de quelques égratignures de ci de là, elle nous démontre, en substance, le long de tout le récit que les pauvres, en plus de l'être, sont également misérables.

Bilan mitigé donc, mais si vous n'avez jamais lu cet auteur, je ne peux que vous conseiller de tenter l'expérience sans la moindre arrière pensée. Après, ce sera à vous de décider si vous souhaitez poursuivre.
En ce qui me concerne, le temps étant précieux et cher, j'arrête ici les frais.
Commenter  J’apprécie          70
Un bon moment de lecture passé avec cette histoire, qui, en plus d'être plutôt marrante à plein d'égard, est aussi touchante par moment.
Commenter  J’apprécie          30
Saga humaine très lente à commencer, mais forcément on ne décroche plus rendue à la moitié de ce pavé! Les perso sont finalement bien campés.
Commenter  J’apprécie          00
Roman très divertissant qui se lit vite et bien.
Les personnages sont franchement très attachants et extrêmement bien dessinés. J'ai aimé la gouaille de Josiane la chaleureuse, la timidité de Joséphine si sage et résolue, le mal-être d'Antoine ou d'Iris qui veulent enfiler des costumes trop grands pour eux.
Tout est juste. Il n'y a pas une seule fausse note dans ce roman. Tout coule, glisse avec une facilité déconcertante. Et sous cette apparente facilité K. Pancol nous dit tant.
Au premier abord elle oppose Joséphine et Iris. Opposition facile et évidente. Mais beaucoup d'autres personnages sont intéressants à observer.
Il y a Hortense et Iris, qui se ressemblent comme mère et fille mais finalement seule Hortense prend réellement son destin en main.
Il y a Antoine et Iris qui ont des ambitions hors de leur moyen. Antoine l'assume moins bien qu'Iris. Est-ce parce qu'il est un homme et que la société lui demande d'être plus performant.

Un livre comme je les aime : facile à lire mais pas facile à oublier.
Commenter  J’apprécie          10
Un parfait roman à lire dans le rer...
Je m'attendais à une vraie niaiserie et en effet c'est un vrai roman de filles mais qui se laisse lire
Commenter  J’apprécie          00
un petit goût de Céline dans le trait, la description des personnages prisonniers de leurs ego boursouflé, victimes et bourreaux d'une vie à réparer.
Commenter  J’apprécie          20
Une multitude d'histoires, pour s'envoler, le temps de quelques jours dans des mondes bien differents, plein d'amour, de conflits, et d'humour. A déguster..
Commenter  J’apprécie          00
Je regarderais plus les tortues de la même façon...Ni les crocodiles d'ailleurs ou vice versa...Bah oui je vais faire la même critique pour les deux romans...

Ok j'ai accroché, c'est cool comme bouquin, il y a un peu de tout...Parfois on s'ennuie à mourir et puis des fois on s'éclate la nouille...des fois on pleure (façon de parler), des fois on rit, on fait des :
- Ahhhhhhhhh !
- Ohhhhhhhhhh !
- Truc de dingue quand même !
- Ah la sal... (j'ai censuré mais il faut le lire pour comprendre cette soudaine vulgarité)

Sinon, c'est tout : quand on a finit, on passe à autre chose parce que bon c'est pas non plus le roman du siècle, juste une belle tranche de vie, des personnages attachants, des rebondissements sympa, rien de plus...
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (44852) Voir plus



Quiz Voir plus

Les yeux jaunes des crocodiles

Comment s'appelle la mère de Joséphine ?

Dominique
Henriette
Annick
Françoise

10 questions
179 lecteurs ont répondu
Thème : Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine PancolCréer un quiz sur ce livre

{* *}