Citations sur Idéalis, tome 1 : À la lueur d'une étoile inconnue (38)
Kira Navàrez... Tu m'as un jour demandé ce que je voyais parmi les étoiles. Je t'ai dit que j'y voyais des questions. Maintenant c'est toi que j'y vois. Je nous y vois tous les deux.
L'organisme était un amas de contradictions. Il s'agissait à la fois d'une armure et d'une arme ; il pouvait être dur ou mou ; il pouvait s'écouler telle de l'eau ou s'avérer aussi rigide qu'une poutrelle métallique ; c'était une machine aussi bien qu'une créature vivante.
La leçon la plus difficile dans l'existence est d'apprendre à accepter qu'on ne peut pas tout contrôler.
Le futur était devenu un vide insondable, aussi imprévu d'imprévisible.
Au moins ne serait-elle pas entièrement seule.
Elle avait Ando et elle avait sa cuirasse, son compagnon silencieux, son passager clandestin, son habit vivant et mortel. Rien à voir avec une quelconque amitié, mais c'était déjà cela.
- Puisse votre chemin toujours vous mener à la connaissance, prisonnière.
- Et la connaissance à la liberté, ajouta Kira, pour compléter la maxime.
Kira tendit la main en signe d’amitié. Le chat se hérissa et retroussa ses babines.
– Comme tu voudras, petit enfoiré, marmonna-t-elle.
L'île était un tas de roches déplaisant et couleur rouille, assez vaste pour que Kira ne puisse en distinguer l'extrémité, seulement le rivage le plus proche. Elle était cernée d'une eau grise semblable à une plaque de plomb battue au marteau. La pointe des vagues était rehaussée de l'éclat orangé du ciel sans nuages. Un océan toxique, composé de cadmium, de mercure et de cuivre.
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Nous sommes faits de poussière d'astres morts.
Ils n’étaient pas les seuls esprit brillants déterminés à percer les secrets de l’univers.