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3,48

sur 217 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a près de 40 000 ans, l'espèce des Homo Sapiens commençait à prendre le dessus sur les autres hominidés, tels les Néandertaliens amenés progressivement à l'extinction. de nos jours, les Sapiens, toujours plus nombreux et destructeurs, continuent à dominer la planète et à causer la disparition des autres espèces. En Corse, un premier charnier est découvert, bientôt suivis par d'autres aux quatre coins de l'Europe. L'enquête de police met rapidement au jour des détails troublants, qui pourraient remettre en cause nombre de nos certitudes quant à la suprématie de l'homme actuel.


Alternant entre l'enquête de police contemporaine, menée sur un rythme trépidant et avec une précision d'orfèvre, et une traversée des siècles où des personnages illustres et éclairés se transmettent un secret désormais sur le point d'éclore, l'auteur s'amuse à imaginer une interprétation fantaisiste de notre évolution depuis la préhistoire, jalonnée d'évocations historiques et scientifiques intelligemment détournées. Faisant du réchauffement climatique le signe d'une prochaine apocalypse d'un genre pour le moins inattendu, c'est toute la question de nos origines et de ce que nous avons infligé à cette planète et à ses autres habitants, qui est ici évoquée.


Nombreuses sont les thématiques intéressantes abordées par ce livre, comme la fin encore mystérieuse de l'homme de Néandertal, l'hypothèse de son métissage avec l'Homo Sapiens, le petit pourcentage de gênes qu'il nous a transmis, l'épigénétique et ce qu'elle explique de l'adaptation des espèces : autant d'éléments qui permettent d'appréhender l'extraordinaire évolution qui a mené jusqu'à nous aujourd'hui. Pourtant, à l'heure où les nuisances humaines compromettent l'avenir environnemental, faut-il parler de progrès ou de régression ?


Sous la forme d'un divertissement mêlant imagination et suspense à quelques considérations historiques, religieuses, philosophiques ou scientifiques, exploitées avec une astucieuse fantaisie, ce livre aborde de façon originale notre responsabilité quant à l'avenir de notre monde, nous lançant à la figure cette certitude : avec ou sans nous, la Terre continuera de tourner.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Sentiment très mitigé alors que je referme ce Régression de Fabrice Papillon.
Pourtant j'ai été embarqué dès les premières pages dans un thriller policier addictif, au point que je me suis dit que je ne ferais qu'une bouchée de ce roman de près de 600 pages.
Mais voilà, aux deux tiers de ma lecture, je me suis essoufflé. Étais-je parti trop vite  ? Trop confiant ?
L'auteur m'a perdu dans un faisceau d'informations abracadabrantesques.
Déjà, qu'au cours de son récit, je m'interrogeais sur ces retours historiques,  voire préhistoriques, qui me déconcertaient tout en attisant ma curiosité.
Alors, quand, du polar je suis passé au roman d'espionnage, au fantastique, pour finir avec un roman d'anticipation digne de la planète des singes, sur fond de fin du monde, là, j'ai décroché.
Je ne comprenais plus le message que voulait, semble-t-il, délivrer l'écrivain.
Tant que la gendarmerie s'allie à la police, bon gré mal gré, pour tenter de résoudre l'enquête sur un crime atroce commis sur l'île de beauté, l'amateur du genre se frotte les mains. Mais quand des phénomènes anormaux semblent en être la cause, ça coince.
Du rationnel, on passe à l'irrationnel.
S'en mêlent des scientifiques, des barbouzes, des sympathisants fascistes et... des hommes préhistoriques, qui donnent à l'histoire un mélange déconcertant. J'ai cru que je ne pourrais jamais m'extirper du labyrinthe dans lequel m'avait engagé le romancier.
Trop d'explication tue l'explication.
J'ai essayé de comprendre. Je n'ai plus de cerveau.
Je plaisante, bien sûr. Ce livre rencontre, sans aucun doute, son public.
J'ai, moi-même, été conquis pendant une bonne partie de ma lecture avant de lâcher prise.
Déstabilisant.
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Un bon début pour ce thriller ou roman noir ou même polar scientifique, un milieu de parcours fouillé, documenté mais on commence à décrocher puis une fin sanglante une "régression" dans le fil historique et humaniste; des bonnes idées, de l'anticipation ou des constats sur l'évolution et le devenir de notre planète on fonction d'où se positionne le lecteur, quelques vérités mais aussi des caricatures de personnages qui n'apportent rien de plus au récit. bien mais déçue au regard des commentaires dithyrambiques.
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Qu'y a-t-il en commun entre Homère, Socrate, Jésus, Michel-Ange, Rabelais et Nietzsche? C'est ce que vous apprendrez en lisant ce thriller déjanté reliant l'homme de la préhistoire à celui d'aujourd'hui.
Fabrice Papillon ne s'arrête à aucune invraisemblance pour raconter cette histoire forte en hémoglobine et en puissance hormonale.
Février 2020 : Vannina Aquaviva et Marc Brunier, deux policiers, ou détectives, ou gendarmes, ou majors, ou commandants (on finit par s'y perdre dans les grades) enquêtent sur une série de sordides meurtres rituels commis sur des sites historiques réputés aux quatre coins de la planète. Un anthropologue dénommé Zim (zero impact man), personnage aux ressorts multiples, se joindra à leur équipe afin d'éclaircir l'affaire qui virera bientôt en cauchemar.
Le début m'a plu d'emblée, avec ces apartés historiques placés par l'auteur entre chaque avancée de l'enquête, mais à la moitié du roman, j'en avais déjà assez. La frénésie policière déployée en 2020 alliée avec le savant langage des paléoanthropologues, et ce va-et-vient entre les époques m'a fait décrocher du récit. Ajouté à cela, certaines scènes rocambolesques, limite grotesques, m'ont achevée. J'alloue quand même trois étoiles pour la recherche qu'il a fallu mettre à l'élaboration du roman, ainsi que pour l'écriture, franchement très bien pour un tel type d'ouvrage.
J'avoue que, depuis, je ne peux m'empêcher de regarder d'un autre oeil mon mari à la pilosité plutôt abondante…
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J'avais apprécié ma lecture du premier roman de Fabrice Papillon, "Le dernier hyver". le travail de recherche de l'auteur sur tout un tas de sujets était assez impressionnant et même si il y avait bien quelques longueurs, l'ensemble tenait la route. Ce thriller est resté dans ma tête dans la catégorie "bon moment de lecture". Autant vous dire que mon attente était assez forte avec ce nouveau roman.

Fin du suspens, j'ai trouvé ce second roman un peu en dessous du premier. Sans surprise, l'auteur reprend exactement les ingrédients qui ont fait le succès du premier roman. Alors, peut-être aussi que l'effet de surprise n'a pas fonctionné ici. Si j'essaye d'être un peu plus objectif que ça, j'ai trouvé le rythme bien plus inégal que dans le premier roman. C'est plus haché, plus brouillon, l'auteur fait référence à beaucoup d'illustres personnages, de nombreuses périodes de l'histoire, ça fait un peu trop. de plus, j'y ai trouvé un peu plus de longueurs que dans le premier roman et j'ai été un peu déçu par la fin du récit que je trouve bien trop précipitée.

J'ai commencé par les points négatifs mais il y a bien sur aussi plusieurs points positifs. le récit est très rythmé, tous les ingrédients d'un bon thriller sont là. Encore une fois, l'auteur a fait de nombreuses recherches pour écrire ce roman et il arrive à faire passer tout ça avec une écriture agréable à lire.

Alors évidemment, il y a des défauts mais ce roman reste un très bon divertissement. Fabrice papillon s'impose vraiment comme un incontournable du thriller scientifique. Il arrive à mélanger les genres pour obtenir un récit dynamique. Dommage que cet opus parte un peu plus dans tous les sens que le premier qui me semblait plus cohérent, plus fluide.

Au final, comme vous l'avez compris, j'ai moins accroché à ce second roman de l'auteur. J'en attendais peut-être aussi un peu trop après la lecture du premier livre. "Régression" part un peu plus dans tous les sens avec parfois un côté trop brouillon, trop d'éléments délivrés aux lecteurs avec des longueurs à la clé. La fin m'a semblé un peu bâclée également. Il ne supporte donc pas vraiment la comparaison avec le premier roman à mon sens mais il n'en reste pas moins un divertissement agréable qui ravira les amateurs de thriller scientifique.
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J'ai découvert Fabrice Papillon en 2019, quand la Fondation Orange et les éditions Belfond m'avaient offert  Le dernier Hyver dans le cadre d'une opération 'Explorateurs du Polar'. J'avais bien aimé, et j'ai donc guetté la sortie en poche de son roman suivant.

Sitôt reçu, sitôt dévoré en moins de 48 heures pour ce pavé de plus de 500 pages qui commencé en Corse, lorsqu'un charnier est découvert dans une grotte.

Gendarmerie et police démarrent une enquête qui débordera rapidement des frontières françaises quand des charniers similaires seront découvert en Espagne et en Angleterre.

D'étranges géants apparaissent près des scènes de crime, laissant des traces ADN mystérieuses.

Ce roman mêle adroitement les dernières avancées en matière de recherches sur les débuts de l'humanité et réflexions sur l'impact de l'Homme sur son environnement, en pimentant le tout de quelques rites chamaniques ou de sorcellerie bien dans l'air du temps.

J'ai bien aimé la façon dont l'auteur avait pimenté l'histoire moderne de références historiques, de Homère à Socrate, Rabelais, Michel Ange, Lamarck et Nietzsche, comment il établissait une relation entre Jésus, Bouddha, Socrate et Platon

J'ai beaucoup apprécié les trois premiers quarts de l'histoire ... mais j'ai eu beaucoup plus de mal à adhérer à la dernière partie qui regorge de scènes assez atroces, de mutations génétiques bizarres, de résurgences nazies, de fils d'espion vengeant leur père et de chiens redevenus sauvages ! 

Dommage ... 
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Vous connaissez ce sentiment où, alors que tout le monde a adoré un livre, chez vous ça ne provoque pas le feu d'artifice tant attendu ? Et bien j'avoue que je dois être une des rares descendantes de Sapiens à ne pas avoir été totalement conquise par « régressions »… Pourtant, tant ce livre que cet auteur possèdent des qualités indéniables, et c'est clairement plus un problème de centres d'intérêts qui m'a empêchée de profiter pleinement de ma lecture !

Le résumé, plus qu'alléchant, me disait : Ils sont prêts.
Ils reviennent d'un lointain passé, d'une époque glorieuse.
Ils forment ce que Socrate et Homère nommaient déjà la race d'or.
Ils viennent sauver la terre, et les hommes qui peuvent encore l'être.
Pour les autres, ils n'auront aucune pitié.

Le livre s'ouvre sur la brutalité de meurtres commis en 36.000 avant JC, pour ensuite nous embarquer en 2020 en Corse où Vannina Aquaviva, capitaine de gendarmerie à la section de recherche d'Ajaccio, et le commandant Brunier, vieux flic meurtri (#encore !), doivent faire face à une scène de crime des plus barbares tandis que d'autres scènes similaires surviennent en Espagne et en Angleterre.

Ma principale déception vient du fait que je m'attendais à plus de passages se déroulant à la préhistoire, au lieu de quoi, même si c'est bien là que tout commence, les sauts dans le passé nous portent dans différentes époques, allant d'Homère à Nietzche, en passant par Rabelais, Lamarck… C'est, à juste titre, le point fort chez beaucoup de lecteurs, mais pas chez moi. Ces passages m'ont semblé longs et ont enraillé mon rythme de lecture. Tout simplement parce que je ne suis pas une férue d'histoire en général. Si j'aime particulièrement certaines périodes, je ne suis pas attirée par tout, et j'ai vécu ces passages comme trop scolaires, bien qu'ils aient été magnifiquement mis en scène par l'auteur, ce qui en a fait un vrai régal pour les autres lecteurs. Je préfère quand les leçons d'histoire, dans lesquelles j'apprends toujours beaucoup, sont distillées au gré de l'intrigue, à l'instar du Manufacturier ou de Sång (même si on est bien d'accord que ce n'est pas du tout comparable à ce que l'auteur cherchait à faire ici !).

Néanmoins, ce roman dispose de très nombreux points forts, j'ai par exemple aimé les explications scientifiques sur l'évolution, j'ai aussi apprécié les interrogations liées, une fois de plus, à ce que l'Humain a fait de la Terre qui lui a été confiée. Ces réflexions qui poussent à l'introspection, voilà un aspect du roman qui m'a vraiment plu ! Une fois de plus, nous sommes en présence d'une intrigue qui se veut alarmiste, et personne ne peut y être insensible, compte tenu de notre actualité.

C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi mais où je tiens à souligner que c'est vraiment lié à mes centres d'intérêts personnels, tant la qualité d'écriture ne pourrait souffrir aucun reproche !

Et puis j'avoue que si j'ai sollicité ce titre auprès de NetGalley (que j'en profite pour remercier, ainsi que les éditions Belfond), c'est notamment à cause de l'engouement général sur la toile, ce qui, malgré tout, provoque des attentes qui, dans mon cas, n'ont pas forcément été comblées malgré les points positifs.
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2 sentiments sur cet avis : 1/ j'ai beaucoup apprécié de "rencontrer" tous les personnages historiques célèbres tout au long du roman. 2/ l'idée que des hommes et des femmes d'aujourd'hui se transforment en Neandertal (les gentils appartenant à "la race d'or") pour reprendre le pouvoir et dominer la terre abimé par le méchant sapiens c'est un peu tiré par les cheveux. Dommage.
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Dans une approche absolument inédite autour de thèmes actuels (environnement, réchauffement climatique, etc.), Fabrice Papillon nous balade dans le passé et le présent, à travers une enquête policière, mais aussi la science, l'histoire et la religion, dévoilant peu à peu ses cartes. Ce roman fait preuve d'une recherche considérable et surtout d'une grande audace, tant dans le traitement radical de ses thèmes, que dans le déroulement de son intrigue qui réserve pas mal de surprises.

Là où le bât blesse, c'est surtout au niveau du rythme et de la longueur du livre, et surtout dans ses flash-backs, que j'ai trouvés beaucoup trop bavards, au charabia philosophique particulièrement indigeste. Il en va de même de beaucoup de dialogues explicatifs bien trop longs et torturés. Peut-être était-ce un mal nécessaire pour mieux justifier certains aspects ou concepts du scénario. Mais en tout cas cela a été un frein à mon appréciation de ce roman, aux qualités par ailleurs indéniables.
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Quand j'ai postulé pour recevoir ce livre à Masse Critique, j'étais sure et certaine que j'allais aimé ! En effet, un thriller qui semblait mêler suspense, Histoire et sciences, comment ne pas aimer ? Malheureusement, la mayonnaise n'a pas tant pris que ça.. Attention je ne dis pas que j'ai détesté mais ça ne sera pas une lecture qui me restera gravé en mémoire. Pourquoi ? Je m'explique.
Déjà dès le départ, j'ai trouvé le tout très long à se mettre en place. On commence avec un chapitre qui se passe dans le passé qui m'a énormément plu par son effet d'impact, le mystère qu'il a directement posé et on passe directement ensuite à un chapitre dans le présent beaucoup plus lent et moins impactant ça m'a un peu refroidi... A dire vrai, durant ma lecture je n'avais qu'une hâte : lire les chapitres qui se passaient dans le passé tellement ils sont bien faits (mention spéciale au chapitre sur Nietzsche qui m'a fait courir acheter un livre de ce grand auteur !). Les chapitres dans le présent étaient toujours un peu lents, un peu tarabiscotés et les personnages n'ont pas trouvé grâce à mes yeux : je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. Même l'effet de surprise de la révélation de la fin m'a laissé circonspecte.
D'ailleurs parlons-en de cette fin : je l'ai trouvé bien trop rapide par rapport à toutes les infos qu'on avait eu auparavant tout au long du livre et l'épilogue laisse clairement un petit goût d'inachevé.
Et là vous vous dites : mais elle n'a rien aimé ?! Si si rassurez-vous ! J'ai adoré la prise de parole de l'auteur à travers ses personnages sur thème de l'écologie et du crime contre la Terre que nous, humains, faisons tous plus ou moins malgré nous. Ses propos étaient passionnants et, mine de rien, ils contribuent à maintenir la prise de conscience que nous devons tous avoir. J'ai aussi adoré son style d'écriture simple mais pas trop avec quelques "punchlines" disséminées un peu partout.
En bref, une lecture qui ne m'a malheureusement pas tenu autant en haleine qu'espéré mais un bon moment de lecture malgré tout :)
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