AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 137 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a des auteurs qui vous semblent faire partie de votre sphère intime.

Je pense que cela vient des thèmes abordés « la famille, « les absents », « l'amitié » et tout cela avec des yeux d'enfants. Il a su retranscrire ce regard d'enfant que nous avons tous eu. Ce moment où on ne comprend pas tous les enjeux des conversations des grandes personnes, mais où on prend très à coeur certaines situations.

L'univers de Gilles Paris tourne autour d'un enfant de 9 ans qui va nous raconter ce qui se passe atour de lui. Ici, Victor est un garçon qui a une grande sensibilité et donc très réceptif aux ondes environnantes.

Il y a des personnages clés qui vont lui permettre de faire son chemin au milieu des secrets de famille. La Baronne, cette vieille dame va faire le lien entre le passé et le présent, elle représente la mémoire. La concierge de la résidence va faire le lien entre l'extérieur et l'intérieur de la résidence. Les amis vont l'accompagner dans ce chemin initiatique.

La grande soeur, la mère et sa compagne vont être à la périphérie du drame… Chacune avec ses préoccupations laissaient une grande liberté à Victor. Elles étaient là sans vraiment y être. On se demande ce qu'il va leur arriver car chacune se perd passionnément à travers la lecture, la peinture ou la fuite autodestructrice…

Le père est absent pour diverses raisons c'est justement lui qui va se retrouver au coeur des préoccupations de Victor.

La famille a une grande importance dans les romans de Gilles Paris. Alors au début on imagine que c'est le fait d'avoir « deux mamans » qui va être le sujet du roman. Puis petit à petit un autre sujet va apparaître.

J'ai été très sensible aux lieux qui hantent ce roman, « les maisons » ont chez moi une grande importance, j'aime leur attribuer une âme, alors vous imaginez toutes ses villas vides qui portent en elles des malheurs voire des malédictions ! Et à côté des ses demeures vides nous avons « la résidence » qui ressemble à une matrice pleine de vie. La résidence est une concentration de vies si différentes avec la cour comme point commun. Je ne sais pas si cela vient des papillons, mais j'ai une l'impression d'un éventail orné d'une scène avec Victor comme pivot central qui pouvait le refermé au gré de ce qu'il vivait.

Au cours de ma lecture il y a eu plusieurs éléments qui ont rendu le roman un peu inquiétant. Une atmosphère, des non-dits, des personnages absents, puis il y a eu les papillons qui se posaient sur l'enfant à certains moments, on aurait dit que le temps s'arrêtait. Les lucioles tel des feux follets, des âmes, venaient danser pour Victor. J'avoue que j'attendais l'annonce d'un décès… je vous laisse découvrir ce qu'il en ai.

La fin me semble trop convenue, mais c'est ça aussi l'univers de Gilles Paris. La situation qui était bancale va trouver une certaine harmonie.
Lien : https://latelierderamettes.w..
Commenter  J’apprécie          20
Victor a 9 ans.Il a eux mamans et un papa. Il part en vacances sur le Côte d'Azur avec ses mamans et sa grande soeur Alicia, d'une nature sociale il se fait vite des amis: Gaspard et Justine, qui ont son âge, ainsi qu'Hedwige, une baronne...vraiment plus âgée.Lord d'une balade il rencontre Tom et Nathan les jumeaux qui lui proposent de visiter quelques vieilles maisons vides.
Roman plein de magie, plein de tendresse.
L'auteur a su trouver le ton juste pour faire parler son personnage.

Commenter  J’apprécie          50

Un moment magique entre deux lectures plus graves. Comme dans " Au pays des kangourous", l'auteur sait comme personne se mettre dans la peau d'un enfant de neuf ans et voir le monde avec ses yeux et son langage.

Victor est quand même , au-delà de son jeune âge, un être extraordinaire, qui sent les choses, entre en contact avec l'imaginaire, et qui attire sur lui les papillons...

L'été des lucioles, c'est cet été où tout prend un sens particulier, celui des révélations, des décisions d'adultes, des changements. Celui de l'amour pour la délicieuse Justine. Et de la rencontre enrichissante et décisive avec la baronne.

Il m'a touchée, ce Victor, qui a deux mamans et un papa qui refuse de grandir. Sa candeur , sa sensibilité et sa perception si juste des gens et de son environnement le rendent très attachant. Je l'ai quitté avec nostalgie...

Pour conclure, je ne résiste pas au désir de citer ce magnifique poème de notre babeliote Sauveterre, tout à fait dans le thème :

" notre vie cette luciole
brillante au bord du chemin

luciole
qui tremble
au creux de la main
luciole
de lumineux instinct
luciole
d'infime destin

luciole
qui s'éteint le matin

dans la lueur de l'aube"...
Commenter  J’apprécie          412
Aux éditions Héloïse d'Ormesson, on sait déjà attirer avec élégance et raffinement le lecteur. Une touche de mots sur la couverture comme du miel à goûter. Ici, on nous invite déjà à entrer dans l'univers du beau roman de Gilles Paris par ces mots « Un balcon sur la mer » comme un sous titre ou une porte ouverte sur l'histoire à découvrir, la phrase emblématique choisit par Héloïse d'Ormesson et son équipe pour la partie romanesque du livre. Une petite marque de fabrique très plaisante qui fait toute la différence avec d'autres romans et qui ne laisse pas indifférent le lecteur. On se charme de ces mots offerts avant d'ouvrir le livre. Merci donc de cette belle initiative.

Quand à la couverture du roman de Gilles Paris, elle nous laisse découvrir le logo raffiné des éditions Héloïse d'Ormesson, un logo plaisant à regarder comme une belle illustration, presque comme un fruit à croquer ou à dévorer, selon les envies. le choix de la photographie de la couverture faite par Emmanuel Pierrot (http://www.agencevu.com/photographers/photographer.php?id=68 et http://www.emmanuelpierrot.com/) pour Bonbek, une revue pour enfants (http://www.bonbek.fr/).

On oublie bien souvent qu'on a été enfant et au travers de ce roman, on retrouve notre part d'enfance insouciante et si touchante. Mais ici, rien ni personne n'est oublié. le passé resurgit peu à peu dans les jeux d'enfants. Et les enfants comprennent bien mieux qu'on ne pense la réalité des choses. Victor comme sa soeur Alicia se questionnent à leur manière sur l'amour, sur la vie, sur la mort. Gilles Paris a su ici mêler sa belle plume à un univers tout à la fois bien réaliste fait de joies et de peines et celui un peu féérique et magique d'apparitions un peu surréalistes des lucioles, des papillons qui se posent sur le petit narrateur Victor et sur ses jumeaux fantômes. L'été des lucioles c'est l'été de tous les possibles, des amours et des amitiés naissants, des réconciliations, des promenades insouciantes et mystérieuses et l'arrivée de la magie avec les lucioles qui illuminent comme jamais la nuit mais aussi la vie des personnages. Puis, la touche de suspens n'est pas oubliée avec l'intervention de personnages surprenants que seuls les enfants peuvent voir : les jumeaux Nathan et Tom. Et ce chemin des douaniers, un chemin vers l'aventure, le surnaturel et l'enchantement. le roman de Gilles est comme ces papillons qui se posent sur Victor, coloré, léger, magnifique. Il se pose sur nos vies comme un appel aux souvenirs. N'avons-nous pas eu nous aussi un chemin des douaniers à parcourir, plein de beautés et de mystères ? Et cet air de vacances délicieux qu'on retrouve ?

Le roman de Gilles Paris pourrait être comme un guide de vie qui nous parlerait des difficultés de la vie mais de la lumière aussi que l'on peut voir au bout du tunnel si l'on s'est voir les signes et les comprendre. Un guide sans illustration mais riche de mots qui apportent à eux seuls tout un univers face à nous. le leurs (celui des personnages), le nôtre (quand un mot soudain appelle aux souvenirs d'un été, d'une ballade, d'un film peut-être marquant). Moi, j'y avais mis un peu de touche de Pagnol en lisant les mots de Gilles Paris, sans les cigales mais avec la beauté de paysages, de maisons provençales....

Dépassez les ombres muettes de la couverture et de l'encre des mots couchés dans ce roman et vous vous embarquerez corps et âme non seulement dans l'histoire de l'été des lucioles mais bien au-delà, dans vos souvenirs....

Y'aura-t-il une suite sur la terre argentine? de nouvelles aventures pour les enfants? le retour des fantômes? Que deviendront les amours?
Lien : http://leslecturesdelaeti.ek..
Commenter  J’apprécie          00
A l'inverse de nombreux lecteurs, j'ai préféré ce livre- ci à l'autobiographie d'une courgette. Oui ,c'est peut-être lent mais cela représente bien la langueur des vacances d'été. La touche finale de fantastique convient bien au point de vue de l'enfant qui est par essence naïf, ouvert à toute expérience, simple , rêveur .....
Beau livre
Commenter  J’apprécie          30
L'été des lucioles, c'est la saison extraordinaire de l'enfance.
C'est un petit garçon courageux qui veut aider les grandes personnes à devenir la vraie personne qu'elles sont vraiment. Et tout ça, sans le savoir, ni le vouloir. C'est ça la magie de l'enfance.
Découvrir que le monde a existé avant nous.
S'inscrire dans une histoire qui nous dépasse.
Changer le cours des événements.
Changer soi-même pour devenir un écrivain de sa propre vie.
Un très beau roman tout simple, et en même temps ... fantastique !
Commenter  J’apprécie          40
C'est le premier roman de l'auteur que je lis. "L'été des lucioles " est un roman tendre, frais, chaleureux et émouvant. Une plongée dans l'enfance.
Un livre que je recommande.
Commenter  J’apprécie          00
Victor (9 ans), sa soeur Alicia (14 ans) et leurs deux mamans, Claire (libraire) et Pilar (peintre) partent comme chaque année en vacances à Roquebrune-Cap-Martin. Entre jeux, baignades, explorations et premières amours, Victor et Alicia n'ont pas le temps de s'ennuyer. Cette ambiance estivale est néanmoins plombée par l'absence du père, éternel enfant qui refuse de grandir, et par le secret qui entoure la tante Félicité, celle dont personne ne parle... Curieux et plein de bonne volonté, Victor veux comprendre tous les non-dits et démêler les secrets qui perturbent sa famille aimante. Cet été va tellement le marquer qu'il décidera d'écrire un livre pour le raconter...
L'été des lucioles est vraiment très agréable à lire. le style de l'auteur est un peu particulier car il adopte celui d'un jeune garçon : c'est Victor qui nous raconte son histoire, avec ses mots, ses expressions, sa compréhension du monde et ses interrogations d'enfant. le roman est l'occasion de découvrir toute une galerie de personnages hauts en couleurs et chaleureux que l'on suit avec plaisir. Avec son ton léger et décalé, amusant même par moments, et surtout riche en émotions, il aborde des sujets difficiles, tels que le poids des secrets de famille, la culpabilité et le deuil.
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui regorge de tendresse et de bons sentiments, sans être mièvre pour autant. Je pense que je vais lire d'autres romans de Gilles Paris, que je ne connaissais pas du tout et que je découvre ici un peu par hasard...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Il est des livres qui font du bien, par leur simplicité et par leur innocence parce qu'ils relèvent de l'enfance dans un monde trop souvent adulte. L'été des lucioles en fait partie.

Oui, il est toujours bon de se souvenir du regard de l'enfant qui est en nous et Gilles Paris nous propose celui de Victor, âgé de 9 ans, émerveillé par la lumière magique des lucioles, et sur qui les papillons viennent toujours se poser. Vous l'avez compris, le conte n'est pas loin, on s'en apercevra encore plus à la fin de l'histoire.
Comme tous les ans avec ses deux mamans et sa soeur, il passe son été à Rocquebrune-Cap-Martin, dans une résidence chargée d'histoires singulières et plurielles.
Un père qui vit seul à Paris, photographe qui n'a jamais voulu grandir, une mère libraire, toujours plongée dans un livre, de la cuisine à la plage, à toute heure du jour, une deuxième mère, artiste peintre, brésilienne, mais aussi un peu voyante, et une soeur en crise d'adolescence, qui se cherche dans le compagnon idéal.

Victor, le narrateur qui parle à la première personne, ce qui donne au style une simplicité candide, va vivre un été particulier en compagnie de Gaspard, le fils de la gardienne, et Justine, la fille d'un couple aisé très occupé.
Sur le chemin des douaniers qui longe la côte et de grandes villas abandonnées au passé prestigieux ou étrange, selon les propriétaires, ils rencontreront deux frères jumeaux, les corbeaux, qui vont les initier à l'histoire du lieu, une histoire qui va dépasser grandement l'anecdotique.
C'est donc un été particulier pendant lequel, les lucioles feront leur retour et illumineront les sentiers de la résidence et le regard de Victor.
Le passé remontera, un noeud se dénouera, Victor connaîtra l'amitié avec Gaspard, les premiers émois de l'amour avec Justine, il sera confronté à l'incompréhension du comportement des adultes, celui de son père et de ses deux mamans, et bien d'autres découvertes.

Chaque personnage, mêmes les secondaires sont décrits avec précision sous le regard de l'enfant : la gardienne, la gouvernante de Justine, la baronne, et tous les autres.

Ce livre est rempli de pépites, comme les conversations entre Victor et la baronne et bien d'autres encore… Il y aurait tant à dire, autant le lire !

Gilles Paris nous invite à cette comédie humaine au ton juste et innocent, celui d'un enfant, d'un enfant qui aime ses mamans, son papa, sa soeur et tous les autres, qui aime la vie, la nature, la mer, les lucioles, les papillons… qui réveille en nous l'innocence, la simplicité, la magie de la vie, et rien que pour ça, et c'est déjà beaucoup : ce livre fait du bien.
Ce roman m'a rappelé mes premières lectures, à l'âge de Victor : bibliothèque rose, verte, puis rouge et or, à la différence près, c'est que les adultes comme les enfants peuvent lire L'été des lucioles dans lequel chacun trouvera une écriture et une compréhension à son niveau. Tout le monde n'est pas capable de réaliser une telle prouesse, Gilles Paris y est arrivé.
Lien : http://dominiquelin.overblog..
Commenter  J’apprécie          00
Voici un joli roman au parfum d'enfance, de sel et de soleil. Un livre qui nous fait redécouvrir l'enfant qui sommeille en nous et nous permet, le temps de 220 pages, d'avoir neuf ans à nouveau.

Victor, le narrateur de cette histoire, a neuf ans, deux mamans, un papa qui refuse de grandir et une grande soeur fugueuse. Chaque été, il part en vacances au Cap-Martin, dans un appartement que son père a hérité de sa soeur. Mais pourquoi personne ne parle jamais de cette mystérieuse soeur? Pourquoi le papa de Victor refuse t-il de venir ici et, surtout, de grandir? Et qui sont vraiment ces frères jumeaux que Victor rencontre et qui lui font visiter de belles villas? Est ce un hasard si c'est justement cet été là que les lucioles sont revenues?

Du haut de ses neuf ans, Victor tente de répondre à toutes ces questions et surtout, il observe la vie. Il observe l'histoire de ses parents, celle de ses deux mamans, celle de sa soeur Alicia, qui vit tant bien que mal son adolescence. Il observe aussi les gens de la résidence. Et il aime. Il aime sa famille, mais aussi ses amis et la petite Justine dont il est secrètement amoureux depuis longtemps.

Victor tente de comprendre le passé, les gens, la vie. Et il le fait à travers un regard tendre, parfois naïf mais parfois si lucide, un regard d'enfant. Ce regard s'attarde sur des sujets sérieux mais aussi sur du rêve et une bonne dose d'humour et de bon sens, bon sens propre aux enfants.

C'est une très jolie lecture, poétique, pleine de tendresse et d'innocence, qui donne envie à l'enfant qui vit toujours au fond de nous de croire de nouveau en ses rêves et en la magie.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (254) Voir plus



Quiz Voir plus

autobiographie d'une courgette

"Courgette" est le surnom du personnage principal mais quel est son vrai prénom?

Indigo
Florent
Yoan
Icare

10 questions
191 lecteurs ont répondu
Thème : Autobiographie d'une courgette de Gilles ParisCréer un quiz sur ce livre

{* *}