AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Métier de vivre (353)

Dans la tragédie grecque, il n'y a pas de méchants. On n'y élucide pas une responsabilité, on constate un fait -un destin.
Commenter  J’apprécie          70
Voilà : ce qui ne va pas dans la psychanalyse, c’est cette tendance évidente à transformer les fautes en maladies. Tu comprendrais qu’on les transformât en vertus, en moyens d’être énergiques, mais non –on découvre le trauma qui fait, par exemple, que tu as peur des grenouilles et alors tu attends la guérison. Couillonnades !
Commenter  J’apprécie          70
Le charme subtil des convalescences consiste en ceci : revenir à ses habitudes avec l’illusion de les découvrir.
Commenter  J’apprécie          71
« Il a trouvé un but dans ses enfants. » Pour qu’ils trouvent, eux aussi, un but dans leurs enfants ? Mais à quoi sert cette escroquerie générale ?
Commenter  J’apprécie          70
Pourquoi est-il déconseillé de perdre la tête ? Parce qu’alors on est sincère.
Commenter  J’apprécie          70
Pourquoi oublions-nous les morts ? Parce qu’ils ne nous servent plus.
Quelqu’un de triste ou de malade, nous l’oublions –nous le repoussons- en raison de son inutilité psychique ou physique.
Personne ne s’abandonnera jamais à toi, s’il n’y voit pas son profit.
Commenter  J’apprécie          70
Attendre est encore une occupation, c'est ne rien attendre qui est terrible.
Commenter  J’apprécie          70
Et surtout se rappeler que faire des poèmes, c’est comme faire l’amour : on ne saura jamais si sa joie est partagée.
Commenter  J’apprécie          71
La poésie commence lorsqu’un idiot dit de la mer : « On dirait de l’huile. » Ce n’est nullement là une description plus exacte du calme plat, mais le plaisir d’avoir découvert une ressemblance, l’excitation d’un mystérieux rapport, le besoin de crier aux quatre points cardinaux qu’on a vu ce rapport.
Commenter  J’apprécie          70
La chose le plus secrètement redoutée arrive toujours.
J’écris : Ô Toi, aie pitié. Et puis ?
Il suffit d’un peu de courage.
Plus la douleur est déterminée et précise, plus l’instinct de la vie se débat, et l’idée du suicide tombe.
Quand j’y pensais, cela semblait facile. Et pourtant de pauvres petites femmes l’ont fait. Il faut de l’humilité, non de l’orgueil.
Tout cela me dégoûte.
Pas de paroles. Un geste. Je n’écrirai plus.
Commenter  J’apprécie          70






    Lecteurs (670) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Grandes oeuvres littéraires italiennes

    Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

    Si c'est un homme
    Le mépris
    Le désert des Tartares
    Six personnages en quête d'auteur
    La peau
    Le prince
    Gomorra
    La divine comédie
    Décaméron
    Le Nom de la rose

    10 questions
    851 lecteurs ont répondu
    Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}