Et le désert disparaîtra

Un roman court et contemplatif qui délivre un message écologique fort. L'auteure remet en question ce qui nous semble immuable à travers une héroïne charismatique. ‬
‪Plutôt cool, ça se lit vite, une belle petite leçon et l'idée du marque-page à planter est absolument GÉNIALE.

Ce récit laisse songeur, fait réfléchir... En effet, nous suivons d'abord cette adolescente qui vit dans un monde entièrement recouvert par le sable, où le seul moyen de survivre et de partir chasser les derniers troncs d'arbres qui persistent encore sur terre. Ils leur serviront à manger, se chauffer, boire... Samaa rêve de partir chasser bien que cela lui soit interdit. Son rôle, en tant que femme et de donner à manger à l'Ancienne, une vieille dame qui raconte des légendes improbables auxquelles Samaa ne croit guère : comme quoi il faut sauver les arbres, qu'ils sont notre seuls chance de survie, qu'avant les animaux existaient partout etc... Un peu déroutant de voir que Samaa est certaine que la destruction des arbres sera son salut. On ne peut que faire un parallèle avec notre histoire actuelle, où la nature disparaît à une vitesse folle et se demander si le désert nous recouvrira également.

Lorsque Samaa s'échappe à la poursuite des chasseurs, elle tombe dans un trou profond dans le désert. Cheville cassée, elle devra rester plusieurs jours dans ce trou. Dedans, un arbre, gigantesque, qu'elle apprendra à apprivoiser: son écorce, ses feuilles, les insectes autour, et la source d'eau à ses racines... Samaa n'avait jamais vu cela. Elle découvre la vie qui va peu à peu, changer son regard sur le monde. Mais d'abord, elle devra trouver un moyen de sortir du trou. Ensuite, elle sauvera la monde. En plantant des arbres ?
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Ce roman n'est pas un roman d'aventures dystopiques comme on a pu l'entendre, non c'est un texte tout doux et philosophique qui parle de l'importance des arbres et de respecter la nature. Ode à l'écologie, il nous amène à apprécier la nature autour de nous, tant qu'il en est encore temps, et tout faire pour préserver l'environnement. Un livre au message important à travers la quête initiatique de Samaa. On ne peut que rapprocher l'histoire de celle du Petit Prince.
Ce texte se déroule lentement, lancinant, c'est voulu évidemment, mais je dirais que cela m'a quelque peu gênée au début de ma lecture, puis, on se laisse guider, par les mots, par le message. Un beau texte !
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Roman écologique, de par le livre en lui-même mais aussi par l'histoire où on y ressent que la nature est un thème qui touche Marie Pavlenko. On y suit Samaa qui vit avec son peuple dans un monde où la nature a disparu et ne reste plus que du sable.

Le thème principal est la nature, la préserver et d'y faire attention. Évidemment, j'ai aimé le sujet mais d'autres thèmes m'ont aussi plu comme le côté combattant et déterminé de Samaa. Elle veut devenir chasseuse mais ceci est réservé aux hommes. Elle poursuit son rêve et se bat pour y arriver. Ce que j'ai préféré aussi est la réflexion qu'on se fait tout au long de la lecture, on médite sur le monde, les créations comme Samaa avec l'eau. Beaucoup de beautés nous entourent qu'on ne fait parfois pas attention, par habitude de les voir mais on va plus s'émerveiller sur des choses inédites comme des cascades, volcans,... alors que si on prenait le temps d'observer, on se rendrait compte de ce qu'on a (Par exemple, je trouve impressionnant le changement de saison, les couchers de soleil, les toiles d'araignée,...)

Marie Pavlenko a su me séduire avec Je suis ton soleil et Un si petit oiseau, deux récits assez similaires par leur sens de l'humour mais toujours avec des sujets très intéressants.
Pour la sortie de Et le désert disparaîtra, j'ai eu la chance de pouvoir rencontrer l'autrice qui a pu nous en parler. Et en effet ce nouveau roman est totalement différent des deux précédents.
Avec cette histoire nous sommes plongé dans un univers qui pourrait fortement ressembler à notre futur, puisque le désert a tout recouvert, laissant la nature et ses arbres en voie de disparition et chassés par les hommes afin d'en tirer un bon prix pour survivre.
On suit donc Samaa, une jeune fille membre d'une tribu, qui rêve de devenir chausseuse d'arbre, une occupation réservée aux hommes. Cependant pendant son périple en quête de cette aspiration, elle se retrouve coincée dans un trou, un endroit qui va donner un tout nouveau tournant à l'histoire.
Il ne faut pas s'attendre à un récit bourré d'action avec beaucoup de retournements de situation. Ici on est plutôt sur une histoire de réflexion puisque ce sont les pensées de Samaa et sa capacité à prendre du recul sur l'humanité et ce qu'elle pense acquis, qui va donner tout son sens au roman. On nous met donc face à la question de l'écologie et nous implore de prendre en considération l'importance de la nature, son fonctionnement, et ce qu'elle apporte.
D'ailleurs Samaa s'avère être un personnage féminin très intéressant puisqu'elle ne se laisse pas faire, elle fait preuve d'une grande maturité et veut aller au bout de ses idées. Et ça fait plaisir.
Niveau écriture je suis toujours aussi fan du style de Marie Pavlenko, j'ai trouvé sa plume d'autant plus poétique dans ce roman.
Bref, encore une très bonne lecture, importante, forte en jolis messages et qui dépeint l'urgence du monde dans lequel on vit. J'ai adoré bien que j'aurais aimé avoir plus de pages à me mettre sous la dent !
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Dans un monde dystopique, Marie Pavlenko nous dépeint, dans un style contemplatif, un futur qui pourrait être notre réalité dans quelques années. L'aventure d'une jeune fille Samaa donne des pistes de réflexions sur le monde qui nous entoure et sur l'utilisation de nos ressources sur la Terre actuelle.

Le sable a recouvert la planète et les arbres qui persistent sont chassés pour de l'argent, pour acheter des vivres ensuite. Vivre dans un monde désertique. Samaa, jeune fille charismatique, veut devenir chasseuse, métier réservé aux hommes dans sa tribu. Elle s'accroche à son rêve et finit par les suivre en cachette. Sans expériences, elle se perd et se retrouve piégée avec le plus grand arbre qu'elle n'a jamais vu et une bête.
Débute alors, sa survie et des questionnements sur la nature, et la façon dont les hommes l'utilisent : nos anciennes connaissances peuvent apporter des réponses, retrouver nos gestes ancestraux peuvent aider la vie à reprendre sa place et prendre soin de la nature devient vital...

Et le désert disparaitra est mon premier roman de Marie Pavlenko. Portant sur un sujet d'actualité, l'autrice nous projette dans un futur apocalyptique où l'homme y "chasse" des arbres afin de survivre dans un monde aride et vide.

Samaa, jeune adolescente, vit dans une tribut avec sa mère et rêve de devenir chasseuse d'arbre afin de subvenir au besoin de sa tribu. Mais Samaa ne peut devenir chasseuse à cause de son sexe. Refusant de se plier au règle, elle décide de suivre les chasseur et ramener un arbre d'elle-même prouvant ainsi son aptitude à devenir chasseuse.
Mais voilà que Samaa se demande si couper les arbres est la meilleure manière de survivre? Serait-il possible que l'ancienne du village ait raison? Les arbres serait-ils nécessaires à la survit de l'homme?

Ayant lu « Je suis ton soleil » et « Un si petit oiseau » de Marie Pavlenko, j'étais curieuse de découvrir son roman qui sort du contemporain auquel j'étais habituée. Merci aux éditions Flammarion pour l'envoi.

J'ai eu la chance d'avoir les épreuves non corrigées lors d'un petit déjeuner en présence de l'autrice. Elle nous a donc présenté son nouvel ouvrage. Quoi de plus intéressant qu'avoir l'auteur devant nous, nous vendre son propre récit ?

Je savais d'avance qu'il était plutôt contemplatif et qu'il était question d'une jeune fille, d'écologie et de féminisme. Il faut savoir que j'ai vraiment du mal avec les romans contemplatifs. J'aime quand il y a de l'action, du bim bam boum, de la bagarre et des répliques qui tuent.

Forcément, je suis moins à l'aise avec ce format. Surtout qu'ici il est question d'un univers très similaire au notre, dans un futur plus ou moins proche où la nature est morte. La Terre est recouverte de désert et on chasse les arbres tellement ils sont peu nombreux.

Etant très friande de dystopies, j'avais envie d'explorer cet univers. On en a qu'un bref aperçu et je trouve ça dommage. Il y avait matière à développer et en faire quelque chose de chouette. Mais je comprends bien que ce n'était pas le but.

A travers l'aventure de Samaa, on comprend combien il est nécessaire plus que jamais, de prendre soin de la nature. Un livre qui vous convaincra définitivement de devenir l'écolo exemplaire. Et puis il faut le reconnaître, la plume de Marie Pavlenko c'est quelque chose.

En bref, je suis difficile à convaincre avec un roman contemplatif mais je reconnais que c'est un roman qui délivre un message fort à travers un personnage charismatique.
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En bref, Et le désert disparaîtra souffle des pistes pour réfléchir à l'utilisation des ressources de la Terre. le ton est à la fois tendre et brut. Il mélange les nuances sur fond de science-fiction. Mais le futur pas si lointain pourrait presque être une réalité si les gestes, les regards ne changeaient pas dans les années. Marie Pavlenko entraîne dans les pas d'une héroïne étonnante. L'aventure pousse à s'interroger sur le monde qui nous entoure.
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Je commence l'année 2020 avec une magnifique lecture. le désert disparaîtra, c'est le nouveau roman de Marie Pavlenko. On y retrouve sa plume poétique, mais le récit en lui-même est très différent de ce à quoi elle nous a habitués avec Je suis ton soleil et Un si petit oiseau.

Dans ce livre, nous suivons Samaa. Samaa est une fillette qui veut devenir chasseuse d'arbre quand les traditions de sa tribus lui promettent plutôt une existence à attendre que les hommes ramène de quoi nourrir tout le monde. D'emblée, l'autrice nous plonge dans la tête d'une jeune fille qui sait ce qu'elle veut, et qui refuse que sa vie soit définie en fonction de son genre, mais plutôt en fonction de ses capacités. Et ça, sincèrement, ça fait du bien. Surtout dans la littérature jeunesse.

Samaa part donc discrètement avec la caravane de chasseurs, mais va se perdre, et tomber dans une crevasse du désert implacable. Et c'est à ce moment précis, ce moment où elle est incapable de faire un pas de plus, que l'histoire du roman prend toute son ampleur.

Parce que, effectivement, il n'y a pas d'aventure rocambolesque dans Et le désert disparaîtra. Pas de quête semée d'embûches. Et pourtant… Toute la force de ce texte tient dans les réflexions sur que Samaa se fait, sa capacité à remettre en question les choses acquises, à redécouvrir les choses fondamentales qui nous paraissent évidentes et immuables aujourd'hui. le bruissement des feuilles d'un arbre, le goût de l'eau…

Et le désert disparaîtra, c'est un roman contemplatif qui nous met face à nos responsabilités quant à l'avenir que nous offrons à notre planète. Un rythme lent, circulaire, qui nous donne l'impression de ne pas avancer et qui pourtant met en exergue de façon criant l'urgence dans laquelle nous sommes face à la question de l'écologie. C'est un chant d'amour à la nature portée par une plume poétique et qui personnalisation chaque partie du monde.


Un livre implacable, important, qui se lit comme un vieux carnet de bord retrouvé dans les archives d'un futur qui sera peut être le nôtre.

J'ai absolu adoré ma lecture. Ce n'est pas un 5/5 car je l'ai trouvé finalement assez court, et j'ai trouvé quelques longueurs au début. Je suis émue de commence 2020 avec elle, et je ne peux que vous conseiller de foncer en librairie le 8 janvier.

Roman lu sur épreuves non corrigées reçues dans le cadre de mon partenariat avec Flammarion Jeunesse.
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Voilà un roman qui remet les pendules à l'heure !
On prend le problème à bras le corps. On oubli les problèmes de riches. On revient à la Terre, à la terre et ses déserts.
Tout à disparut. Mais malgré tout, il y a de l'espoirs. L'espoirs se trouve dans la connaissance du monde. Un retour aux basiques est nécessaire : planter des arbres. Réapprendre les gestes de bases de l'agriculture : on plante, on arrose ... et la vie revient !
Un message d'espoirs pour notre génération qui a tendance à se laisser aller... à regarder le monde disparaître ... Espérons ne jamais en arriver à la vie du roman !

Un gros coup de coeur pour ce roman qui tente d'ouvrir les yeux sur notre planète.