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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En octobre dernier, j'avais lu le second polar de l'autrice Michèle Pedinielli "Après les chiens" qui m'avait beaucoup plu. Celui-ci "Boccanera" est son premier. Je pensais me régaler autant, mais peut-être en attendais je trop ?
Je l'ai lu avec intérêt mais pas aussi avidement que son deuxième même si c'est un bon polar de qualité. L'héroïne est une quinquagénaire, Ghjulia Boccanera, surnommée par ses proches "Diou", sans enfant et avec une sacrée répartie. Elle est très sympathique, un peu/beaucoup frondeuse et terriblement humaine. Voilà pour le portrait.
L'histoire : Un jeune homosexuel se fait assassiner sauvagement. Il est riche et travail dans le monde de l'art. Est ce pour son argent, sa renommée ou pour sa sexualité qu'il est mort ?
Diou va enquêter coûte que coûte pour trouver le meurtrier à l'aide de Jo son ex qui est policier.
L'histoire se passe à Nice et si vous connaissez bien cette ville vous allez vous régalez. Les descriptions des différents quartiers y sont bien croqués.
Un polar de bonne facture.
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C'est Diou qui nous raconte oui Ghjulia Boccanera (faut dire Dioulia ou Diou tout court) la détective privée . Une quinquagénaire, divorcée, un brin rebelle, mais totalement bienveillante, vivant avec Dan son coloc. Une femme de coeur avec qui j'aimerais bien prendre un café.
Les services de Diou seront requis par un jeune homme dont le compagnon est mort. Une mort que la police a qualifié de mort par jeu sexuel, justification qui ne fait aucun sens pour ce beau jeune homme , Dorian. Puis, Dorian lui même deviendra une victime, Diou sera agressée en rentrant chez elle et on prendra pour cible un capitaine de police... ça en fait, disons, beaucoup.
C'est donc un récit haletant, il se passe toujours quelque chose et les promenades auxquelles nous sommes conviés dans le vieux Nice sont délicieuses. C'est un plus pour ce récit, ce cadre enchanteur avec sa vie de quartier, ses amitiés forgées au café du coin, ses habitants qui sont là depuis toujours, cette langue fleurie, cette identité propre. Mais au-delà des beautés du lieu, Michele Pedinielli n'hésite pas à dénoncer les "phobes" de tout. Elle le fait sans complaisance, plutôt avec véhémence. C'est aussi, malheureusement, un récit sur les malversations, les tricheries , les magouilles pour que celui-ci ou celui-là en ait toujours plus au détriment des autres, toujours. Et donc, j'ai aimé me promener à Nice et j'ai aimé côtoyer Diou, cette belle humaine.
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Les romans de Michèle Pedinielli m'ont tout de suite attiré . Les histoires tiennent la route comme les scénarios qui ne manquent pas de consistance comme de rythme. Mais ce qui fait que l'on plonge aussitôt dans les romans de l'auteure d'origine corse , c'est la qualité de ses personnages et notamment celui de son héroïne, Ghjulia Boccanera.
Une détective privée doublée d'une femme au caractère bien trempé qui ne lâche pas le morceau malgré les difficultés. Il est vrai qu'elle peut compter sur l'aide bienveillante de certains enquêteurs mâles de la Brigade Criminelle niçoise avec qui elle possède quelques accointances et pas seulement parce qu'ils sont d'origine corse comme elle.
Dans ce roman, elle va enquêter à la demande d'un jeune homme qui a découvert son compagnon assassiné, un certain Mauro Giannini, ingénieur dans une importante société de travaux publics internationale.
Une enquête qui va mener notre enquêtrice de choc dans les milieux interlopes homosexuels niçois avant que ses investigations s'ouvrent sur de nouveaux horizons beaucoup plus troubles , rebattant ainsi les cartes des suspects potentiels.

Ce livre est mon deuxième de l'auteure après « La patience de l'immortelle » et il offre autant de vitalité que le précédent. Enfin cette vitalité c'est à “Diou“ Boccanera que ce roman le doit essentiellement. Un personnage plus vrai que nature avec ses défauts et ses moments de faiblesse mais qui ne déserte pas une enquête en cours quand elle s'est engagée auprès d'un client. Elle va jusqu'au bout ! J'ai également beaucoup aimé la tonalité de ce polar qui sait parsemer quelques notes d'humour aux bons endroits. Enfin c'est cette humanité crevant les pages qui offre ce petit plus qui fait la différence. Une femme qui respecte les différences qu'elle soient d'origine sexuelle ou religieuse. Dans le même esprit je n'oublie pas de mentionner ce second rôle qui prend la forme d'un papy , voisin de palier de Ghjulia, qui perd parfois la boule et la notion du temps mais qui ne manque pas de ressources ….
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Je ne suis absolument pas objective ! Niçoise, habitant l'est de la ville, connaissant par coeur les dédales des rues décrites par Michèle Pedinielli - ayant eu pour prof d'histoire Mme Dupont :) - j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette héroïne d'un polar très bien mené.
Ghjulia – Diou – Boccanera, la presque cinquantaine, est détective privée. Elle vit Place St François, au coeur du Vieux-Nice, petit village dans lequel elle a ses habitudes. Elle est sollicitée par Dorian, dont l'amant Mauro Giannini vient d'être assassiné. Pour la police, il s'agit d'un jeu sexuel qui aurait mal tourné. Mais le jeune homme sait que c'est impossible, le couple devait se marier et partir aux Etats-Unis.
Voilà Ghjulia embarquée dans une enquête qui va la mettre elle, et ceux qu'elle aime, très en danger.
Des dialogues savoureux, des personnages hauts en couleur, un suspense tenu jusqu'au bout, des réflexions sans concession pour les politiques locaux, c'est assez jubilatoire ! Un polar qui se dévore et donne envie de découvrir les autres aventures de Boccanera.
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Je suis en train de me faire la petite serie Boccanera de Michele Pedinielli.
C'est du court, c'est imagé concis bien ecrit.
Ca se passe a Nice. Comme Izzo se passait à Marseille.
Plus dans le genre Melenchon que Ciotti. Et c'est parfois un chouîa barbatif.
Cela devrait te plaire si tu ne connais pas deja.
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Mon père m'a fait découvrir à travers ce roman, cette série de polars, menée tambours battant par Ghjulia Boccanera, détective privé. Nous sommes plongés dès les premières pages dans les rues de Nice. Ceux qui connaissent, apprécieront le cadre. Ça me change beaucoup de ce que je lis d'habitude et ce n'est pas plus mal. L'enquête est intéressante, il y a des rebondissements. de plus, j'ai apprécié la touche humoristique.
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Je vous propose la lecture d'un bon polar dont l'action se déroule dans le sud-est de la France. Il est parfait pour passer une agréable soirée, ou lire en vacances, ou encore durant un week-end, enfin, si ça vous tente...
Ghjulia Boccanera, que tout le monde surnomme Diou, vit dans le vieux Nice où elle travaille comme détective privée. D'origine corse, elle est très attachée à cette ville, tout comme à son indépendance. Elle vit en colocation avec Dan, aime boire du café et parcourir les ruelles de son quartier, en courant ou sur sa vespa, selon l'humeur du moment et la durée de ses insomnies.
Un jour, Dorian Lasalle, un tout jeune homme vient lui demander d'enquêter sur la mort de Mauro Giannini, son compagnon, un riche ingénieur retrouvé étranglé dans sa maison. Pour lui, il ne peut s'agir d'un jeu sexuel qui a mal tourné, comme le sous-entend tout de suite la police. En effet, son compagnon était fidèle, et tous deux devaient se marier avant de partir en Amérique.
Dorian Lasalle parait tellement sincère que Diou accepte d'enquêter. Mais voilà que Dorian lui-même est retrouvé étranglé et qu'avant de l'étrangler, il paraît évident que son bourreau l'a torturé.
L'enquête s'emballe quand Diou découvre que l'assassin cherche à s'en prendre aussi à elle. Il ne s'agit donc pas d'un règlement de compte dans le milieu gay.
Malgré le danger qui la guette, Ghjulia va tout faire pour découvrir le fin mot de l'histoire...

Voilà un premier roman réussi, que j'ai lu presque par hasard, sachant que l'intrigue se déroulait dans le Vieux Nice où je voudrais retourner un jour. Bien entendu, cette enquête est un prétexte à visiter les lieux !
Le lecteur découvre une héroïne à part, qui ne se prend pas au sérieux, brave le danger avec insouciance, et tient à son indépendance quitte à se sentir parfois bien seule. Ghjulia a un caractère bien trempé mais est capable d'auto-critique ce qui nous la rend particulièrement sympathique. le seul bémol, c'est que j'ai trouvé que parfois elle usait un peu trop de mots grossiers, mais dans le cadre d'un polar...ça passe.
J'ai adoré quand elle raconte ses souvenirs de jeunesse. La scène avec son grand-père, dans laquelle elle décrit tout le rituel mis en place, pour aller pêcher des gobis, m'a profondément émue car elle m'a rappelé une scène similaire dans un autre lieu, le Brusc, où j'ai vécu la même chose ou presque, avec le mien...il y a tant d'années à présent.
Le lecteur découvre aussi tout un panel de personnages qui vont l'aider dans son enquête. Ils font tous très "couleur locale" si je puis dire. Ainsi en est-il de Jo, son ex, un flic toujours prêt pour elle, d'Amédée son voisin, et de Dan son colocataire, frère et ami, roi de la nuit...
Le roman est bien ficelé et se lit rapidement. C'est bien vrai que dès le départ j'avais deviné les motivations du tueur, sans deviner cependant tous les détails, mais l'auteur a su jeter le doute sur mes hypothèses et me tenir en haleine jusqu'au bout.
C'est un livre à la fois grave, car il aborde des thèmes comme le racisme, l'homophobie, la violence...et léger par le ton employé.
J'ai aimé l'humour distillé dans les pages (cf la scène mémorable avec Emiliano et les lacets des Docs Martens...) et la complicité que Ghjulia sait entretenir avec ses proches. Partager un café avec eux ou une portion de socca a été un vrai plaisir.
J'ai aimé les nombreuses références cinématographiques, à Pagnol en particulier entre autre, qui étayent le roman tout comme la balade dans les rues du Vieux Nice. J'ai aimé aussi apprendre des détails sur les personnages célèbres qui au fil des rues et des places, nous racontent l'histoire de la ville.
En fait, j'ai tout aimé et passé un très bon moment de lecture. Je ne vous en dirais pas davantage pour ne pas spoiler l'intrigue !
Bonne lecture !
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Si l'on excepte deux chapitres en italique non numérotés qui mettent en scène une courtière en immobilier, cette histoire est racontée à la première personne par Ghjulia Boccanera, détective privée. Au fait, prononcez Dioulia, ou même Diou tout court, c'est encore mieux.

Dan, son coloc qui connaît tout et tout le monde à Nice, a parlé d'elle à Dorian. le jeune homme vient la voir et lui propose une belle somme pour retrouver le meurtrier de son compagnon découvert étranglé dans son appartement. Il ne fait pas confiance à la police : les flics croient à un jeu érotique qui aurait mal tourné. Diou commence donc à enquêter à son tour et un second meurtre confirme ce qu'elle pense déjà : il ne s'agit pas d'un accident. Un crime homophobe, alors ? Faut voir… Elle collabore avec Jo, son ex-mari policier, mais les conclusions qu'ils tirent des éléments de l'enquête divergent souvent. Diou fait partie de ces nouvelles figures de femmes qui débarquent dans le polar depuis quelque temps. Elles ne sont plus très jeunes, pas spécialement belles, pas forcément infaillibles, et elles assument leurs faiblesses, leurs manques, leurs névroses et leurs ratages sentimentaux ou autres ! Voilà un personnage sympathique : une femme bien dans ses Doc Martens, libre de tout préjugé, autant qu'on peut l'être du moins, ouverte aux autres, compatissante, dont on comprend qu'elle a subi quelques coups durs, à commencer par la séparation d'avec Jo : il voulait des enfants, elle non, et ce n'est pas négociable.

J'ai bien aimé ce premier roman même si je n'ai pas trouvé l'enquête particulièrement bien ficelée. L'intérêt est ailleurs, me semble-t-il. Dans le personnage de Diou, je l'ai dit, mais aussi dans plusieurs personnages secondaires bien campés en peu de temps : Dan qui semble posséder des qualités semblables à celles de Diou, Dorian qui se bat pour connaître la vérité, monsieur Bertolino qui n'écoute que son courage, la famille syrienne qui fait preuve d'une remarquable résilience, et d'autres encore. J'ai bien aimé aussi la présentation de la ville de Nice, les balades dans la vieille ville, les mots de nissart parsemés au fil du texte, les considérations sur la ville qui change, etc. Mais ce que j'ai préféré, c'est le ton ! Ironique, mordant, décalé, bref, un plaisir ! Je lirai le prochain.
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Auteur rencontrée au Festival international des littératures policières de Toulouse en octobre. Un premier roman. Il ne m'en fallait pas plus pour m'intéresser à ce polar qui entraîne le lecteur dans le vieux Nice, ville natale de Michèle Pedinielli.
Voici une histoire qui commence comme tout bon polar qui se respecte par un meurtre. Crime sexuel qui touche le milieu gay ou pas? La détective c'est Boccanera, la cinquantaine déjantée et désenchantée. Elle est engagée par un jeune homme qui va être assassiné à son tour. Elle va mener l'enquête à ses risques et périls et remonter jusqu'au coupable. Cette femme a un sacré tempérament et...des failles, ce qui la rend d'emblée sympathique. On la suit donc jusqu'au dénouement final.

Le livre est facile et très agréable à lire. Des phrases courtes, un ton ironique qui se détache des scènes d'action. Un rythme soutenu qui va crescendo. Plusieurs personnages gravitent autour du personnage principal, plutôt bien cernés et haut en couleurs qui donnent une saveur supplémentaire au roman. De facture assez classique et chronologique, on a cependant affaire à un bon polar au style vif qui respecte les invariants du roman policier: meurtres, intrigue sous forme d'enquête, mobile et coupable. Et qui n'a d'autre but que nous distraire en jouant avec les codes: pas un détective mais une détective courageuse et plus toute jeune, Nice en toile de fond que l'on découvre comme si on se baladait dans les ruelles et les quartiers typiques, un ancien compagnon dans la Police, un peu de sexe, un mobile qui sent la magouille autour d'un chantier important, des documents compromettants... Un cocktail trépidant.

Pour un premier roman c'est réussi et il est fort à parier que le style va se bonifier avec le temps! J'ai aimé.
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Voici un bon polar qui se déroule à Nice et dont l 'héroïne et enquêtrice est Djoulia"( vous comprendrez en lisant)Boccanera, d' origine corse. Femme libre, plutôt de gauche, elle partage son appartement avec un ami homosexuel et a ses entrées dans la police locale ayant été la compagne du commissaire Santucci avec lequel elle est d 'ailleurs restée en très bons termes. L' enquête qui porte sur la mort d' un couple d homosexuel est menée tambour battant dans une ville, Nice, décrite avec amour-ses quartiers,ses habitants "colorés "- le tout mâtinée d' ironie. On ne s ennuie donc pas du tout et on passe donc un très agréable moment de lecture avec la détective " Djoulia",personnage que je suivrai bien volontiers lors de ses autres enquêtes .
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