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Un scénario à réserver aux amateurs de Rambo...

Le héros est un jeune homme, ex-militaire, qui garde ses émotions pour son père décédé. Il multiplie les conquêtes féminines et fait du vélo et du kayak pour se tenir en forme. Avec lui, on parcourt les rues de Washington dont l'auteur prend le soin de mentionner tous les noms. Véritable héros de cinéma, l'enquêteur peut tuer sans remords comme il l'a fait en Irak, mais vaincra habituellement contre des ennemis, même supérieurs en nombre (heureusement, c'est bien connu que les méchants tirent mal...)

Je n'ai pas pas été convaincue par cette prose superficielle et son intrigue peu vraisemblable. Dommage!
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Une balade dans la nuit|George Pelecanos|272 pages |Calmann-Lévy|2013
George Pelecanos est né en 1957 à Wahsington et j'avoue que l'idée qu'un homme plus vieux que ma mère écrive certains passages très intimes m'a un tout petit peu mis mal à l'aise. Mais bon, il faut se jeter à l'eau!; -)
L'histoire, ce sont des gamins qui s'attirent des ennuis (vol de voitures, etc…)
Un avocat super friqué, et le papa d'un des voyous, Hawkins, vont innocenter tout ça ou essayer…
Constance c'est un peu la « james bond girl » de ce livre… Il s'agit de la fille qui se fait caresser par Lucas, le protagoniste (Rappelez-vous, l'avocat ; - ) )… D'ailleurs il est vrai, on se croiraient dans un vieux James Bond !! : -)
« J'aime l'action. C'est mon truc. »
On pourrait dire « sexe, drogue et rock & roll » !! Càd mieux que ce que je pensais. Quand je lisais des manuscrits en ME j'avais eu le coup de coeur pour un auteur au style similaire.
Page 24 à 26 ; du (bon ) Q !!
La guerre en Irak… Cela me parle moyen j'étais tout petit…
Mais Lucas est aussi un receleur… Il prend 4% sur les objets volés… Colis de drogues, etc… Vive les ennuis…
C'est un bon livre, cependant pas non-plus de ceux où l'on savoure les moindres détails.
P.122 = Quelques longueurs…
Mais des bonnes tournures ; ).
Un défaut ? Un peu trop centré sur un seul personnage.
Le propos est pas mal porté sur la religion. Surtout en deuxième partie.
C'est bien, cela dit ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
Une « morale » axée sur l'alcool. Comme un bon roman d'espionnage quoi… Allez le lire je l'ai trouvé drôlement sympa même si je mets que 4/5.
Ciao !
Charles.
Until next time!! 😝
👋🏻...
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George Pelecanos a participé à l'écriture d'une série que j'ai beaucoup aimée : " The wire". On retrouve un peu de cet univers dans ce court roman. Spero Lucas est un jeune homme de 29 ans d'origine grecque, il s'est engagé dans les marines en Irak et depuis son retour à Washington il pratique la profession d'enquêteur pour un avocat.
Il se retrouve mêlé à une affaire de trafic et revente de marijuana.
C'est assez bien écrit, il y a des descriptions très détaillées de la ville mais pas vraiment de suspense et, bien qu'il tente de rendre son héros touchant ou sympathique avec son comportement pour sa mère ou son père, moi je ne l'ai pas apprécié, aucune moralité.
L'aspect intéressant de ce roman c'est la description d'une ville américaine de nos jours mais le côté intrigue est décevant, je trouve. Mais c'est juste mon avis.
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Spero Lucas est un bon fils , un bon frère , au retour d'Irak (qui l'a lesté de quelques souvenirs pesants et d'une aptitude à la violence) , il travaille comme enquêteur auprès d'un avocat . Une affaire de trafic de drogue l'amène de fil en aiguille à travailler en solo pour son propre compte mais à ses risques et périls . On retrouve la sèche précision et le rythme du scénariste de The Wire dans cette histoire menée grand train. Les personnages sont bien tracés , souvent ambigus , le livre se dévore. Un bémol :la manie des auteurs américains de placer en jet continu le nom des marques de vêtements , de nourriture , de clopes … Société de consommation , quand tu nous tiens…
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Je ne saurais pas dire pourquoi les personnages de ce roman n ont suscité en moi qu un intérêt relatif.Je n ai eu aucun affect avec eux.Il est vrai que le milieu dela drogue n est pas celui qui me donne le plus envie de lire une histoire.
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Spero Lucas, ancien marine reconverti dans l'investigation privée est contacté par Anwan Hawkins, trafiquant de marijuana qui, depuis sa prison, voit sa nouvelle filière d'approvisionnement court-circuitée et ses colis disparaître.

Comme souvent chez Pelecanos, l'intrigue tient en quelques mots. Essentiellement parce qu'elle n'est que prétexte à raconter non pas une histoire, mais une ville, Washington, toujours, et un personnage. C'est ce qui à fait le charme très particulier de cet auteur mais aussi, plus récemment, sa faiblesse avec une grande tendance dans ses derniers romans à se montrer répétitif et à verser dans un sentimentalisme un peu artificiel et lassant.

C'est donc avec une certaine appréhension que l'on abordait ce nouveau roman, en même temps qu'avec l'espoir de retrouver le Pelecanos qui nous avait emballé avec les enquêtes de Nick Stefanos, de Dereck Strange, de Terry Quinn ou la vie de Dimitri Karras.
Force est de constater que le pari est en partie tenu avec cette Balade dans la nuit qui nous fait retrouver avec plaisir les rues de Washington et découvrir un nouveau personnage, apparemment amené à revenir, à la fois attachant et complexe.
Hanté par la violence de la guerre, entouré d'amis vétérans portant les séquelles physiques et psychologiques des dernières guerres menées par l'Amérique, Spero Lucas se révèle bien moins lisse qu'il n'y paraît, guidé par des principes, certes, mais qui n'hésite pas non plus à s'arranger avec sa conscience lorsqu'il tend à aller à leur encontre. Un personnage qui fait aussi des choix qui ne sont pas forcément les bons et se trouve forcé de les assumer. Bref, un de ces héros dont Pelecanos a le secret et dont on se demande, roman après roman, si sa chute est inéluctable où s'il arrivera à s'agripper à quelque branche en cours de route.
Certes, l'indéfectible pessimiste lecteur de romans noirs pourra regretter encore une certaine tendance chez l'auteur à chercher à émouvoir le lecteur avec des ficelles un peu grosses et une propension à vouloir à tout prix protéger ses personnages là où, il y a quelques romans de cela, il nous surprenait en les malmenant sans vergogne ou, même, en les envoyant à la mort. Mais on oubliera pas qu'il inaugure là une nouvelle série et qu'il y a fort à parier que les choix que commence à faire Spero Lucas dans Une balade dans la nuit auront des répercussions dans les prochains volumes qui lui seront consacrés.

C'est donc avec plaisir que l'on retrouve un Pelecanos en forme, qui semble retrouver peu à peu sa créativité et surtout sa capacité à jouer sur la complexité des personnages plutôt que sur le sentimentalisme facile et un peu grossier. le plaisir aussi de cette façon qu'a l'auteur, en quelques mots ou en quelques dialogues bien sentis, de nous faire découvrir sa ville et de donner de l'épaisseur à son roman. On espère plus maintenant que de le voir confirmer tout cela, en encore mieux, dans son prochain livre.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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George P. Pelecanos, né en 1957 à Washington, est un écrivain et scénariste américain, auteur de romans policiers. Il amorce une carrière de romancier en 1992 par l'écriture de romans dont le personnage principal est Nick Stefanos, un Grec de Washington qui travaille parfois comme détective privé puis, en 2001, une nouvelle équipe de détectives privés, Derek Strange et Terry Quinn. Une Balade dans la nuit (2013) est le premier du cycle Spero Lucas.
Washington. Anwan Hawkins dirige un trafic de drogue depuis sa cellule de prison ; jusqu'à ce qu'un premier colis lui soit dérobé. Par l'intermédiaire de son avocat, il engage Spero Lucas, enquêteur du juriste depuis son récent retour d'Irak, pour retrouver le colis qui coûte un paquet…
Un gros méchant Ricardo Holley et son fils Larry, flic ripou, des gros bras avec de petites cervelles, des témoins malheureux d'avoir vu ce qu'il ne fallait pas voir, un enquêteur porté sur les femmes, « Son père lui avait dit un jour : « Ne laisse passer aucune occasion » et le fiston aimait bien son papa, etc. A chaque fois ça m'ennuie de résumer ce type d'ouvrage car en quelques lignes, sans tout vous dire pour ne pas vous gâcher la lecture, j'ai l'impression de répéter toujours la même histoire. Pour être clair et sans ambiguïté, l'intrigue reste pourtant très agréable à suivre. Voilà qui est dit.
Et comme d'habitude, une fois encore, c'est l'écriture qui fait le tri entre les bons et les mauvais polars. George Pelecanos connait son boulot, ce qui fait de ce bouquin, mieux qu'un vulgaire roman policier, un bien bon roman. Au début, le temps de m'y faire et de comprendre sa démarche, je me suis pas mal agacé du style de l'écrivain : une avalanche de détails superflus au premier abord, comme ces marques commerciales citées à tout bout de champ, limite placement de produits ; ou bien ces précisions géographiques exagérées, pour chaque déplacement dans la ville, les noms des rues ou des carrefours sont énumérés, pire qu'un GPS en folie !
Puis la logique m'est apparue. le roman est prétexte à une sorte de reportage sociologique sur Washington, d'où cet aspect journalistique parfois. On côtoie la société en marge de la ville, ses démunis, les toxicos ou les vétérans désoeuvrés à leur retour des lieux de guerres. Les marques commerciales symbolisent notre époque en tape à l'oeil et le maillage routier de la capitale américaine met Washington en valeur, en faisant un personnage à part entière.
Le roman intègre aussi de bien belles choses comme cet attachant personnage d'Ernest, un jeune garçon élevé par une mère célibataire, rêvant de faire des études de cinéma. Et plus largement, il y a la notion de famille et de rapport père/fils, Spero Lucas qui se rend régulièrement sur la tombe de son père et s'intéresse de près aux projets du jeune Ernest, à moins, en plus conflictuel qu'on évoque les rapports familiaux chez les Holley…
Tout cela nous donne un bouquin épais en contenu et un polar beaucoup moins formaté que d'autres. Une bonne lecture.
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Au cours de sa carrière, Georges Pelecanos a beaucoup pratiqué — avec talent, il faut bien le reconnaître — les personnages récurrents et les romans se déclinant en série de trois ou quatre épisodes. Il s'était un peu écarté de ce schéma ces derniers temps (depuis Drama City, 2007) pour nous livrer des récits du type "one shot". Il revient aujourd'hui avec le premier volet d'une nouvelle série qui met en scène le personnage de Spero Lucas.

Spero Lucas est un ex-marine qui a connu les campagnes d'Irak et qui, de retour à la vie civile, s'est reconverti en enquêteur. Il vit en solitaire, mais garde une attache solide avec les membres de sa famille. On ne sait pas vraiment si Spero est blanc ou noir — il faudra d'ailleurs attendre quasiment les deux tiers du roman pour avoir une certitude — et au fond, Pelecanos nous fait bien comprendre que c'est sans importance. Il est en enfant adopté par un couple d'origine grecque qui reste très lié à sa mère adoptive depuis que son père est décédé, de même qu'à son frère Leo, lui aussi adopté. Ces deux-là sont ses repères, sa famille.
Sur son séjour en Irak, sur la guerre qu'il a mené, Spero, tout comme ses anciens camarades de combat, reste silencieux. Il est des souvenirs qui ne se partagent pas, ou seulement en silence avec ceux-là mêmes qui les ont vécus.
Pelecanos effleure à travers Spero les reconversions difficiles de ces combattants, comment ils sont pour certains en constant décalage, déphasé, incapables de reprendre pied dans la réalité américaine.
Spero a choisi une réinsertion en demie teinte : enquêteur pour un avocat pénaliste le jour, enquêteur à son propre compte pour une commission de 40% la nuit. Spero joue avec ses propres règles, son propre code, ni tout à fait dans la légalité, ni tout à fait en dehors. Un soldat sorti du rang…

Comme souvent chez Pelecanos, l'intrigue en elle-même tient en quelques lignes.
Après avoir sauvé du procès un adolescent voleur de voiture en décrédibilisant la déclaration du flic qui l'avait arrêté, Spero est contacté par le père de ce dernier, Anwan Hawkins, notoire dealer actuellement derrière les barreaux. Cet homme-là, qui a confié ses affaires à ces jeunes bras droits et se fait livrer sa "marchandise" par FedEx, s'est fait voler récemment quelques "colis". Moyennant ses incontournables 40%, Spero est chargé de retrouver les paquets disparus, ou au moins l'argent qu'ils représentent.
L'enquête amène vite les soupçons sur les adjoints d'Hawkins, Tavon Lynch et Edwin Davis, mais lorsque les deux sont retrouvés assassinés, Spero comprend qu'il a affaire à du plus solide. Et du plus méchant…

Washington est une nouvelle fois au coeur du récit. Les descriptions des pérégrinations de Spero Lucas sont incroyablement précises, au point qu'il est possible de suivre aisément ses itinéraires, voire de retrouver les endroits qu'il fréquente :

« (…) il décida d'aller se promener. Il aurait pu prendre à l'est jusqu'à Crestwood, le joli quartier autour de la 16e Rue, où vivait le maire et où le taux de criminalité était faible. Mais en quittant la maison, il se dirigea vers l'ouest, remonta Colorado Avenue vers la 13e, traversa à la nuit tombée le terrain envahi de mauvaises herbes de Fort Stevens Park, puis le parking sombre de l'église méthodiste Emory pour finir par descendre les marches menant à Georgia Avenue. »

Pelecanos crée avec Spero Lucas un personnage qui est à la frontière des univers qu'il a pris l'habitude de mettre en scène. C'est un pur produit de Washington, ni noir, ni blanc, ni immigré, et pourtant un peu de tout cela à la fois ; il navigue à la frontière de la légalité tout en respectant une sorte de code d'honneur qui lui est propre. Comme depuis plusieurs roman, le rapport père-fils est également une des clefs du récit, décliné ici sur deux versants : père présent même si pas biologique avec Spero ; père absent quand bien même biologique avec Larry Holley. Et puis il y a cette guerre si marquante et pourtant indicible, cette période de sa vie qui construit Spero tout en le détruisant et lui donne l'étoffe d'un personnage suffisamment ambigu pour être suivi de près.

Sans aller jusqu'à penser que Georges Pelecanos renoue (avec) les ficelles qui ont fait son succès, on peut penser que le personnage de Spero Lucas est à même de donner à son auteur quelques belles pages et que cette Balade dans la Nuit de Washington ne sera sans doute pas la dernière.
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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Mon ami Pelecanos

George Pelecanos est un ami !
Souvent, je pense comme lui, je vis comme lui ! Comme lui, j'aime le jazz et les musiques en général, j'aime les polars, j'aime le cinéma -notamment les classiques, j'aime boire un bon verre de bière dans un bar, j'aime la bonne nourriture traditionnelle et j'aime les gens.
Pelecanos est un de mes auteurs préférés et ce roman est de la bonne veine du premier washingtonnien de ma liste. Bientôt, je connaîtrai les rues de Washington par coeur, d'Est en Ouest mais je ne deviendrai certainement pas un ancien de l'Afghanistan comme Spero Lucas pas plus que du Vietnam ou de l'Irak ni de la 1ère guerre mondiale ! Je ne m'intéresserai pas non plus aux voitures ni au base-ball et je ne m'intéresserai encore moins aux armes … mais j'aime ce grec immigré US (une grosse différence avec le wallon que je suis pourtant) passé aux States et diluant sa grecquitude dans ses romans ! Spero, le nouvel héros de Pelecanos est mal embarqué dans cette affaire d'enquête où la drogue et l'argent sont les principaux protagonistes mais il s'en sort -heureusement pour le lecteur car nous attendons "les nouvelles aventures de Spero Lucas" (à Washington)!
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Spero Lucas, ancien marine de 29 ans, est chargé par l'avocat de Washington qui l'emploie d'enquêter sur la disparition d'un colis de drogue appartenant au dealer emprisonné, Anwan Hawkins. Détournant comme d'autres trafiquants les services de suivi de colis en ligne, Tavon et Edwin, deux homme d'Hawkins, devaient réceptionner ce paquet mais prétendent l'avoir perdu.
ça faisait un bout de temps que je n'avais pas relu un Pelecanos et j'avais presque oublier comment cet auteur arrive à nous immerger en quelques phrases dans son intrigue. On est tout de suite captivé, emprisonné dans l'ambiance lourde que Pellecanos nous impose.
C'est totalement prenant, c'est noir à souhait.
Il décrit un univers où tous les protagoniste doivent se battent pour assurer leur survie.
Berf...Chez Pelecanos, rien est à jeter.
Vite que je retrouve du temps pour me replonger dans son monde totalement assombri par une nature humaine corrompue et pervertie

Lien : https://collectifpolar.com/
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