Lire ces chroniques déjà anciennes en temps épidémique met d'autant plus en lumière l'absurdité, l'inhumanité du système voulu par l'État de l'hôpital entreprise. Il y a près de 15 ans, les urgentistes dénonçaient déjà le manque de postes et de moyens... Ceux qui restent sont d'autant plus admirables et méritants. La présidence n'en prend conscience qu'en temps de crise majeure...
Ce qui ressort aussi de cette lecture, c'est la détresse, la solitude, l'abandon, d'un grand nombre de personnes âgées. Mais aussi la flamme de vie qu'il peut encore y avoir chez les plus de 80 ans !
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Bravo Monsieur Pelloux pour votre courage.
En effet, il en faut beaucoup pour oser nous dépeindre la situation des urgences dans les hôpitaux français.
Toute personne, ayant eu besoin d'accéder à ces services, doit avoir rencontré l'attente insupportable avant une prise en charge médicale, les couloirs encombrés de brancards, les malades qui se plaignent épuisés par la souffrance et l'attente...
Quant à la mutation de l'hôpital, et aux divers plans élaborés par les divers ministres qui se sont succédés, il est certain que nous sommes très mal informés.
Nous entendons régulièrement parler de fermetures de lits, de suppression des petites et moyennes maternités mais quelle vérité derrière ce qui nous est connu?
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Dommage que l'on y trouve trop de revendications syndicales, même si elles sont "justifiables "
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