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Citations sur Cessons de tuer la terre pour nourrir l'homme !: Pour.. (10)

À l’instar des produits de la culture, ceux de l’agriculture ne sont pas des biens marchands comme les autres. Ils sont vitaux, et leur carence porte directement atteinte à la vie. À l’heure où prévalent sur la planète la mondialisation financière et la tyrannie des marchés, le retour à d’autres valeurs s’impose. Il s’inscrit dans ce nouvel humanisme auquel chacun aspire, fondé sur un rapport harmonieux de l’homme et de la nature et sur une étroite solidarité des humains entre eux.
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Le potager est un bel exemple de biodiversité : légumes et fleurs s’y côtoient en de multiples combinaisons. Mais la biodiversité jardinière n’est plus l’expression libre des forces de la nature. Elle est le fruit du travail de l’homme qui, par son expérience et sa pratique du jardinage, parvient à développer à son profit les interactions que Haeckel appelait « amicales » dans sa définition de l’écologie. Aux forces de la nature s’adjoignent celles de l’esprit humain visant, par un long et patient travail d’apprivoisement et d’humanisation, à organiser les plantations pour nous les rendre proches et fécondes. Tel est l’objectif de l’agriculture et du jardinage.
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Les pesticides ne sont pas seulement dans les champs ; ils sont aussi dans nos jardins, et même dans nos maisons ! Ils passent du jardin à la maison et s’y accumulent. Tel produit si efficace pour éliminer les mauvaises herbes du gazon va s’insinuer promptement dans nos habitations. Le chien ou le chat peuvent être les vecteurs de ces transferts. Leurs pattes et leurs poils s’imprègnent de molécules indésirables qui n’épargnent ni nos vêtements, ni nos souliers. Les enfants qui vont du jardin à la maison en de nombreux allers-retours sont aussi des vecteurs efficaces. Et c’est sans oublier les pulvérisations contre les poux, les mouches, les moustiques, les punaises, etc.
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La « révolution verte » a été une vraie révolution, et il serait irresponsable d’en contester les résultats. Les rendements ont augmenté, les famines ont reculé. Mais, pour nourrir le monde, il faudra revoir les mécanismes d’échange des denrées alimentaires, aujourd’hui soumises aux dures lois du marché qui enrichissent les intermédiaires, appauvrissent les producteurs et pèsent sur les consommateurs.
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On pourra donc se passer un jour de pesticides. Il suffira d’apprendre à jouer avec la nature, à s’allier aux forces qui agissent en son sein, et à cesser de lui faire la guerre. Ce retournement de point de vue s’inscrit parfaitement dans les valeurs de l’écologie.
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Ne bousculons pas trop la nature, et songeons qu’un des critères de bonne santé, pour une ruche, c’est une bonne reine, un bon apiculteur… et pas de pesticides !
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En prélevant une part du miel collationné par les butineuses, les humains ont détourné à leur profit un processus de production naturel. Le miel était jusqu’au Moyen Âge le seul aliment sucré. Le sucre était alors une épice rare, chère, présente sur les seules tables nobles. Le commun des mortels n’y avait pas accès. Il a fallu attendre que les Arabes implantent en Cyrénaïque, l’Est libyen, la canne à sucre en provenance de l’Inde, pour qu’à la Renaissance le sucre commence à se démocratiser et à apparaître sur les tables moins huppées.
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On l’aura compris, les pesticides sont partout et nous ne pouvons leur échapper. Comme le dit un vieil adage de l’Inde : « Ni dans l’herbe, ni au milieu de l’océan, ni dans la profondeur des montagnes, ni en aucune partie du vaste monde il n’existe de lieu où l’être humain puisse échapper aux conséquences de ses actes. »
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Cette révolution est le fruit d’une reconversion des industries de guerre développées lors des deux conflits mondiaux de la première moitié du xxe siècle. La première avait vu l’Allemagne se doter d’importantes usines chimiques fabriquant les nitrates indispensables à la production des bombes. Qu’allait-on faire de ces usines après la guerre ? On décida de poursuivre la fabrication de ces fameux nitrates en les destinant désormais à l’agriculture pour l’amendement des sols (engrais). Les quantités utilisées ne cessèrent de croître : alors qu’au début les moyennes variaient entre 20 et 30 kilos d’azote à l’hectare on en est arrivé aujourd’hui à dépasser parfois les 200 kilos. Les rendements évoluèrent parallèlement pour atteindre les 80, parfois les 100 kilos de blé à l’hectare.
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Dans alchimie, il y a chimie. Alors que la grande tradition alchimique du Moyen Âge s’estompe dans les brumes de l’histoire, la chimie a pris le relais. Elle monte en puissance tout au long du xixe siècle, avec des temps forts comme la synthèse de l’aniline qui révolutionna le monde des colorants, et celle de l’aspirine, premier grand médicament de synthèse.
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