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EAN : 9782213663104
216 pages
Fayard (28/03/2012)
4.75/5   4 notes
Résumé :


Le « Grenelle de l’environnement » a prévu de réduire de moitié l’utilisation de pesticides à l’horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé, et il est tout à fait probable que la disparition totale des abeilles dans certaines régions est due à leur emploi intensif.

Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Jean-Marie Pelt est un grand homme dans le monde de l'écologie (même si ce n'est pas exactement son métier). Son discours simple et très pédagogue rend cette lecture abordable malgré certains passages très techniques.
Derrière chaque page, il nous offre une analyse pertinente et des solutions efficaces. Une lecture obligatoire pour quiconque s'intéresse à notre belle planète.
Un retour à l'humanité qui nous fait cruellement défaut depuis quelque temps.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À l’instar des produits de la culture, ceux de l’agriculture ne sont pas des biens marchands comme les autres. Ils sont vitaux, et leur carence porte directement atteinte à la vie. À l’heure où prévalent sur la planète la mondialisation financière et la tyrannie des marchés, le retour à d’autres valeurs s’impose. Il s’inscrit dans ce nouvel humanisme auquel chacun aspire, fondé sur un rapport harmonieux de l’homme et de la nature et sur une étroite solidarité des humains entre eux.
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Les pesticides ne sont pas seulement dans les champs ; ils sont aussi dans nos jardins, et même dans nos maisons ! Ils passent du jardin à la maison et s’y accumulent. Tel produit si efficace pour éliminer les mauvaises herbes du gazon va s’insinuer promptement dans nos habitations. Le chien ou le chat peuvent être les vecteurs de ces transferts. Leurs pattes et leurs poils s’imprègnent de molécules indésirables qui n’épargnent ni nos vêtements, ni nos souliers. Les enfants qui vont du jardin à la maison en de nombreux allers-retours sont aussi des vecteurs efficaces. Et c’est sans oublier les pulvérisations contre les poux, les mouches, les moustiques, les punaises, etc.
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Le potager est un bel exemple de biodiversité : légumes et fleurs s’y côtoient en de multiples combinaisons. Mais la biodiversité jardinière n’est plus l’expression libre des forces de la nature. Elle est le fruit du travail de l’homme qui, par son expérience et sa pratique du jardinage, parvient à développer à son profit les interactions que Haeckel appelait « amicales » dans sa définition de l’écologie. Aux forces de la nature s’adjoignent celles de l’esprit humain visant, par un long et patient travail d’apprivoisement et d’humanisation, à organiser les plantations pour nous les rendre proches et fécondes. Tel est l’objectif de l’agriculture et du jardinage.
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Cette révolution est le fruit d’une reconversion des industries de guerre développées lors des deux conflits mondiaux de la première moitié du xxe siècle. La première avait vu l’Allemagne se doter d’importantes usines chimiques fabriquant les nitrates indispensables à la production des bombes. Qu’allait-on faire de ces usines après la guerre ? On décida de poursuivre la fabrication de ces fameux nitrates en les destinant désormais à l’agriculture pour l’amendement des sols (engrais). Les quantités utilisées ne cessèrent de croître : alors qu’au début les moyennes variaient entre 20 et 30 kilos d’azote à l’hectare on en est arrivé aujourd’hui à dépasser parfois les 200 kilos. Les rendements évoluèrent parallèlement pour atteindre les 80, parfois les 100 kilos de blé à l’hectare.
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En prélevant une part du miel collationné par les butineuses, les humains ont détourné à leur profit un processus de production naturel. Le miel était jusqu’au Moyen Âge le seul aliment sucré. Le sucre était alors une épice rare, chère, présente sur les seules tables nobles. Le commun des mortels n’y avait pas accès. Il a fallu attendre que les Arabes implantent en Cyrénaïque, l’Est libyen, la canne à sucre en provenance de l’Inde, pour qu’à la Renaissance le sucre commence à se démocratiser et à apparaître sur les tables moins huppées.
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Rencontre avec Jean-Marie Pelt à l'occasion de la sortie de son livre "L"évolution vue par un botaniste".
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