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Citations sur Paroles de nature (30)

Vois la plante !
Elle est un papillon
Enchaîné par la Terre.

Vois le papillon !
Il est la plante
Libérée par le Cosmos.

(Rudolph Steiner)
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Ce qu'il y a de bon et de plus précieux en ce monde, qui pourtant est le plus commun et le moins rare, ne nous appartient pas ! Il nous appartient en revanche de le conserver jalousement comme un trésor, comme le patrimoine collectif inviolable de l'humanité. Telle est la mission qui nous est confiée. Nous l'avons hérité de nos parents et des parents de nos parents, il revient de nous en acquitter afin de transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants notre maison commune, la terre, en bon état : propre, bien soignée, correctement vêtue.
Telle qu'on puisse encore dire avec le poète :
Ô Terre, mon pays bien-aimé !


(fin de l'avant-propos de Jean-Marie Pelt)
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Fleurir est aboutir. Qui rencontre une fleur
Et l'observe en passant
Soupçonne à peine
Le rôle d'un détail mineur

Dans l'entreprise
Brillante et compliquée
Qui se présente sous la forme
D'un papillon offert au méridien.

Remplir le bourgeon, combattre le ver,
Obtenir son droit de rosée,
Réglera chaleur, échapper au vent,
Éviter l'abeille qui rode,

Ne pas décevoir la grande nature,
L'attendre ce jour-là :
Être fleur est une profonde
Responsabilité !
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Je crois qu'une feuille d'herbe n'est en rien inferieure au labeur des étoiles,
Et que la fourmi est également parfaite, et un grain de sable,
et l'œuf du roitelet,
Et que la rainette est un chef d'œuvre
digne du plus haut des cieux,
Et que la ronce grimpante pourrait orner les salons du ciel,
Et que la plus infime jointure de ma main
l'emporte sur toute la mécanique,
Et que la vache qui broute, tête baissée,
surpasse n'importe quelle statue,
Et qu'une souris est un miracle de confondre
des milliards d'incroyants.
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J'ai bien étudié des plantes. Prenez les feuilles d'une même plante, mieux encore, celles d'une même tige : pas deux identiques. Sur toute la terre, il n'y a pas deux feuilles strictement semblables. Le Grand Esprit aime qu'il en soit ainsi. Il s'en tient, pour toutes créatures de la terre, à un chème grossier, grâce auquel on peut reconnaitre le sentier de la vie. Il leur montre où aller, vers quel but, mais les laisse choisir leur chemin pour y parvenir. Il veut qu'elles agissent indépendamment, suivant leur nature, et leurs propres impulsions.

Si Wakan Tanka aime qu'il en soit ainsi pour les plantes et les animaux, et jusqu'aux plus modestes souris et punaises, à plus forte raison combien doit-il exercer les humains semblables, accomplissant la même tache, se levant à la même heure, portant un même type de confection, voyageant dans le même Metro, les yeux sue la même horloge, et, pis que tout, pensant semblablement à toute heure du jour.

Chaque créature a sa raison d'être. Même une fourmi a la sienne qu'elle connait à sa manière, si ce n'est au moyen de son cerveau. Seuls les êtres humains sont parvenus au point où ils ne savent même plus pourquoi ils existent. Ils ne se servent plus de leur cerveau et ils ont oublié le savoir secret de leur corps, de leurs sens ou de leurs rêves. Ils ne se servent plus de leur cerveau et ils ont oublié le savoir secret de leur corps, de leurs sens ou de leurs rêves. Ils n'usent pas de leur connaissance que l'esprit a déposé en chacun d'eux ; ils n'en n'ont même pas conscience. Aussi avancent-ils en aveugles sur une route qui ne mène nulle part - une grande route de macadam qu'ils écrasent de leur mécaniques, pour la faire plus lisse, pour gagner plus vite le trou vide qui les attend à la fin du trajet, prêt à les engloutir.
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Entre les rivages des océans
et le sommet de la plus haute montagne
est tracée une route secrète
que vous devez absolument parcourir
AVANT DE NE FAIR QU4UN AVEC LES FILS DE LA TERRE.
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Ces plantes qui vivent sur un arbre
sucent le lait de la terre
dans la douce quiétude de la nuit
et la terre dans son rêve paisible
suce le lait du soleil.
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Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraicheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, - heureux comme avec une femme.
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Homme ! Libre penseur - te crois tu seul pensant
Dans ce monde, où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.

Respecte dans la bête un esprit agissant :
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
Tout est sensible ! Et tout sur ton être est puissant !

Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie :
À la matière même un verbe attaché...
Ne le fais point servir à quelque usage impie !

Souvent dans l'être obscur habite un dieu caché ;
Et, comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroit sous l'écorce des pierres !
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C'EST après avoir traversé une plaine brulée par le soleil que je les rencontre.

ILS ne demeurent pas au bord de la route, à cause du bruit. Ils habitent les champs incultes, sur une source connue des oiseaux seuls.

DE loin, ils semblent impénétrables. Dès que j'approche, leurs troncs se desserrent. Ils m'accueillent avec prudence. Je peux me reposer, me rafraichir, mais je devine qu'ils m'observent et se défient.

ILS vivent en famille, les plus âges au milieu et les plus petits, ceux dont les premières feuilles viennent de naitre, un peu partout, sans jamais s'écarter.

ILS mettent longtemps à mourir, et ils gardent les morts debout jusqu'à, la chute en poussière. Ils se flattent de leurs longues branches, pour s'assurer qu'ils sont tous là, comme les aveugles. Ils gesticulent de colère si le vent s'essouffle à les déraciner. Mais entre eux aucune discipline. Ils ne murmurent que d'accord.
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