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Citations sur Paroles de nature (30)

Vois la plante !
Elle est un papillon
Enchaîné par la Terre.

Vois le papillon !
Il est la plante
Libérée par le Cosmos.

(Rudolph Steiner)
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Ce qu'il y a de bon et de plus précieux en ce monde, qui pourtant est le plus commun et le moins rare, ne nous appartient pas ! Il nous appartient en revanche de le conserver jalousement comme un trésor, comme le patrimoine collectif inviolable de l'humanité. Telle est la mission qui nous est confiée. Nous l'avons hérité de nos parents et des parents de nos parents, il revient de nous en acquitter afin de transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants notre maison commune, la terre, en bon état : propre, bien soignée, correctement vêtue.
Telle qu'on puisse encore dire avec le poète :
Ô Terre, mon pays bien-aimé !


(fin de l'avant-propos de Jean-Marie Pelt)
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Je sens
que toutes les étoiles
palpitent en moi.

Le monde jaillit
dans ma vie
comme
une eau courante.

Les fleurs s'épanouiront
dans mon être.

Tout le printemps
des paysages
et des rivières
monte comme un encens
dans mon cœur,
et le souffle
de toutes choses
chante en mes pensées
comme une flûte.


Rabindranath Tagore
L'offrande lyrique
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Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargné au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables :
"Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne."

Jean-Jacques Rousseau
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité.
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Je crois qu'une feuille d'herbe n'est en rien inferieure au labeur des étoiles,
Et que la fourmi est également parfaite, et un grain de sable,
et l'œuf du roitelet,
Et que la rainette est un chef d'œuvre
digne du plus haut des cieux,
Et que la ronce grimpante pourrait orner les salons du ciel,
Et que la plus infime jointure de ma main
l'emporte sur toute la mécanique,
Et que la vache qui broute, tête baissée,
surpasse n'importe quelle statue,
Et qu'une souris est un miracle de confondre
des milliards d'incroyants.
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La Nature a des perfections pour montrer
qu'elle est l'image de Dieu, et des défauts
pour montrer
qu'elle n'en est
que l'image.

Pascal, Pensées
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Le même fleuve de vie
Qui court à travers mes veines nuit et jour
Court à travers le monde
Et danse en pulsations rythmées.
Rabindranath Tragore, L'offrande lyrique
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J'ai bien étudié des plantes. Prenez les feuilles d'une même plante, mieux encore, celles d'une même tige : pas deux identiques. Sur toute la terre, il n'y a pas deux feuilles strictement semblables. Le Grand Esprit aime qu'il en soit ainsi. Il s'en tient, pour toutes créatures de la terre, à un chème grossier, grâce auquel on peut reconnaitre le sentier de la vie. Il leur montre où aller, vers quel but, mais les laisse choisir leur chemin pour y parvenir. Il veut qu'elles agissent indépendamment, suivant leur nature, et leurs propres impulsions.

Si Wakan Tanka aime qu'il en soit ainsi pour les plantes et les animaux, et jusqu'aux plus modestes souris et punaises, à plus forte raison combien doit-il exercer les humains semblables, accomplissant la même tache, se levant à la même heure, portant un même type de confection, voyageant dans le même Metro, les yeux sue la même horloge, et, pis que tout, pensant semblablement à toute heure du jour.

Chaque créature a sa raison d'être. Même une fourmi a la sienne qu'elle connait à sa manière, si ce n'est au moyen de son cerveau. Seuls les êtres humains sont parvenus au point où ils ne savent même plus pourquoi ils existent. Ils ne se servent plus de leur cerveau et ils ont oublié le savoir secret de leur corps, de leurs sens ou de leurs rêves. Ils ne se servent plus de leur cerveau et ils ont oublié le savoir secret de leur corps, de leurs sens ou de leurs rêves. Ils n'usent pas de leur connaissance que l'esprit a déposé en chacun d'eux ; ils n'en n'ont même pas conscience. Aussi avancent-ils en aveugles sur une route qui ne mène nulle part - une grande route de macadam qu'ils écrasent de leur mécaniques, pour la faire plus lisse, pour gagner plus vite le trou vide qui les attend à la fin du trajet, prêt à les engloutir.
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La nature a des perfections pour montrer qu'elle est l'image de Dieu, et des défauts pour montrer qu'elle n'en est que l'image.
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Chaque animal porte en soi SON PROPRE BUT.
Il sort parfait du serein de la nature
et il engendre des descendants parfaits.
Tous les membres se forment suivant des lois éternelles.
La forme la plus rare garde en secret
la forme primitive.

Ainsi la forme détermine la manière de vivre de l'animal
et la manière de vivre réagit avec puissance sur la forme.

Mais à l'intérieur un esprit semble lutter avec violence,
comme s'il voulait rompre le cerce,
comme s'il voulait créer des formes
et une volonté arbitraire,
mais ce qu'il commence il le commence en vain.

Cette belle idée de puissance et de limite, d'arbitraire
et de loi, de liberté et de mesure, d'ordre mobile,
de privilège , de lacune - réjouis-t'en hautement.
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