Du haut de mon cerisier est un roman dont je n'avais pas entendu parler avant de le recevoir au CDI, offert par l'éditeur. Lorsqu'elle l'a vu, ma collègue de français m'a dit qu'elle l'avait lu et qu'il était vraiment génial, elle a piqué ma curiosité !
Le lecteur suit la petite Mafalda a travers ses pensées et un compte à rebours qui s'égrène au fil des chapitres : soixante-dix mètres, soixante mètres, cinquante mètres... Ces mesures correspondent à la distance à laquelle elle peut se placer pour voir le cerisier de la cour de l'école, celui qu'elle adore.
Petit-à-petit, ma vue de Mafalda baisse, sa maladie s'aggrave. Bientôt, elle ne verra plus rien.
Alors que tous les enfants ont un jour peur du noir sans raison apparente, Mafalda sait qu'elle sera bientôt dans le noir complet et que si celui-ci lui fait peur, elle doit surtout apprendre à l'apprivoiser.
Il s'agit d'un récit émouvant, surtout lorsque l'on sait que l'autrice est atteinte de cette maladie, pour autant il ne m'a pas transporté plus que cela. Il se lit vite alors je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas non plus ressenti d'émotions particulières.
J'espère toutefois qu'il plaira aux élèves, et je suis sure qu'il pourra trouver son public au CDI !
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