Parfois les guerres créent des héros. Souvent la paix fabrique des monstres.
Page 4, Rue de Sèvres, 2018.
– Je le fais pour vous et pour la France !
– Eh bien avant de penser à la France, commence par t’occuper de ta famille... Je ne sais même pas comment on va payer le loyer !
Page 20, Rue de Sèvres, 2018.
Je suis un soldat, je n’ai pas une âme de vendeur de meubles. Les gars comme moi sont faits pour mourir à la guerre... pas pour vivre une existence de petit-bourgeois.
Quatrième de couverture et page 20, Rue de Sèvres, 2018.
– Antisémite ?
– Pas plus que les autres. À cette époque, la plupart des gens rendaient les juifs responsables de leur misère.
Page 32, Rue de Sèvres, 2018.
Bah… Comme souvent à la guerre, la victoire ou la défaite tiennent surtout du hasard.
Cette fois, ils ont donné la légion d'honneur à Joseph et il a été nommé "Premier soldat de France"... Mais il s'en foutait. Tout ce qui venait de la république le dégoûtait. (p. 48)
– Tu sais comment les angliches appellent leurs tireurs embusqués ? Des snipers. Snipe, ça veut dire bécassine.
– Comme l’oiseau ?
– Ouais. En réalité, c’est la bécasse. Y a pas plus dur à tirer. Elle reste immobile jusqu’au dernier moment. Et puis, d’un coup, elle part en zigzaguant.