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EAN : 9782940537136
122 pages
Editions de l'Aire (01/01/2014)
4.6/5   5 notes
Résumé :
“ Les jours heureux, les gens heureux, il y en a encore tant. Tous si jeunes. Comme ce gamin, l’autre jour, au supermarché. Il m’a ému. La profondeur de ses yeux lorsque nos regards se sont croisés. Marron doux. Comme un marron d’automne, celui qu’on choisit de ramasser parmi des dizaines d’autres tombés de l’arbre, préféré parce qu’il a quelque chose, une lueur que les autres n’ont pas, n’ont plus. Et bien ce gamin, il avait dans l’œil une lueur de beau marron doux... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai fini ce livre il y a quelques jours et je réfléchis depuis à la meilleure manière de vous en parler. Ce n'est pas facile. Marie Perny rend hommage à son père tant aimé. Elle décrit les derniers mois de la vie de ce dernier en se mettant de temps en temps à sa place avec les pensées, la tristesse et les joies. Elle prend également la place de la voisine, du jeune rencontré, des gens de la cité puis entre toutes ses vies elle parle d'elle. C'est un récit tout en douceur, poétique. le père est peintre, veuf, habite un petit pavillon dans un quartier populaire, pas très loin d'une cité et d'un centre commercial. En faisant ses courses il rencontre un gamin dont le regard le bouleverse. Et l'aventure commence. Ce n'est pas un conte avec un épilogue heureux, juste des vies qui se croisent à un moment. Il y a la solidarité, le partage, la délinquance, la pauvreté, la mort. Il y a le père et la fille, les souvenirs. J'ai aimé cette histoire mais je n'ai pas la délicatesse nécessaire pour en parler. J'ai juste l'impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine.


Merci à Masse critique de Babelio, aux Editions de l'Aire et surtout à l'Auteure pour la découverte de ce récit.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Ce roman réussit un subtil et constant équilibre, de ceux qui ne peuvent être stables que dans la douceur. le vieux peintre n'est pas qu'une figure de sagesse, il a ses propres douleurs et ses sublimes lubies. La rédemption par l'art n'est pas dénuée d'embûches et la distance qui sépare le peintre de l'adolescent est grande.
Rien en effet n'est facile dans ce livre, mais rien n'est prétentieux. L'Art y est peint de façon humble et délicate et on peut y voir un fil rouge du livre, une toile de fond qui est passerelle entre deux mondes : entre le peintre et un adolescent, entre le jeune et le vieux, entre celui qui a tout perdu et celui qui veut tout perdre, entre celui qui crée et celui qui détruit. Et pourtant ces deux-là s'attirent irrésistiblement.

On peut retenir une leçon de l'ouvrage : l'Art, s'il n'est pas tout puissant, peut déjà beaucoup.
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J'ai lu "Les radieux" de Marie Perny, et j'ai trouvé cela assez bien... Maurice est un peintre octogénaire reconnu, qui, entouré de ses proches, tente depuis 10 ans de se remettre de la mort de sa femme. Jusqu'au jour où sa rencontre avec Bryan, jeune loubard paumé de 17 ans, va tout remettre en question... J'ai gagné ce livre à un concours (en échange d'une critique !), sinon pour être honnête, je ne m'y serais jamais intéressée. Mais la surprise est au final bonne: la plume de l'auteure est empreinte d'une certaine poésie, le propos (sortir de son "cadre" confortable et rassurant pour aller vers l'inconnu) est intéressant, et j'ai bien aimé l'écriture à plusieurs voix qui permet d'avoir le point de vue de chacun des protagonistes. Par contre pourquoi une couverture aussi austère pour un livre presque lumineux ? Bref, pas mal, mais pas transcendant non plus.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'ai laissé les larmes suivrent leurs cours, puis les couleurs du moment ont repris le pouvoir. Il fallait bien accepter que le jour s'installe.
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Pour beaucoup, le monde est déjà effondré en réalité. Et nous sommes tous là, pourtant, à marcher sur la même terre. Nous marchons, nous marchons et rien n'avance.
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Nous nous sommes aimés et quel que soit l’état du monde, cet amour nous a rendus meilleurs.
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Je ne vois pas ma vieillesse, je la sens seulement qui prend ses aises en moi de plus en plus sans gêne.
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Si l'essentiel me reste, je vais pouvoir continuer.
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