Les Oubliés du dimanche

On m'a conseillé de lire "Changer l'eau des fleurs" de Valérie PERRIN. Comme je ne l'avais pas sous la main, j'ai commencé par "Les oubliés du dimanche".
C'était un erreur en ce qui me concerne. Si le sujet de la fin de vie est interressant , le style comme le récit n'ont absolument pas réussi à me captiver. Seul point positif, une belle photographie de ce que pouraient bien être nos dernières années.

Tres decue par ce roman. Un mauvais style, des vulgarites, une histoire poussive et une intrigue bien peu credible, sans parler du lien mere enfant irrealiste.

La structure narrative est trop lourde, le jonglage permanent entre plusieurs intrigues se déroulant à différentes époques, rend l'ensemble assez haché et peu fluide.
On passe une bonne partie du récit, surtout dans sa première moitié, à replacer le contexte, les personnages, les situations, ce qui est forcément préjudiciable.

Ma mère voulait absolument que je le lise, et on ne contrarie pas sa mère...
On reproche souvent à la fantasy de ne pas être réaliste. Au moins elle s'arrange pour être vraisemblable. Ce roman à beau être réaliste, il est invraisemblable.
Les personnages sont exagérés. Justine, le personnage principal, concentre le maximum d'aberrations : elle est orpheline et vit chez ses grands-parents avec son cousin. Son père et celui de son cousin étaient jumeaux ; leurs quatre parents sont morts ensemble dans un accident de voiture. Justine a la vingtaine, est aide-soignante dans un EPADH car elle aime s'occuper des autres ; elle y fait souvent des heures bénévoles pour masser et écouter les résidents. Elle économise même en cachette une partie de son salaire pour payer les études de son cousin. Cousin à qui elle passe tout et qu'elle trouve si beau. Moi qui sort d'un roman féministe, ce personnage m'a écoeuré.
Il y a aussi la "magie" de la mouette qui ressemble à un cheveu sur la soupe.
Bref, je n'ai pas du tout adhéré.