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3,62

sur 81 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Alors là, c'est rare pour moi et je suis désolée pour l'auteur et pour Babelio qui m'a envoyé ce livre mais je n'ai pas du tout aimé !
Pour moi, ce livre est bourré d'approximations mais aussi de fautes d'orthographes et de répétitions. Pas une page sans le mot porc ou cochon ou mouton...
Je suis passée à côté de l'histoire, impossible de me concentrer dessus. Aucun personnage n'était attachant. J'ai abandonné ma lecture à la page 140 je crois, au moment où l'on parle d'une "pelle carrée" au lieu d'une bêche. C'est trop pour moi. Quand on lève les yeux au ciel toutes les deux pages c'est que le livre n'est pas fait pour nous.
Je vois que d'autres personnes ont adoré ce livre, j'en suis heureuse pour l'auteur.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération masse critique le jour d'Halloween... Je ne sais pas si l'éditeur l'a fait exprès ...
J'en profite pour le remercier pour cet envoi soigné.

Je me suis donc attelée à la lecture et j'ai été très déconcertée par le style narratif. L'utilisation de la 2ème personne du singulier m'a décontenancée. Au point que j'ai eu besoin de faire une pause, après le chapitre 13.
Mais comme l'auteur a construit une histoire intéressante j'ai eu envie de persévérer, j'ai repris le livre et au bout d'un moment le style n'est plus si dérangeant car l'histoire est prenante.

Sans trop en dévoiler, nous avons Kévin un ado, pas vraiment gâté par la nature qui vit dans la ville de Gévaudan ,fondée par Thérèse de Gévaudan. Son père est un alcoolique obèse et violent, sa mère une femme victime de violences et lui même est très isolé au lycée.
Soudain, dans cette vie morne et désespérante apparait quelque chose qui va faire écho avec la Bête du Gévaudan du passé.

Pour préserver le suspens intéressant, je dirai juste que l'auteur exploite de manière intéressante un vieux mythe et en tire une mythologie personnelle avec un réel potentiel.

Mais pas assez aboutie. Je trouve dommage de créer un super vilain et de ne pas l'étoffer : lui donner une vraie origine claire, une histoire, un passé qui aurait pu être passionnant à raconter. J'aurais adoré savoir comment le narrateur a vécu de sa naissance à maintenant, ses "oeuvres" et ses rencontres.

Dans les points positifs, je pointe aussi l'humour, noir ,qui transparait dans certaines scènes, qui allege considérablement le récit, et permet de prendre de la distance avec les scènes horribles , qui se déroulent mais qui ne sont pas choquantes. Il n'y a rien de malsain dans la description des crimes, pas voyeurisme. Les crimes ont lieu car ils font partie de l'intrigue. Donc je m'étonne de l'interdiction au moins de 18 ans car j'ai lu des choses bien pires dans des livres pourtant tout public.

Concernant la narration, j'ai trouvé pertinent le fait qu'à partir du chapitre 54 le narrateur casse le 4ème mur d'une manière très habile et interpelle à plusieurs reprises le lecteur.

Une réflexion critique de la société actuelle est aussi bien amenée.

Dans les points négatifs, je trouve que certains passages sont trop longs et aurait gagné à être raccourcis, notamment tout l'aspect explicatif qui prend trop de place sur la narration, alors que j'aurais préféré plus d'intrigue.

Le fait d'enfoncer des théories au chasse pied m'a agacé. Par exemple le narrateur explique à quel point les chiffres sont importants, ont un sens ... Et comme il faut arriver à 6 et qu'il arrive à 9, aucun problème car 9 est un 6 à l'envers... Et dire que je me suis prise la tête avec les maths pendant des années alors qu'il suffisait juste de retourner les chiffres...

La répétition " prédateur"/"moutons" ou "porcs" est lassante.

En 2023, date de parution de l'ouvrage l'utilisation du terme pédophile pour désigner des précriminels me pose problème. D'autant que le terme apparait quasiment à chaque page.

Le narrateur semble avoir un vrai compte à régler avec l'église catholique, ce qui est surprenant dans ce roman, car cette institution n'a rien à voir avec lui.

Du coup je me suis demandée ce que ça venait faire là et de plus il y a beaucoup d'erreurs. Loin de moi, le souhait de me faire l'avocate de cette institution mais on peut peut être remettre certaines choses au clair.
Le narrateur reproche à l'église catholique les croisades meurtrières et les guerres de religion, qui ont fait des millions de morts. Admettons même si il s'agit avant tout de guerre de territoire où la religion n'est qu'un prétexte.
Par contre peut on vraiment imputer à l'église catholique la conquête de l'Amérique et l'extermination des peuples natifs américains ? En Amérique centrale et du Sud les conquistadors étaient à la solde de souverains qui certes étaient catholiques mais l'église était elle vraiment derrière ces conquêtes ? En Amérique du Nord, la conquête de l'ouest a surtout été faite par des gens qui étaient protestants .
Le narrateur rend responsable l'église catholique du commerce des esclaves ... qui n'a pas commencé en l'an 0, ni avec la colonisation des Amériques, mais qui existait bien avant, et cela, pour la cohérence de l'intrigue le narrateur ne peut pas ne pas le savoir .

Le narrateur s'indigne ensuite que depuis ces 70 dernières années des enfants soient victimes de prêtes pédocriminels... à mon avis, cela a du se produire depuis bien plus longtemps. Et le narrateur poursuit plus loin en assurant que cela ne se produit pas dans les autres religions mais uniquement chez les prêtes catholiques... Je ne sais pourquoi l'auteur est si manichéen mais des pédocriminels il y en a malheureusement dans toutes les sociétés laïques comme religieuses et dans tous les lieux où il y a des enfants : crèches, écoles, centres de loisirs, clubs de sport, monastères et écoles religieuses, familles ... et dans tous les cas l'omerta est très difficile à lever, il n'y a qu'a voir ce qui se passe dans le sport ou au sein des familles. Donc non ce n'est pas spécifique à l'église catholique.

Il rend aussi l'église catholique responsable de la mort des personnes brulés pour sorcellerie au 19ème siècle...sauf que les personnes accusées et brulées pour sorcellerie l'ont été majoritairement dans les pays protestants et les personnes condamnées au 19ème siècle l'ont été par des tribunaux civils. Et les personnes condamné à mort pour sorcellerie au 21ème siècle l'ont été dans des pays musulmans.

Passons au point qui m'a vraiment fâché avec ce livre.

Je cite " Les règles de l'Eglise catholiques sont trop rigides et impossibles à suivre , ce qui cause de la confusion dans les esprits. de plus les agissements du Vatican sont contraires à leurs principes (...) on refuse de reconnaître l'homosexualité alors que nombre de prêtes ont violé et violent encore des jeunes garçons".

Cette phrase m'a fait bondir : homosexuel ne veut pas dire pédocriminel . Concernant les prêtes qui violent des jeunes filles le narrateur les considère- t il comme étant hétérosexuels ?

le fait que l'auteur ait pu écrire cette phrase, que les correcteurs de l'éditeur l'ont laissé passé, illustre à quel point notre société est encore imprégnée d'homophobie.

Je vais quand même préciser pour éviter les commentaires que l'homosexualité et l'hétérosexualité désigne des rapports sexuels entre adultes consentants et que le fait pour un adulte de violer un enfant qu'il soit du même sexe que lui ou non est acte criminel et plus exactement pédocriminel. Un pédocriminel n'est pas plus homosexuel qu'hétérosexuel .
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