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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette enquête policière est la toute première mettant en scène l'inspecteur Pitt et Charlotte Ellison, qui deviendra sa femme et partenaire tout au long des trente et quelques enquêtes suivantes.
L'histoire se déroule à Londres à l'époque victorienne et l'inspecteur Pitt est souvent amené à enquêter au sein de la bourgeoisie.
Ici, des femmes sont étranglées dans Cater street, une rue dans laquelle vivent des notables.

L'ambiance est particulièrement bien décrite, on ressent vraiment le froid mordant, la pluie, le soir qui tombe, les gouttes de pluie qui s'insinuent dans la nuque, on entend des bruits de pas derrière nous sans voir qui que ce soit, on n'ose sortir dès que le nuit tombe, même pour se rendre chez un voisin.
Bref, j'ai adoré cette atmosphère très british où l'on est content de rentrer se blottir dans un fauteuil devant la cheminée, tout en brodant, en lisant le journal (les hommes seulement, car cela n'est pas considéré comme une lecture digne des femmes !) et en buvant un thé bien chaud ou un verre de porto au besoin.

A cette époque, et dans les milieux aisés, les femmes n'avaient pas beaucoup de droits et elles passaient donc tout leur temps à papoter, à se rendre visite les unes aux autres, elles s'occupaient des pauvres en leur tricotant des mitaines, en leur recopiant des recettes ou en apportant du réconfort aux malades et aux démunis...bref, elles n'avaient quand même pas grand chose de constructif à faire et elles adoraient donc cancaner et répandre des rumeurs, ce qui bien souvent, servira à aider à la résolution d'affaires criminelles.
Un roman très agréable qui permet de comprendre comment l'inspecteur et son épouse se sont rencontrés et de mieux comprendre les différences de classes.
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Charlotte Ellison, fille d'Edouard et de Caroline, a deux soeurs, Sarah mariée à Dominic et Emily courtisée par un Lord. La famille Ellison fait partie de la bonne société de Londres, ils ont un majordome, une cuisinière et une bonne. Cette histoire débute en 1881 dans un quartier huppé de la capitale anglaise. C'est dans cet environnement que des crimes sont commis, sur des jeunes filles, dans Cater street. L'enquête est confiée au séduisant inspecteur Pitt de Scotland Yard ...
L'étrangleur de Cater street est le premier volet d'une série d'enquêtes menées par l'inspecteur Pitt.
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Le roman se passe à Londres dans les années 1880.
Des femmes meurent étranglées et mutilées dans Cater Street, là où habite la famille Ellison, une famille de la haute bourgeoisie.
Le père, Edward, est banquier dans la City.
Il est marié à Caroline avec qui il a eu trois filles devenues de jeunes adultes.
Les femmes vivent sous le bon vouloir de ces messieurs qui, sous le couvert de fréquenter leurs clubs, ne se gênent pas pour avoir une vie parallèle à leurs mariages.
Ces dames se consacrent aux oeuvres de charité, se rencontrent pour papoter. On y retrouve d'ailleurs une ambiance aussi savoureuse et agréable que dans les romans de Jane Austen .
Au deuxième meurtre, la police, en la personne de l'inspecteur Pitt, débarque dans la famille Ellison et c'est à ce moment que naît progressivement la complicité entre l'inspecteur et Charlotte.
Tous ces meurtres vont amener un climat de méfiance et d'hostilité entre les membres de la famille.
L'enquête piétine jusqu'aux toutes dernières pages où la surprise est quand même de taille.
Une belle découverte pour moi. Je tenais absolument à commencer par le premier livre de la série et c'est avec plaisir que je me replongerai de temps à autre dans cette ambiance très anglaise de la fin du 19ème siècle.

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1880, Londres. En général, on pense à Jack l'Eventreur. Mais ici, il s'agit « simplement » d'un étrangleur de jeunes femmes.

Ceci est le premier tome d'une série de policiers où Charlotte Ellison, une jeune fille de bonne famille mais au caractère fort et spontané aidera le policier Pitt à démêler les affaires criminelles. Comme c'est le tome d'introduction, nous assistons à la rencontre de Pitt et Charlotte, car dans la rue de celle-ci ont lieu des crimes rapprochés, le soir, dans le brouillard.

C'est l'occasion pour Anne Perry de décrire dans le menu les moeurs des gens bien nés, où les femmes n'avaient pas l'occasion de travailler ni de se distraire seules. La visite aux pauvres, l'office du dimanche, la préparation de la vente de charité étaient les seules distractions. Aux hommes les soirées à leur club, les fréquentations des femmes de toutes sortes, les beuveries, les parties de cartes, mais aussi la mainmise sur leurs femmes – soeurs, filles, bonnes-.

C'est aussi l'occasion pour nous de côtoyer les différents membres de la famille, qui me font penser personnellement à ceux de Jane Austen. Dominic le beau et romantique beau-fils, Emily la petite jeune fille ambitieuse, Sarah l'épouse fragile et vite névrosée de Dominic, Caroline la mère de famille coincée par l'autorité de son mari, Edouard le pater familias omnipotent, et la grand-mère infecte. N'oublions pas le pasteur rigide et sa pauvre épouse, et surtout Charlotte, celle qui n'a pas sa langue en poche et qui se fiche des conventions.

Difficile pour cette famille d'accepter l'irruption d'un policier « de la classe sociale d'un commerçant » dans leur salon pour les cuisiner. J'ai été à vrai dire horrifiée par les réactions abominables de ces gens face aux personnes de moins haute extraction ! Ne parlons même pas des pauvres, totalement inconnus des riches…

Bref, l'étrangleur, s'il fait partie du titre, n'est pas le plus important dans ce roman, du moins selon moi. L'auteure s'amuse davantage à reproduire les dialogues collet monté, et à insister de nombreuses fois sur la condition des femmes.

J'ai assez aimé ce roman, mais ai été contente de le refermer, car cette vie plan-plan est vite agaçante. Heureusement que l'étrangleur est là pour remuer un peu cette vie rigide et guindée.
Vais-je poursuivre l'exploration d'Anne Perry ? Je n'en sais rien du tout…

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Une charmante lecture que ce premier tome des aventures de Charlotte Ellison et Thomas Pitt. Ce n'est pas un grand livre à suspense avec mille et une péripéties (on devine tout de même assez tôt qui est le coupable), mais j'ai aimé la lenteur (et je le dis comme étant une bonne chose) du texte, la découverte petit à petit d'éléments nouveaux, qui demeurent très crédibles, comparativement à d'autres thrillers trop gros pour être vrais. J'ai aimé aussi l'époque, une Angleterre sous l'ère victorienne, une Angleterre de convenances, de bienséance, de conventions, de règles et de classe sociale. C'est un beau portrait que nous offre Perry. J'ai aimé aussi comment les personnages sont présentés, bien introduits, pas trop caricaturaux. Ce sera donc une joie de les retrouver dans le prochain livre de la série. Une belle lecture, que je recommande.
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J'ai découvert avec délice la série d'Anne Perry " Charlotte et Thomas Pitt" il y a plusieurs années déjà !
Je reconnais que j'ai un petit faible pour les policiers historiques et je trouve que Anne Perry restitue avec talent l'atmosphère de l'Angleterre victorienne .
Ici, à travers le portrait de Charlotte, jeune fille un peu rebelle ( elle ose lire les journaux de son père en cachette !!....) issue d'une famille aisée, on se rend compte que dans cette catégorie sociale, les femmes sont complètement dépendantes soit de leur père ou ensuite de leur mari...
L'intrigue est intéressante et permet à l'auteur de planter le décor et de présenter ses personnages principaux qui vont évidemment évoluer tout au long de la série...
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Anne Perry est un nom souvent cité chez les lecteurs de Jane Austen. Prenant place dans l'Angleterre victorienne, les enquêtes et surtout les personnages de la saga Charlotte et Thomas Pitt semblent posséder un je-ne-sais-quoi d'austenien.
Inutile donc de vous dire que j'étais très curieuse de lire L'Etrangleur de Cater Street, premier tome de la série offerte par Anne Perry. C'est en compagnie d'Elodie que j'ai fait la connaissance de Cater Street et de sa population. Et j'ai apprécié. Beaucoup même ! Il ne m'a d'ailleurs pas manqué grand-chose pour que la lecture passe de très bonne à carrément excellente.

C'est dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle qu'Anne Perry - prolifique auteure aujourd'hui âgée de 75 ans ! - décide de placer les bases de ce premier tome publié pour la première fois en 1979. Sous couvert d'une enquête policière, l'auteure s'attarde surtout sur le côté sociologique ; c'est ce qui m'a le plus plu et ce que je retiendrai de ma lecture. Il faut l'avouer, si l'enquête reste plaisante à suivre, ce n'est en effet pas le point fort de ce premier tome. On se doute assez vite, si ce n'est du nom exact du coupable, au moins de la « famille » incriminée et la révélation finale n'est donc pas très surprenante.
En revanche, la façon dont l'enquête est menée et surtout les réactions des différents protagonistes me semblent particulièrement intéressantes. Face à plusieurs meurtres survenant dans un quartier restreint de l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, les personnages réagissent différemment de ce qu'on pourrait imaginer. Impossible pour eux d'envisager la possibilité d'un tueur en série qui opèrerait pour des raisons autres que purement matérielles (le vol par exemple) et encore plus inconcevable pour eux que le coupable soit l'un d'entre eux (de la « bonne société »), quelqu'un qu'ils côtoieraient tous les jours et qui pourrait ne pas être conscient de ses actes. Pour nous, lecteurs du XXIe siècle habitués aux oeuvres de fiction (et aux faits divers) mettant en scène des serial killers, les meurtres en série et les troubles psychologiques sont entrés dans notre conception de la société et ne nous paraissent malheureusement plus si extraordinaires… L'inspecteur Pitt se heurte à l'incrédulité des personnages et doit mener l'enquête tant bien que mal, prouvant constamment les théories « révolutionnaires » qu'il avance. Voilà un aspect du texte vraiment intéressant, à mon avis.

Et si l'on arrive si bien à percevoir les troubles des différents personnages, c'est que ceux-ci sont extrêmement bien croqués. Les portraits, nombreux, sont précis, détaillés et surtout, intelligemment mis en place. le lecteur se retrouve alors sans peine immergé dans la famille de Charlotte, héroïne en avance sur son temps que j'ai adoré suivre.
Deuxième d'une fratrie de trois soeurs, Charlotte fait fi des convenances. Elle ne veut pas être exclue de l'enquête et souhaite par-dessus tout se tenir au courant de son avancée, au grand dam de son père, conservateur qui exige que les femmes de sa maison restent à leur place, loin des journaux et des affaires sanglantes. Charlotte c'est un peu une Elizabeth Bennet un poil plus rebelle, vivant 80 années après l'héroïne austenienne : toujours la répartie qu'il faut, contre la place que la société victorienne voudrait lui imposer. J'ai beaucoup aimé sa rébellion « équilibrée », ni trop peu ni pas assez, juste ce qu'il faut pour la rendre vraisemblable. Et j'ai également beaucoup apprécié sa réaction face à l'inspecteur Pitt et l'évolution de leur relation, entre exaspération et gêne réciproque.
Un peu moins charismatique que la jeune femme (en tout cas pour le moment), Thomas Pitt n'en reste pas moins un héros que l'on a plaisir à rencontrer et qu'on espère retrouver le plus souvent possible au fil des pages.

Les autres personnages, formant essentiellement l'entourage de Charlotte, marquent par leur personnalité bien retranscrite. Exaspérants d'autorité patriarcale, ridicules dans leurs convictions complètement dépassées, touchants dans leurs attentes, tantôt amusants et aimables, parfois haïssables… la plupart ne laissent pas indifférents et apportent un éclairage intelligent sur les moeurs de la société victorienne anglaise.

Enfin, pour ceux qui pourraient redouter une intrigue se déroulant au XIXe siècle et donc un certain style littéraire qui en découlerait ; rassurez-vous, c'est plus qu'abordable pour les lecteurs du XIXe siècle que nous sommes ! On pourrait presque regretter une certaine distance entre le fond et la plume d'Anne Perry qui me paraît finalement assez moderne. Je n'irais pas jusqu'à parler d'énorme décalage entre les deux mais il est évident que le style employé n'a pas grand-chose à voir avec ce qui s'écrivait à la fin du XIXe siècle.
Malgré tout, je ne boude pas mon plaisir et félicite plutôt l'auteure pour l'atmosphère qu'elle a su mettre en place et pour ses dialogues, rythmés et ne manquant pas de charme (notamment lorsque Charlotte et Thomas Pitt se donnent la réplique).

C'est donc avec une impression plus que positive que j'ai refermé ce premier tome et c'est avec beaucoup de curiosité (et d'impatience) que j'envisage de lire la « suite ». Rassurez-vous, chaque opus peut se lire indépendamment des autres et peut se suffire à lui-même (chacun présente une enquête différente) mais si l'évolution des personnages récurrents vous intéresse, il vaut mieux lire la série dans l'ordre, à mon avis !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Il s'agit d'une relecture de la série Charlotte et Thomas Pitt écrite par Anne Perry, donc l'effet de surprise est moindre. Néanmoins, cet ouvrage reste "un classique" de qualité dans le genre. A mon avis, il constitue l'origine de ces romans policiers historiques qui se déroulent en Angleterre au XIXème siècle. Je pense notamment à Ann Granger et son personnage Lizzie qui a quelques similitudes avec Charlotte Ellison.

Le roman s'intéresse plutôt à la vie quotidienne d'une famille aisée dont l'univers va être bouleversé par les meurtres de femmes issues de leur entourage. Un climat de suspicion se développe au sein de la bonne société car les meurtres sont commis dans un quartier tranquille et bourgeois.

Anne Perry réussit à créer une ambiance pesante. Tant que le meurtrier n'est pas trouvé, le fil d'acier qui étrangle les jeunes femmes menace chacune d'entre elles. Les hommes ne sont pas épargnés dans ce portrait du XIXème siècle : secrets, mensonges, adultère, jeux.

Charlotte est un personnage attachant. Elle évolue dans une sphère où sa franchise et son anticonformisme sont mal acceptés, surtout auprès de ses parents et de ses deux soeurs.

Lecture du deuxième tome à suivre....

Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Londres, 1880. Des femmes sont sauvagement assassinées dans Cater Street, troublant la tranquillité de ses habitants très collet-monté. Les mondes complètement différents de Charlotte Ellison, jeune fille de bonne famille qui essaie de transgresser les interdits imposés par son père pour s'ouvrir au monde, et de l'inspecteur Pitt, le policier chargé d'enquêter sur l'affaire, vont brutalement s'entrechoquer.

Je n'avais jamais lu cette autrice, mais j'avais entendu parler de sa série consacrée à William Monk. Je n'avais jamais cherché à lire un tome de cette saga, du fait qu'il y était question d'un personnage amnésique et qu'en tant qu'amatrice de dramas coréens, j'ai l'impression de rencontrer assez d'amnésiques sans aller en chercher ailleurs 😆

Mais j'ai trouvé L'Etrangleur de Cater Street dans un boîte à livres et le pitch m'a interpelée. Je ne regrette pas de lui avoir donné sa chance, car j'ai vraiment apprécié ma lecture 🙂

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'enquête passe presque au second plan: nous ne suivons pas l'inspecteur Pitt, mais essentiellement Charlotte Ellison, dans un huis-clos familial que j'ai trouvé très efficace. L'héroïne ne mène pas l'enquête, mais sa personnalité, en décalage avec les règles de la société victorienne et les diktats imposés par son père, et son désir de se libérer des carcans qu'on lui impose en font un personnage attachant et agréable à suivre. Au fil du roman, elle va découvrir des faits de société qu'elle ignorait et tout un monde va s'ouvrir à elle, bien qu'elle soit toujours tenue de respecter les interdits communs aux femmes de son milieu et de son époque. C'est d'ailleurs un des aspects que j'ai préféré dans ce livre: sa dimension féministe est très intéressante et amenée intelligemment.

Un huis-clos et une héroïne décidée à gagner de l'indépendance, il n'en fallait pas plus pour me plaire. Et pourtant l'autrice en donne davantage: les autres personnages sont tout aussi intéressants et bien construits; les différents évènements sont bien amenés; l'ambiance inquiétante, où tout le monde soupçonne tout le monde, est très réussie; quant à l'enquête, du moins sa partie officielle, si elle reste un peu en retrait, est assez haletante.

J'ai quelques reproches à faire à ce roman malgré tout. Pour commencer, j'ai trouvé assez facilement le qui, à défaut d'avoir compris le pourquoi. J'aurais aimé ne rien voir venir. Surtout que la conclusion est très abrupte et, de ce fait, un peu décevante. Quelques paragraphes de plus auraient suffi à la rendre plus satisfaisante. Pour finir, l'aspect romance de l'intrigue ne m'a pas vraiment emballée. Vu la façon dont c'est amené, je me demandais un peu ce que ça faisait là. Heureusement, ce n'était pas trop développé (d'un autre côté, ça rend les choses moins crédibles).

Malgré ces quelques points négatifs, j'ai passé un très bon moment avec ce livre, je n'arrivais pas à le lâcher, alors que concrètement il ne se passe pas tant de choses. Pour vous donner une idée de mon plaisir de lecture, je me contenterai de vous signaler que j'ai commandé le tome 2 de la série à peine avais-je refermé le premier ^^
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Bon petit polar victorien. C'est surtout l'ambiance et les descriptions de la vie à cette époque dans le milieu bourgeois, tel que je me le représentais : tout en non-dits, hypocrisie, et sous-entendus, bigoterie de certains, petits secrets, se cachant la réalité du monde extérieur.
Par l'éveil de sa conscience au monde réel de l'époque, Charlotte est la plus sympathique du lot avec bien sûr l'inspecteur Pitt.
J'ai beaucoup aimé, et je pense que je chercherai à lire d'autres aventures de ce couple si sympathique.
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