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Londres vers 1880, Charlotte Ellison et Thomas Pitt vont tenter d'élucider les meurtres successifs de jeunes femmes étranglées. L'ambiance dans les familles huppées de la haute société, un rien surannée est admirablement décrite et le fossé avec les classes populaires est profond et difficile à franchir. Un polar bien mené qui ne s'épanouit toutefois que dans la seconde moitié du roman, la première partie étant assez touffue. L'intrigue captivante augure bien de la suite de cette série.
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Voici un livre édité en 1979 par l'une des autrices les plus prolifiques sur les grandes affaires de détective.
Son premier tome l'étrangleur de cater street, nous amène dans la ville de Londres en 1880. Son personnage principale, Charlotte Ellison, jeune fille d'une petite famille bourgeoise, n'a pas sa langue dans sa poche et adore les sujets interdits que seuls les hommes ont le droit de partager.
Suite à une série de meurtres dans son quartier, elle va rencontrer l'inspecteur Pitt.
A eux deux, ils essaient de trouver cet abominable meurtrier qui etrangle les jeunes filles du voisinage.
Ce fut une magnifique découverte que cette autrice, sa façon d'appréhender le sujet et surtout cette modernité dans la façon de l'exécuter. J'ai dévoré ce livre en quelques jours et je compte bien lire la suite des aventures de Charlotte, un sherlock holmes en jupon.
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1 ère aventure de Pitt et de Charlotte.
Des meurtres touchent des jeunes filles de Cater Street. Cela plonge la ville dans une terreur absolue. Qui peut vouloir assassinée ces jeunes filles? Pour quelle raison? Est ce un fou? Ou est ce quelqu'un de leur connaissance?
La famille Ellison est dans la tourmente, Charlotte tout particulière qui s'inquiète pour sa famille mais qui va peut être trouvé son amoureux.

J'ai bien aimé, c'était à la fois une enquête palpitante et à la fois une belle romance. C'est très bien écrit, il n'y a pas d'incohérence, j'ai bien aimé la relation entre les personnages, cela m' fait pensé aux quatre filles du Docteur March. L'époque est aussi celle que j'aime : c'est l'époque où les femmes vont se rendre compte qu'elles aussi elles ont un rôle à jouer.

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J'avais lu un des épisodes de cette série par hasard, le tome 28… Enfin, me voici revenue aux débuts et ce sera un vrai plaisir de lire les enquêtes de ces deux héros surannés mais attachants. J'adore les bouquins qui traitent de cette époque trouble, où règnent l'hypocrisie, la bigoterie et le mensonge. La misère, tant intellectuelle que matérielle qui touche certains des personnages, la méchanceté et la cruauté de certains autres, on se régale avec cette immense tableau aux couleurs sombres et effrayantes.
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Londres, dans les années 1880, un mystérieux tueur étrangle et mutile des jeunes filles dans le quartier huppé de Londres où vit la famille Ellison. Charlotte Ellison, jeune fille franche au caractère bien trempé et téméraire, se retrouve malgré elle, au coeur de l'enquête, aux côtés du séduisant inspecteur Thomas Pitt, et va se rapprocher très près du danger ....

Nous sommes plongés dans la maison de la famille Ellison composée de trois filles : Sarah la jeune mariée sage et rangée, Emily la benjamine effrontée et déterminée et Charlotte au caractère affirmé et très sincère. La bonne société de l'époque voit la femme comme étant au foyer, pudique, réservée, et loin de tous les scandales sociaux. Charlotte détonne face à ce standard. le lecteur évolue dans le monde feutré des bourgeois, au milieu des non dits et où l'apparence est primordiale.

La rencontre avec Thomas Pitt va changer sa façon de voir les choses et le monde. Deux classes sociales vont se confronter. Pour les riches bourgeois, le tueur n'est forcement pas de leur monde, mais un fou. Pitt est convaincu du contraire et va devoir batailler pour prouver son opinion.

On oppose aussi la position des femmes à celle des hommes, la société patriarcale qui ne souhaite pas évoluer et les femmes qui sont entre traditionalisme et volonté d'indépendance.

J'ai beaucoup aimé de roman, qui nous plonge dans une époque que j'aime beaucoup. Charlotte est un personnage haut en couleurs qui détonne et sa future union avec Mr Pitt est très prometteuse.
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Je ne suis pas vraiment fan des enquêtes criminelles, et je ne savais à peu près rien d'Anne Perry. Et puis il y a eu cette émission, sur France Culture (un épisode de l'excellent « Sans oser le demander »)..
Je suis restée perplexe : Quoi? Serais-je donc passée sans le savoir, pendant toutes ces années, à côté d'un très grand écrivain ? Et pourtant elle est notre contemporaine, même si elle n' a écrit que des romans policiers « historiques « .
Bref, j'ai plongé.

Pourtant, pour ce premier opus, celui qui met en place le tandem Thomas Pitt/ ( le policier perspicace) et Charlotte Elison (la jeune et jolie Bourgeoise affûtée), dans une intrigue à la Jack l'Eventreur, j'ai été légèrement déçue.
Tout d'abord, je trouve que trop souvent les dialogues sonnent faux, et que l'exposition des sentiments n'est par toujours rendue de façon plausible.Pour ne prendre qu'un exemple je n'imagine pas une seconde que dans la bonne société des années 1880, on puisse sans conséquence traiter sa belle-mère ou sa grand-mère de « vieille hypocrite « (A notre époque, déjà, il me semble, ce serait hautement improbable,
En tout cas je le crois ((Enfin bon, euh….en tout cas je l'espère )).
Mais bon, admettons.

Pour moi, très difficile aussi d'avaler la manière dont nous est relatée une certaine soirée de deuil, après l'annonce du dernier crime de la série: on commande aux domestiques un « repas léger », au cours duquel semble-t-il on ne se dit rien , Après quoi chacun s'en va sangloter tout seul, dans son lit.
Je sais bien / je ne vois que trop bien, qu'Anne Perry ( l'auteure) veut nous signifier à quel point les Victoriens étaient guindés, corsetés, se voulaient coupés de toute émotion malséante,.
Malgré tout, désolée, moi je n'achète pas. Je trouve que Perry force ici le trait, au-delà du raisonnable.

Il me semble surtout qu'une très grande partie des échanges, en particulier entre Thomas Pitt et Charlotte, n'a pour fonction que de nous apporter des informations sur ce que l'auteure veut nous faire connaître de la société victorienne : la misère et le sordide dans lesquels croupissent les classes défavorisées; les us et coutumes des «pick-pockets », des délinquants, et d"une manière générale de tous ces « Pauvres » , si mystérieux aux yeux des Bourgeois aisés, bref tous ces bas-fonds que Pitt, lui, peut connaître, mais la trop bien élevée Charlotte bien sûr pas du tout.
Un procédé narratif efficace, c'est certain, mais quelque peu artificiel, au bout d'un moment.

Enfin bref, je n'ai pas encore tout à fait terminé le roman, mais à peu près deviné l'identité du criminel, je crois. Et donc, jusqu'à présent, ne suis pas tout à fait convaincue par ce premier tome. Je ne crie pas au chef-d'oeuvre.
Pourtant, il faut bien le reconnaître, un certain charme «austennien » opère : celui des tasses de thé, et des jacasseries de salons ou de bals; des volières de femmes entassées, sous l'oeil sévère d'un Patriarche. le charme (oppressant) de ces grandes maisons victoriennes dans lesquelles le fracas, la laideur du monde, n'entrent que filtrés par les haies de roses, par les lourds rideaux , et par-dessus tout par les convenances.
Tandis que caracole, évidemment, la figure libre, féministe avant l'heure, d'une Charlotte Elinson à l'esprit vif et la langue bien pendue.

Mais le tome 2 est là, à portée de main:
Quelles que soient mes réticences, aucun doute possible: je ne vais pas tarder à repiquer!
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Chez les Ellison, en ce jour d'avril 1881, on ne plaisante pas avec l'information ! Pas question que les jeunes filles de cette famille, Sarah, Charlotte et Emily, soient tenues au courant d'une quelconque actualité politique ou économique ! Leurs parents veillent à ce qu'elles reçoivent une très bonne éducation et deviennent de vraies ladies. Dans l'Angleterre victorienne, tenir son rang dans des salons, trouver un prétendant est une occupation de tous les instants pour des jeunes filles bien nées.
Charlotte n'est pas une jeune fille de son temps ; elle lit le journal en cachette, a son franc parler, est amoureuse depuis longtemps de son beau-frère, Dominic, le mari de sa soeur Sarah. L'ordre quasi immuable d'une maisonnée tranquille va se trouver bouleversé : un tueur rôde tout près, à Cater Street, il s'attaque à de très jeunes filles qu'il étrangle et mutile.... Ce soir-là, Lily, jeune servante des Ellison, ne rentre pas. Charlotte, seule, préfère prévenir la police. Et c'est l'inspecteur Pitt qui va venir annoncer une triste nouvelle... Lily a été assassinée..... Un policier n'a rien à faire dans le monde des Ellison ; les parents, les jeunes filles et même la grand-mère ne se gênent pas pour montrer à l'inspecteur tout le mépris qu'il leur inspire... Mais Charlotte, sensible à l'intelligence de l'inspecteur et à ce qu'il va lui révéler de la société qui l'entoure, va peu à peu changer d'avis et participer à la résolution de l'enquête.
Anne Perry a choisi de mettre en scène une série de romans policiers dans l'Angleterre victorienne ; et ses deux héros, Charlotte, et l'inspecteur Pitt se rencontrent pour la première fois alors que Pitt franchit la porte des Ellison pour les besoins de son enquête.
La romancière brosse un tableau fidèle de l'époque victorienne à Londres, de la division de la société en classes sociales. Elle dépeint les conditions de vie misérables des plus pauvres, les enfants abandonnés qui meurent de faim dans les rues, mais aussi les distractions des plus aisés, les salons, les toilettes et les thés, occupation privilégiée et réductrice des femmes de la haute société....A travers le personnage du pasteur Prebble, Anne Perry ne manque pas d'égratigner les hommes d'église, hypocrites, qui méprisent profondément les plus pauvres, dont ils jugent la conduite inconvenante.

Bien sûr, Anne Perry veillera à ce que Charlotte et l'inspecteur Pitt continuent à enquêter pour notre plus grand plaisir ! Ils contribueront, à leur manière, à nous révéler la face obscure de Londres, capitale d'un empire britannique en plein essor, sur lequel, dit-on, le soleil ne se couche jamais......
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Premier tome de la série Thomas Pitt et Charlotte Ellison.
Nous découvrons une famille bourgeoise de l'époque victorienne qui va voir ses habitudes de vie chamboulées par une succession de meurtres dans leur rue et certains petits secrets apparaître.
le meurtrier attaque aussi bien des domestiques que des jeunes filles de bonnes familles.
Charlotte, cadette de la famille, féministe avant l'heure ose sortir de son rang et prendre la parole, chose qui n'était pas autorisé à la fin du 19éme siècle dans les salons des belles demeures.
Le livre nous montre le fossé entre les riches et les pauvres dans ce Londres de l'époque victorienne, l'importance de la position sociale, la place de la femme et les écarts entre ce que les hommes peuvent faire et ce que les femmes doivent faire.
L'intrigue est bien écrite même si je regrette de ne pas voir une véritable enquête à la Hercule Poirot ou Sherlock Holmes, certaines longueur dans le livre à ne pas trop savoir où nous emmène l'auteur pour avoir à la fin un dénouement trop rapide.
C'est quand même un bon premier tome qui donne envie de lire la suivre pour connaître l'évolution des personnages principaux.
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Après la déception ressentie à la lecture du "Corbeau de Noël", j'ai décidé de ne pas rester sur cette impression et je me suis donc lancée à la découverte des aventures de Charlotte et Thomas Pitt, le célèbre couple d'Anne Perry.
Je l'avoue, au bout de plusieurs chapitres j'ai cru que mon ressenti allait être le même que pour ma précédente lecture. Je l'ai trouvé long à se mettre en place, même si dès le départ, le ton est donné avec le premier meurtre. Je pense que les personnages de Charlotte et d'Emily ont beaucoup joué dans mon appréciation. Elles sont un peu hors du temps, Charlotte ne veut pas dépendre d'un homme et sa curiosité est telle qu'elle brave les interdits de son père pour se confronter à la société dans laquelle elle vit. Emily à l'inverse, cherche à tout prix à se marier à un bon parti pour briller en société. Son intelligence lui permet de faire son chemin dans la société mais elle la cache, pour ne pas risquer d'impressionner, et donc d'apeurer, un éventuel parti. Mais c'est le personnage de Thomas Pitt qui m'a le plus plu ici, bien que nous le voyons finalement peu. Mais les affrontements entre Charlotte et Thomas les poussent chacun à se remettre en question et à faire évoluer leurs pensées, leurs impressions. L'humour de Pitt était également agréable et permettait d'apporter un peu de fraîcheur dans ce roman qui peut sembler un peu désuet au final.
Et enfin l'enquête. Je l'ai trouvé intéressante à suivre, et pour une fois, je n'avais pas découvert le coupable même si je n'ai pas été surprise plus que ça. On rencontre plusieurs suspects, on a plusieurs motifs, plusieurs alibis mais au final, jamais de véritable piste comme aime le rappeler le père de Charlotte. On assiste donc à une série de meurtre, dont le seul lien est que ce sont des femmes habitant un périmètre assez proche les unes des autres. le dernier meurtre permet d'ailleurs d'apporter un côté dramatique au roman, peut-être que cela permet d'ancrer les protagonistes, et les lecteurs, dans la réalité de ce qui arrive juste derrière leur porte d'entrée...
Bref, cette seconde lecture a été finalement plutôt plaisante à découvrir malgré un démarrage un peu lent, et je pense lire prochainement le second tome car la relation entre Charlotte et Thomas Pitt me semble assez prometteuse!
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Petite déception pour ce roman.
Je l'ai acheté deux fois car je suis tombée sur deux éditions différentes avec deux couvertures et résumés différents.
Le résumé de l'ancienne édition est un peu mensonger… je m'attendais vraiment à un "Sherlock Holmes en jupon", comme promis dans le résumé, une femme qui mène véritablement son enquête en parallèle de la police. A ce niveau là j'ai été assez déçue.
Charlotte ne mène pas vraiment l'enquête, elle se retrouve plutôt (comme le dit bien le résumé de la nouvelle édition) au coeur de celle-ci, et ce malgré elle.

J'ai donc été déçue de ne pas trouver ce à quoi je m'attendais dans ce roman, mais j'ai apprécié ce que j'y ai trouvé… aux deux tiers du livre. Heureusement que l'écriture est fluide et agréable à lire sinon je pense que je l'aurais abandonné à ce moment là.
En fait, c'est moins une enquête qu'un drame familial sur fond de meurtres en séries. Ce ne sont pas les meurtres qui nous intéressent, j'ai d'ailleurs eut beaucoup de mal à ressentir le danger, car la plupart des victimes sont d'illustres inconnues qui ne sont jamais apparues au cours de l'histoire et dont on mentionne la mort, pas de cadavre apparent, pas de connexion émotionnelle.
Ce sont plutôt les conséquences de ces meurtres sur les habitants du quartier et plus particulièrement au sein de la famille Ellison qui sont le sujet du roman.
Jusqu'au 2/3 je ne savais pas trop où on allait, l'enquête était très secondaire, limitée aux questions (il n'y a pas de quoi utiliser le mot interrogatoire) de l'inspecteur Pitt et à quelques suppositions des membres de la famille Ellison. Les meurtres n'étaient même pas vraiment traité ave gravité, les Ellison étaient plus ennuyés par le fait que la police vienne chez eux les interroger (ce qu'ils estiment mauvais pour leur réputation) que par les meurtres et la présence d'un assassin dans leur quartier...
J'avais d'ailleurs beaucoup de mal avec plusieurs personnages: les soeurs de Charlotte, son père, l'horrible mégère qui lui sert de grand-mère, ...
Je ne sais pas si leur comportement est une vision fidèle des moeurs victoriennes, mais si ça l'est je suis ravie de ne pas être née à cette époque! le père de Charlotte qui ne veut pas que les femmes lise les journaux car elles pourraient tomber sur des articles mentionnant des crimes... Sérieusement?

Cependant le dernier tier du roman est venu sauver mon expérience de lecture. C'est comme si l'auteur s'était rappelée qu'elle ne racontait pas juste les petits soucis familiaux des Ellison, tout ce qui se passe d'important dans le roman arrive au dans ces 150 dernière pages. Il se passe enfin des choses concrètes, les personnages deviennent plus profonds vers la moitié du roman et j'ai commencé à les apprécier une fois leurs failles découvertes. (à part la grand-mère, celle-là je pense que rien ne pourrait la faire remonter dans mon estime).
J'ai été un peu déçue par la résolution, ils ne trouvent pas le tueur grâce à leurs déduction mais simplement en le prenant la main dans le sac. Mais j'ai trouvé cet étrangleur et ses motivations intéressants. Avec du recul, il y a moyen de découvrir assez facilement l'identité du tueur, ou du moins d'être interpellé par son comportement, mais les personnages n'envisagent pas une seule seconde que l'étrangleur puisse être cette personne, je ne sais pas si cela s'améliore dans les suites, mais dans ce premier roman en tout cas ils sont très mauvais enquêteurs.

C'est donc un roman à deux vitesses: le dernier tiers du roman a été une bonne surprise qui a su amoindrir la déception et l'ennui ressentis durant la première partie. Je lirai les tomes suivants pour retrouver les deux personnages que j'ai le plus apprécié (L'inspecteur Pitt et Charlotte) en espérant que l'histoire mieux ficelée.
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