Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 11 : L'incendiaire de Highgate

J'ai peu de choses à dire sur ce livre: comme avec la plupart des séries de ce genre, les tomes sont tous plus ou moins construits sur le même modèle. Si je le compare aux précédents, il n'est pas parmi les meilleurs, notamment parce qu'il y a quelques ficelles un peu grosses, mais il n'est pas non plus parmi les moins bons. J'ai facilement deviné le qui, ce qui serait plutôt un point négatif, mais ça n'a pas été une mauvaise lecture pour autant.

Les thèmes chers à l'autrice sont à nouveau utilisés: condition des femmes et des pauvres, critique de la société victorienne, etc. Un élément est ajouté: nous sommes en 1888 et il est fait mention des crimes de Jack l'Eventreur. ça reste cependant en toile de fond, les personnages n'étant jamais impliqués dans cette affaire.

Bonne lecture, je prends plaisir à retourner dans l'ambiance de cette série, même si je suis consciente de ses défauts.
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Perry c'est comme une vieille paire de pantoufles. On s'y sent bien quand on y revient.

Point de départ novateur et intrigant via le feu comme arme du crime et la victime combattant les taudis de Londres.

Cependant le soufflet retombe au 2/3 du livre. On répète inlassablement les mêmes questions et comme toujours Chalotte l'incasable du tome 1 fait craquer un gentleman, c'est à se demander où était ces hommes quand elle cherchait un époux. Cerise sur le gâteau elle veut en plus lui plaire, j'ai trouvé ça irrespectueux pour Thomas encore une fois.
C'est une inconstance de la part de Perry qui se retrouve aussi quand Charlotte s'interroge en voyant une femme pleurer sa soeur et imagine ce qu'elle ressentirait en perdant Émilie. Sachant qu'elle a perdu sa soeur aînée dans le tome 1 elle ne devrait même pas se poser cette question.

Cependant parler des taudis londoniens et des ramifications problématiques pour lutter contre eux était aussi important que passionnant. La fin concernant la perte des idoles aurait mérité un meilleur contexte car le meurtrier tombe un peu à plat alors que cette tirade est superbe et réaliste mais pour une fois Perry n'expedie pas la fin.

Bref un livre prometteur mais trop long au figuré comme au propre: 34 pages par chapitre c'est indigeste.

Un nouveau roman d'Anne Perry très réussi, et plein de suspens. Je n'ai pas pu deviné la fin! Comme à son habitude, Anne Perry raconte parfaitement l'Angleterre victorienne avec beaucoup de détails, de finesse et un accent mis sur les inégalités fortes entre les plus riches et les plus pauvres. L'intrigue est très prenante. Anne Perry nous promène, et nous offre plein de pistes possibles.

Malgré le fait que j'ai lu pas mal d'autres livres de cette auteur, les enquêtes sont toujours originales. Je vous conseille donc sa série sur Thomas et Charlotte Pitt.

J'aime cette série et son ambiance très victorienne. Nous retrouvons avce plaisir les Pitt à l'oeuvre. Je dois dire que dans ce tome, le meurtrier est cependant un peu facile à deviner. La contruction de l'intrigue, quant à elle reste de bon aloi.

C'est la première fois que je lis un roman d'Anne Perry et sans être enthousiaste, j'ai été plutôt séduit par ce couple d'enquêteurs, Thomas et Charlotte Pitt, qui défie les puissants de l'Angleterre victorienne. C'est plutôt réjouissant.