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Charlotte Ellison et Thomas Pitt tome 11 sur 32

Anne-Marie Carrière (traductrice) (Traducteur)
EAN : 9782264032638
380 pages
10-18 (08/04/2004)
3.5/5   128 notes
Résumé :
4e de couverture édition 10/18 Grands détectives n° 3370 de janvier 2002 ISBN 9782264032638 :

Le paisible quartier de Highgate a été le théâtre d'un terrible incendie qui a coûté la vie à Clemency Shaw, l'épouse d'un médecin reconnu. L'inspecteur Thomas Pitt et sa femme, Charlotte, auront à déterminer s'il s'agit là d'un simple accident ou d'un acte criminel. Méthodiquement, le célèbre duo de détectives tente de tracer un portrait du couple afin de re... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Cela faisait un bon moment que je ne m'étais plus aventurée à Londres en compagnie de Charlotte et Thomas Pitt.
Dans ce onzième épisode de cette série qui en compte une bonne trentaine, l'histoire commence sur les chapeaux de roues avec un incendie qui ravage une maison dans le quartier de Highgate. Il y a une victime qui est l'épouse du médecin à qui appartenait cette demeure. le fait que cet incendie soit d'origine criminelle va amener l'inspecteur Pitt à enquêter dans ce quartier qu'il ne connait pas très bien.
La victime était-elle réellement la cible de l'incendiaire ou était-ce plutôt son mari qui aurait dû se trouver chez lui à ce moment ? Beaucoup de questionnements en perspective car ce dernier ne comptait pas que des admirateurs dans son entourage.
Evidemment, au vu du statut social de Pitt, certaines portes lui demeurent fermées, ce qui va permettre à son épouse de pouvoir fourrer son nez partout afin de l'aider. Elle va être secondée par sa soeur Emilie, et elles ne seront pas de trop pour comprendre tout ce qui se trame derrière les portes fermées de la bourgeoisie avoisinante.
Anne Perry excelle dans ses histoires, qui sous couvert de résolution d'enquête criminelle, égratignent l'Angleterre victorienne, où tout est dans le paraître et les apparences.
Un très bon cru.

Challenge A travers l'histoire 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
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Un incendie qui ravage une maison pendant la nuit, l'épouse d'un honorable médecin qui périt dans les flammes, et personne n'a rien vu ni entendu comme d'habitude....voilà le point de départ de ce roman policier victorien.

L'inspecteur Pitt, personnage récurrent de presque 30 romans, est chargé de l'enquête, et sa mission va essentiellement consister à aller interroger avec tact et subtilité tous les nobles qui habitent le quartier.
Il sera secondé par son épouse, elle-même issue de la bonne société, et qui maîtrise mieux que lui l'art de soutirer des renseignements à ceux qui ne veulent rien dévoiler.

Cette enquête nous entraîne dans les bas-fonds de Londres, dans les quartiers miséreux, où les maisons de passe sont accolées aux masures des indigents, où les ivrognes dorment dans les rues jonchées de détritus et où tous les exclus se retrouvent cantonnés dans la crasse, le bruit et les odeurs pestilentielles.
Un roman qui montre bien les moeurs de l'époque et nous fait un état des lieux des conditions de vies des plus démunis.
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Thomas Pitt est appelé à Highgate pour enquêter sur un incendie criminel dans lequel Clemency Shaw a trouvé la mort. Très vite, Charlotte, touchée par le destin tragique de la victime, décide d'apporter son aide à son policier de mari.
Un épisode très réussi de la série. On retrouve avec plaisir les personnages récurrents : Lady Vespasia, Emily, Gracie et le nouveau mari d'Emily, Jack Radley.
Anne Perry nous emmène cette fois-ci dans la réalité sordide des logements insalubres et de l'impunité des riches propriétaires. Sans oublier ses batailles habituelles : la place étriquée des femmes dans la société victorienne, la toute puissance de l'église, l'hypocrisie des apparences.

Faux semblants, rebondissements, suspense... Les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment de lecture.
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Un super tome à nouveau, plus riche que d'habitude, j'ai trouvé et avec quelques ingrédients supplémentaires.
L'histoire se passe à Highgate, non à Londres. Une maison, suivie d'une 2e, se retrouvent incendiées. Dans la 1ere une femme admirable, Clemency Shaw, dont les combats personnels lui attiraient la haine de beaucoup de notables. Dans la 2e Amos Lindsay, penseur libéral dont les idées ne plaisent pas à tout le monde. le lien entre eux? Shaw, médecin qui n'a pas la langue dans sa poche et ne laisse pas insensible bon nombre de femmes...
Le couple Pitt est sur le coup et avec eux toute l'étendue de leur relation : Emily, Jack Radley, Tante Vespasia, Somerset Carlisle, Gracie, Caroline Ellison et même la Grand-mère de Charlotte (un phénomène à part entière! ). Bref, une bonne floppée de personnages qui nous permet de suivre l'enquête. Sauf que jusqu'au bout, Anne Perry ménage le suspens comme elle sait si bien le faire : Pitt cherche du côté de Shaw, Charlotte du côté de Clemency.

Les histoires d'Anne Perry sont une recette relevé qui ne manque jamais de sel. Critiques de la société victorienne ( des notables marchands de sommeil qui fondent leurs richesses sur les plus démunis), sur leurs moeurs ( toute en apparence) comme sur leurs croyances (l'Eglise en prend un coup ici), sombres secrets toujours bien amenés, pas d'ennui et une fin toujours "whaou". Pour tout ces ingrédients, c'est toujours un délice pour moi de me plonger dans une enquête signée Anne Perry.

Challenge A travers l'histoire 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
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Dans le quartier de Highgate, l'incendie volontaire d'une maison cossue coûte la vie à Clemency Shaw, épouse du Docteur Shaw. Pitt, chargé de l'enquête et bénévolement assisté par Charlotte qui met sa curiosité et son intuition à son service, doit d'abord déterminer si la victime est bien la personne ciblée par le meurtrier, puisque Clemency a annulé une sortie au dernier moment, alors, qu'au contraire, le Docteur Shaw qui aurait dû passer la soirée chez lui, a été appelé en urgence pour assister une jeune maman en couches.


L'intrigue est classique, soutenue par l'écriture irréprochable de l'auteure : recueil de témoignages, collecte d'indices, recoupement d'informations, auprès de la famille et des proches des Shaw. Nombreux sont les suspects, chacun et chacune ayant des activités délictueuses ou des secrets familiaux impossibles à révéler. Ce n'est pas tant le déroulement de l'enquête, dont le dénouement n'est pas totalement inattendu, que l'atmosphère victorienne qu'Anne Perry restitue avec la précision d'un historien ou d'un sociologue, qui est savoureuse. Les "séries-philes anglophiles", retrouveront l'ambiance de The little Dorrit et de Ripper Street.


Sans discours revendicatifs, rien qu'en dépeignant scrupuleusement leur quotidien, Anne Perry dresse le tableau de la condition des femmes dans une société conservatrice et confite en dévotion, hypocrite, dans laquelle les convenances priment les sentiments personnels, travailler est vulgaire, et le niveau de vie se juge à la qualité et la quantité des loisirs. C'est pour ces raisons que le travail de Pitt est particulièrement compliqué à accomplir, car il est considéré comme un homme obligé de gagner sa vie, un minus habens, qui a l'outrecuidance de fouiner dans la vie oisive des notables en les interrogeant.


Dans ce contexte étriqué, Charlotte quant à elle, apparaît comme un esprit libre et ouvert, une jeune femme aux idées éclairées, considérées, of course, comme anarchistes. En effet, dans cette période si proche, il convient pour les femmes bien nées, de ne connaître que ce qu'on leur a appris ; elles ne lisent dans les journaux et magazines que ce qui est censé les formater pour devenir des femmes vertueuses et obéissantes, le coeur de la famille, elle-même au coeur de la nation. Participer à des oeuvres de charité et distribuer de la soupe et des confitures aux pauvres indigents méritants de la paroisse, est le seul loisir envisageable pour elles.


Charlotte et Pitt, tous deux animés par un bel humanisme et porteurs d'idées progressistes, militants de l'égalité et protecteurs des exploités, doivent déterminer les causes du décès de Clemency dans un contexte où il est audacieux de supposer que les femmes ont un cerveau. Au nom de quelle noble cause Clemency est-elle morte ?
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque vous vivez dans un pays étranger quelque singulier qu'il puisse vous paraitre au début, il faut très peu de temps pour que ses habitants vous deviennent familiers. Leur chagrin, leurs pleurs, leurs vies vous touchent autant que ceux de vos proches.
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Charlotte se souvint avec un mélange de mélancolie et d'agacement qu'en hiver, son père se tenait ainsi, dos à la cheminée, empêchant le reste de la famille de profiter de la chaleur des braises. Le défunt évêque devait avoir la même manie.
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Qui tenait à la faire échouer dans son entreprise ? (...)
- Presque tous ceux qui investissent leur argent dans des taudis qu'ils louent un prix exorbitant à de pauvres diables s'entassant parfois à deux ou trois familles dans une seule pièce. Ces profiteurs achètent aussi, pour les louer, des ateliers de confection clandestins, des tripots, des maisons de passe et même des fumeries d'opium. Activités fort lucratives au demeurant. Vous seriez surprise d'apprendre le nom de ceux qui en tirent profit.
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Les femmes ne votaient pas ; or, paradoxalement, elles jouaient un rôle important dans une société qui autorisait les hommes à tous le dérèglements, même les plus abjects, du moment qu'ils se montraient discrets. En public au contraire, ou dans l'intimité de leur foyer, il feignaient de déplorer les affronts faits aux fondements même d'une société civilisée. Ils ne feraient donc en aucun cas pression pour modifier des lois qui leur étaient favorables.
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Vous n'avez pas lu les œuvres sataniques de cet Irlandais, George Bernard Shaw, je suppose ? Ses écrits sèment l'insatisfaction et la discorde, comme s'il voulait monter les gens les uns contre les autres. Il parle des affamés qui n'ont rien à manger et des nantis qui ne désirent plus rien.
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Anne Perry parle de "La disparue d'Angel Court". Partie 1
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Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

Quelle est la particularité des titres dans cette série ?

ils indiquent toujours le type de crime commis
ils indiquent toujours le lieu du crime
ils indiquent toujours l'heure du crime
ils indiquent le nom de l'assassin

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