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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela faisait un bon moment que je ne m'étais plus aventurée à Londres en compagnie de Charlotte et Thomas Pitt.
Dans ce onzième épisode de cette série qui en compte une bonne trentaine, l'histoire commence sur les chapeaux de roues avec un incendie qui ravage une maison dans le quartier de Highgate. Il y a une victime qui est l'épouse du médecin à qui appartenait cette demeure. le fait que cet incendie soit d'origine criminelle va amener l'inspecteur Pitt à enquêter dans ce quartier qu'il ne connait pas très bien.
La victime était-elle réellement la cible de l'incendiaire ou était-ce plutôt son mari qui aurait dû se trouver chez lui à ce moment ? Beaucoup de questionnements en perspective car ce dernier ne comptait pas que des admirateurs dans son entourage.
Evidemment, au vu du statut social de Pitt, certaines portes lui demeurent fermées, ce qui va permettre à son épouse de pouvoir fourrer son nez partout afin de l'aider. Elle va être secondée par sa soeur Emilie, et elles ne seront pas de trop pour comprendre tout ce qui se trame derrière les portes fermées de la bourgeoisie avoisinante.
Anne Perry excelle dans ses histoires, qui sous couvert de résolution d'enquête criminelle, égratignent l'Angleterre victorienne, où tout est dans le paraître et les apparences.
Un très bon cru.

Challenge A travers l'histoire 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
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Un incendie qui ravage une maison pendant la nuit, l'épouse d'un honorable médecin qui périt dans les flammes, et personne n'a rien vu ni entendu comme d'habitude....voilà le point de départ de ce roman policier victorien.

L'inspecteur Pitt, personnage récurrent de presque 30 romans, est chargé de l'enquête, et sa mission va essentiellement consister à aller interroger avec tact et subtilité tous les nobles qui habitent le quartier.
Il sera secondé par son épouse, elle-même issue de la bonne société, et qui maîtrise mieux que lui l'art de soutirer des renseignements à ceux qui ne veulent rien dévoiler.

Cette enquête nous entraîne dans les bas-fonds de Londres, dans les quartiers miséreux, où les maisons de passe sont accolées aux masures des indigents, où les ivrognes dorment dans les rues jonchées de détritus et où tous les exclus se retrouvent cantonnés dans la crasse, le bruit et les odeurs pestilentielles.
Un roman qui montre bien les moeurs de l'époque et nous fait un état des lieux des conditions de vies des plus démunis.
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Thomas Pitt est appelé à Highgate pour enquêter sur un incendie criminel dans lequel Clemency Shaw a trouvé la mort. Très vite, Charlotte, touchée par le destin tragique de la victime, décide d'apporter son aide à son policier de mari.
Un épisode très réussi de la série. On retrouve avec plaisir les personnages récurrents : Lady Vespasia, Emily, Gracie et le nouveau mari d'Emily, Jack Radley.
Anne Perry nous emmène cette fois-ci dans la réalité sordide des logements insalubres et de l'impunité des riches propriétaires. Sans oublier ses batailles habituelles : la place étriquée des femmes dans la société victorienne, la toute puissance de l'église, l'hypocrisie des apparences.

Faux semblants, rebondissements, suspense... Les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment de lecture.
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Une très bonne enquête qui a encore plus de saveur dès qu'apparaît Tante Vespasia !
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Première fois que je lis un épisode de la saga de l'inspecteur Pitt et je n'ai pas été déçue. C'est un roman policier historique qui sait restituer avec précision la vie quotidienne des Londoniens du Xième siècle. La vie de la classe populaire est difficile, toujours sous la coupe de la bourgeoisie et des malfrats, avec des situations économiques précaires. Ce qui est saisissant car remarquablement restitué, ce sont les conditions sanitaires déplorables des ouvriers mais surtout des plus démunis. L'inspecteur Pitt devra avec l'aide de sa femme explorer tous les arcanes de ce monde de marchands de sommeil pour y découvrir la vérité.
Un très bon moment.
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Comme dans l'enquête précédente, celle-ci piétine et le dénouement se déroule en seulement quelques pages. Pour moi, ce roman manque d'action et de croustillant. Mais c'est encore la facilité de lecture, la sympathie pour les personnages et le contexte qui font que les livres d'Anne Perry restent agréables à lire. Malheureusement, le fantôme de l'excellent Silence à Hanover Close pour lequel j'ai eu un véritable coup de coeur est toujours présent et voile un peu les tomes suivants.

Un fond très intéressant est mis en place avec plusieurs mobiles de meurtre en lien avec la société anglaise de cette époque et les indigents. Ce crime ne va pas manquer de déterrer bien des secrets qui vont déranger certaines grandes personnalités. Dans chacun de ses livres, l'auteure prend plaisir à nous faire découvrir la société londonienne de la fin de XIXe siècle. Ici, elle nous présente les aristocrates qui acquièrent des immeubles dans des quartiers malfamés afin de profiter des faiblesses des pauvres pour leur demander des loyers astronomiques pour occuper des taudis où s'entassent plusieurs familles sans sanitaires ni aucune hygiène.

Dans ce tome Anne Perry nous laisse entrevoir de futurs enquêteurs en herbe dont Jemima, la fille de Charlotte et Thomas, mais aussi Gracie, la bonne. La première commence à poser des questions sur le travail de son père et la seconde est carrément embarquer par sa maitresse, Charlotte, pour enquêter. J'aime la façon qu'à cette dernière de persuader (sans trop de mal à vrai dire) son entourage de prendre part aux investigations.

Un opus qui m'a plutôt plu malgré une petite faiblesse du côté de l'enquête qui piétine. Je prends toujours autant de plaisir à lire ces enquêtes. Maintenant vivement le douzième avec Belgrave Square.
Lien : http://danslemanoirauxlivres..
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Un bien agréable roman ! On retrouve un peu du style de Claude Izner la dedans, avec, en fond l'Angleterre victorienne, et ça j'ai assez apprécié ce style un peu Jane Austen.

Par contre, je n'ai pas retrouvé le genre historique de Claude Izner, il y a une ou deux notes de bas de page qui font référence à l'histoire mais trop peu à mon ^goût.
Indépendamment de ce bémol, il s'agit d'une histoire d'incendie et d'enquête bien menée, une agréable découverte pour un auteur que je ne connaissais pas.
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Dans le quartier de Highgate, l'incendie volontaire d'une maison cossue coûte la vie à Clemency Shaw, épouse du Docteur Shaw. Pitt, chargé de l'enquête et bénévolement assisté par Charlotte qui met sa curiosité et son intuition à son service, doit d'abord déterminer si la victime est bien la personne ciblée par le meurtrier, puisque Clemency a annulé une sortie au dernier moment, alors, qu'au contraire, le Docteur Shaw qui aurait dû passer la soirée chez lui, a été appelé en urgence pour assister une jeune maman en couches.


L'intrigue est classique, soutenue par l'écriture irréprochable de l'auteure : recueil de témoignages, collecte d'indices, recoupement d'informations, auprès de la famille et des proches des Shaw. Nombreux sont les suspects, chacun et chacune ayant des activités délictueuses ou des secrets familiaux impossibles à révéler. Ce n'est pas tant le déroulement de l'enquête, dont le dénouement n'est pas totalement inattendu, que l'atmosphère victorienne qu'Anne Perry restitue avec la précision d'un historien ou d'un sociologue, qui est savoureuse. Les "séries-philes anglophiles", retrouveront l'ambiance de The little Dorrit et de Ripper Street.


Sans discours revendicatifs, rien qu'en dépeignant scrupuleusement leur quotidien, Anne Perry dresse le tableau de la condition des femmes dans une société conservatrice et confite en dévotion, hypocrite, dans laquelle les convenances priment les sentiments personnels, travailler est vulgaire, et le niveau de vie se juge à la qualité et la quantité des loisirs. C'est pour ces raisons que le travail de Pitt est particulièrement compliqué à accomplir, car il est considéré comme un homme obligé de gagner sa vie, un minus habens, qui a l'outrecuidance de fouiner dans la vie oisive des notables en les interrogeant.


Dans ce contexte étriqué, Charlotte quant à elle, apparaît comme un esprit libre et ouvert, une jeune femme aux idées éclairées, considérées, of course, comme anarchistes. En effet, dans cette période si proche, il convient pour les femmes bien nées, de ne connaître que ce qu'on leur a appris ; elles ne lisent dans les journaux et magazines que ce qui est censé les formater pour devenir des femmes vertueuses et obéissantes, le coeur de la famille, elle-même au coeur de la nation. Participer à des oeuvres de charité et distribuer de la soupe et des confitures aux pauvres indigents méritants de la paroisse, est le seul loisir envisageable pour elles.


Charlotte et Pitt, tous deux animés par un bel humanisme et porteurs d'idées progressistes, militants de l'égalité et protecteurs des exploités, doivent déterminer les causes du décès de Clemency dans un contexte où il est audacieux de supposer que les femmes ont un cerveau. Au nom de quelle noble cause Clemency est-elle morte ?
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Après le palpitant Meurtres à Cardington Crescent lu en octobre, l'excellent Silence à Hanover Close, en novembre et le décevant L'égorgeur de Westminster bridge, place à L'incendiaire de Highgate, un bon cru même si le dénouement n'est cette fois-ci pas surprenant du tout, à moins que je ne devienne trop bonne détective, au choix !

Mais commençons par le début, le paisible et cossu quartier de Highgate a été le théâtre d'un terrible incendie qui a coûté la vie à Clemency Shaw, l'épouse d'un médecin reconnu. La maison est pratiquement réduite en cendres et l'enquête détermine rapidement qu'il s'agit d'un incendie volontaire. Est-ce l'oeuvre d'un pyromane ? Si l'inspecteur Thomas Pitt pense que c'est le docteur Shaw, miraculeusement absent qui était visé, sa femme Charlotte, est persuadée que la défunte était visée en raison de ses activités humanitaires. Clemency Shaw s'était en effet depuis peu lancée dans un vaste projet : obliger les propriétaires de taudis à se déclarer. Un second incendie va toutefois relancer l'enquête et plonger Pitt dans la plus grande perplexité.

Comme toujours, ce 11è tome est l'occasion de retrouver Thomas, Charlotte, sa soeur Emily que l'on retrouve de retour de sa lune de miel, son mari Jack Radley qui se découvre un destin politique. Lady Vespasia Cumming-Gould est également présente tout comme la petite bonne des Pitt, Gracie, qui aide sa maitresse à enquêter et se révèle à cette occasion, une aide précieuse.

L'incendiaire de Highgate donne l'occasion à Anne Perry d'aborder la question des taudis où s'entassaient plusieurs familles pauvres et qui vivaient dans des conditions insalubres et souvent inhumaines.

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Une bonne histoire mais comme toujours la fin laisse un peu à désirer. La morale de l'histoire prête à discussion selon moi.
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