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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bien que l'héroïne se prénomme Charlotte, nous sommes loin de l'univers enchanteur du dessin animé "Charlotte Aux Fraises".

Retrouver Charlotte et son mari, l'inspecteur Thomas Pitt est synonyme d'une plongée dans le Londres assez glauque de l'époque victorienne où la femme dans le milieu aristocratique avait souvent le rôle de "sois belle et par pitié, tais-toi, ne parle que de chiffons avec les autres pendant que nous, les hommes, allons au club, à la City et aux putes".

Non, non, ce temps là n'est pas tout à fait révolu de nos jours... Ma lecture du livre "LA Banque : comment Goldman Sachs dirige le monde" m'en a apporté la preuve, les épouses des dirigeants, des associés et des employés étant priées de jouer le même rôle que ces pauvres dames anglaises de l'époque victorienne.

Mais revenons à notre tasse de thé. Grâce à Charlotte et à la disparition d'un objet appartenant à sa mère (et auquel elle tient plus que tout), nous allons nous glisser dans les salons feutrés pendant l'heure du thé et grignoter des petits biscuits tout en nous enrichissant de leurs moeurs particulières.

Ce qui, au départ, avait l'air d'une banale histoire de disparition d'objets disparates, débouchera tout de même sur une mort brutale. Un cadavre, c'est le minimum syndical d'un roman policier !

Ne faisant que 310 pages, l'enquête est rapide et on a terminé l'affaire avant même d'avoir pu esquisser un bâillement poli durant les visites dans le beau monde de Rutland Place.

L'auteur s'amuse à nous lancer sur différentes pistes, à énoncer des hypothèses, des mystères et à les résoudre au fur et à mesure de l'avancée du livre, comme d'habitude.

Une fois de plus, bien que j'ai eu une pensée mal placée au sujet de deux personnage, j'étais encore en-deçà, la preuve que mon esprit n'est pas aussi noir et tordu qu'on pourrait le penser.

Ce fut une lecture rafraîchissante après une précédente qui était éprouvante, une immersion dans les arcanes de la société "aristocrato-bourgeoise" après celles de LA banque (Goldman Sachs), mais le dégoût de cette société dite "bien pensante et en col blanc" est bel et bien présent au final.

Ils dirigent le monde et la destinée des autres, se moquant bien au passage des petites gens qui crèvent, quelque soit l'époque ou le lieu.

Pourrait-on faire un grand trou et les foutre tous dedans autant qu'ils sont ? Non ? Dommage...

Ce titre laisse plus de place à Charlotte et à sa mère, au détriment de Pitt, ce qui est un peu dommage (juste un peu) mais c'était très plaisant à lire, une scène du livre est mémorable et en plus, je me suis laissée dupée par l'auteur avec grand plaisir.

Par contre, je ne sais pas ce que fument l'imprimeur, le traducteur ou autre parce qu'il y a une faute énorme au nom de famille du père de Charlotte : "Allison" (coquille) au lieu de "Ellison".

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Caroline, la mère de Charlotte est bien ennuyée. Un de ses médaillons précieux a été volé. Précieux, pas seulement pour sa valeur, mais surtout par ce qu'il contient et qui pourrait la compromettre.
Elle en parle à sa fille, détective amatrice, mariée au policier Pitt.
Un décès épouvantable survient alors dans Rutland Place, justement la rue où réside Caroline. Une femme de la haute bourgeoisie, aimant les ragots, est décédée brutalement au retour de ses visites un après-midi. Suicide ou décès accidentel ?
Rien n'est moins sûr !
L'enquête débute pour notre couple de fins limiers.
Anne Perry décrit toujours remarquablement l'atmosphère de la bourgeoisie victorienne, ses non-dits, ses rideaux qui bougent du côté de la rue et des maisons voisines.
Elle aborde également le mal-être des femmes de très bonne condition, placée sous le joug de leurs époux, frères et pères et du qu'en dira-t-on.
On découvre une ébauche de la condition féminine et un balbutiement d'une remise en question par les femmes.
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Rutland place est un quartier huppé de Londres où vit plusieurs familles d'aristocrates. Mais sous une tranquillité apparente des faits étranges se produisent. Entre disparitions d'objets, mort suspecte et chantages, les masques finissent vite par tomber et une réalité peu reluisante se fait jour.

Encore une fois, j'ai passé un bon moment en compagnie de cette série. Anne Perry reste fidèle à elle-même. Même si ici, c'est Charlotte (la femme de l'inspecteur Thomas Pitt) la véritable héroïne. En effet, c'est elle qui mène l'enquête. Elle va chez les uns et les autres pour recueillir des informations avec sa soeur, (Emily) et sa mére (Caroline). Thomas, quant à lui, reste en retrait durant une bonne partie de l'histoire.

Cependant pendant ma lecture, j'ai ressenti comme une réserve. Pour moi ce tome est en dessous des précédents. Il manque d'originalité notamment à cause des répétitions avec les précédents romans. Les histoires se déroulent presque toutes dans les hautes sphères de la société anglaise. Un peu de changement ferait du bien au lecteur. L'enquête n'est pas vraiment exceptionnelle ni très complexe. J'éspère réellement qu'Anne Perry saura nous surprendre dans les prochains opus avec de nouveaux personnages, de nouveaux lieux et des intrigues un peu plus fouillées.

Bien sur, nous nous retrouvons toujours plonger dans cette ambiance victorienne que j'affectionne tout particulièrement avec ses différences de classes, ses convenances, ses costumes, ses intérieurs. L'auteure sait parfaitement retranscrire cette période.

En bref, un tome bien en dessous des précédents. J'espère que le Cadavre de Bluegate Fields satisfera mes attentes. Affaire à suivre!
Lien : http://netherfieldpark.wordp..
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C'est une enquête moyenne qui a le mérite d'éviter les trop nombreux POV qui noient habituellement le récit.

On assiste au retour de la mère de Charlotte qui semble encore plus snob qu'avant et se révèle plus délaissée que dans mon souvenir mais encore une fois l'absence de référence à Sarah me laisse perplexe et j'avoue ne pas avoir compris le pétrin dans lequel elle est embourbée avec ce fameux portrait.

Quant au Français objet de toutes les convoitises il m'a agacé au plus haut point en étant décrit comme une pauvre victime de son charme. Perry insiste bien trop d'ailleurs sur l'impact qu'il a sur Charlotte, j'ai trouvé son comportement de collégienne excité d'un irrespect profond pour Thomas et nous aussi qui suivons leur amour depuis le début.

Et encore une fois son laconisme concernant sa grossesse laisse sans voix. Quant à la fin qui se veut être un vrai twist elle tombe à plat tant Perry a manqué de subtilité dans ses descriptions.
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