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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pendant l'été 1978, dans les montagnes du Khakaze, un pilote d'hélicoptère approvisionnant un camp de géologues installé depuis peu, aperçoit dans la forêt une cabane et un potager, ce qui l'étonne car nous sommes à plus de 250 kms de toute civilisation.
Il informe les géologues qui décident alors de rendre visite à ces voisins qui vivent à une quinzaine de kilomètres et découvrent avec stupéfaction la famille Lykov qui vit "coupée" du monde depuis une trentaine d'années sans autres ressources que celles qu'ils tirent de la Taïga.
Des cinq membres de cette famille, seuls le père Lykov et sa fille Agafia seront encore en vie quand Vassili Peskov, auteur de ce livre, arrivera à l'isba des Lykov en 1982, les trois autres étaient décédés à l'automne précédent.
Vassili Peskov nous livre ici un témoignage fascinant, l'histoire d'une famille qui s'est cachée volontairement du monde pour des raisons religieuses en s'adaptant à des conditions de vie extrêmes.
Luttant contre les éléments, la famine quand les ressources venaient à manquer, sans sel, une vie précaire où tomber malade peut signifier la mort. Une vie en totale autarcie coupée de toutes relations sociales et rythmée par une pratique religieuse d'un autre temps.
Ce livre qui a des allures de documentaire est très intelligemment structuré et va nous permettre de connaître progressivement cette famille hors norme avec une chronologie qui nous fera passer de la stupeur à la fascination. Ce témoignage s'étale sur une dizaine d'années et rend compte de l'évolution des rapports entre deux mondes qui ont tant de questions à se poser tout en gardant malgré tout une certaine distance.
Le style est agréable et l'auteur a su en alternant observations et dialogues rendre ce récit captivant et souvent émouvant.
Une lecture qui m'a beaucoup apporté en plus de me faire voyager.
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Sibérie 1978, une équipe de géologues découvre la famille Lykov survivant en autharcie complète dans des conditions extrêmes depuis plus de 40 ans, conséquence de la persécution de plusieurs générations de 'Vieux-croyants'.

Au cours de rencontres annuelles, c'est d'une écriture délicate et pleine de respect que le journaliste Vassili Mikhaïlovitch raconte la vie du vieux et de sa fille Agafia, d'une piété profonde et touchante quand ils refusent les cadeaux avec leur 'Ca nous est défendu' mais découvrant comme des enfants la lampe de poche ou la télévision des géologues.

Quel courage, et comme est belle l'approche du journaliste qui, à la question 'Comment vous remercier' répond avec finesse... 'Priez donc pour qu'il y ait moins d'incendies dans la taïga'
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En 1978, un petit groupe de géologues découvre un père et ses enfants, une famille de vieux-croyant vivant en autarcie totale depuis 1938 !!!
Les Lykov refusent de vivre dans le siècle car ils réfutent les réformes de l'Église orthodoxe russe introduites par le patriarche Nikon en 1653.
Le journaliste Vassili Peskov va se lier d'amitié avec eux, en particulier avec la cadette Agafia qui a 39 ans. Il se rend régulièrement à leur petite isba pour échanger avec eux.
On ne peut pas sortir indemne de cette lecture, c'est un véritable coup de coeur.
Un témoignage poignant, on s'attache à Agafia qui va malgré tout rester fidèle à ses valeurs.
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Encore un livre qui interroge…

A peine tournée la dernière page que déjà les pensées contradictoires se bousculent. Quel est le sens de la vie de ces ermites dans la taïga ?

Finalement, ces pensées se rangent toutes derrière une seule question, la grande question, quel est le sens de la vie ?

Ce récit n'a pas la prétention d'y répondre bien sûr, mais il apporte le témoignage unique d'une expérience de vie autre, hors du « siècle », à des centaines de verstes du monde moderne, une vie centrée sur la subsistance et la prière dans l'immensité de la taïga.

En retrait de la civilisation, oui, mais pas tout à fait en retrait des hommes car on voit se développer au fil des pages une solidarité touchante (tout ceci se déroule pendant la période soviétique) envers Agafia, héroïne malgré elle de ce récit dont on ne connaitra l'épilogue, du moins je l'espère, que dans le second opus de Vassili Peskov, des nouvelles d'Agafia.

Une belle leçon de vie. Un livre qui en appelle un autre.
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Une très belle découverte que les ermites de la taïga, un livre qui nous plonge au coeur de la russie au sein d'une nature généreuse, certes, mais aussi difficile pour cette famille qui a décidé de ne pas vivre dans le "siècle". C'est impressionnant, jamais je n'avais entendu, ni lu une histoire dans ce genre. A précisé que c'est un récit véridique, le livre est enrichi de photographies . Une leçon d'ethnologie, sociologie, etc... vivre selon sa foi, ses croyances envers et contre tout. Voilà le choix de ces ermites, ils n'étaient pas les seuls. Raconter cette histoire en détail serait trop long et à quoi bon puisque le livre est là pour cela.
J'ai adoré cette lecture, découvrir cette vie au coeur de la nature, où ces gens découverts par hasard par des géologues, ont malgré tout entrouvert leur porte sur le "siècle" mais en refusant obstinément d'offenser leurs règles. Parfois ça prête à sourire, certaines scènes sont comiques, d'autres attendrissantes, tristes aussi.
Une belle leçon sur l'humain, sur l'Homme en général, et ses capacités à survivre tel des Robinsons.
Agafia a été soutenue par les géologues mais aussi les lecteurs des chroniques faites dans la presse. Et petit à petit, son quotidien s'est amélioré, avec grand peine, le "siècle" a pu leur apporter un peu de confort comme une chèvre pour le lait , des bougies (avec beaucoup de difficultés), un chien, des poules, une cocotte en fonte, de la laine, des vêtements, couvertures etc... tout ce que la famille ne pouvait produire, se procurer par eux-même.
Survivre dans la taïga il faut être courageux, allumer son feu avec des silex, puiser l'eau à la rivière la bénir avant tout, chasser, cueillir, cultiver, récolter, préserver, se préserver des ours, du froid et du "siècle". Qu'est ce donc ce "siècle", une chose bien étrange qui gangrenait peu à peu notre civilisation, je crois quand lisant ce livre, on devine que ces ermites n'avaient pas tout à fait tort de s'en éloigner.
Lisez ce livre, il est intéressant riche, et Agafia est charmante, j'ai eu de la peine de la quitter.
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Ermites dans la Taïga est plus qu'un simple récit de voyage ou un témoignage c'est un récit de vie ! La vie des Lykov, une famille de vieux-croyants retirée dans la Taïga depuis les années 1930. Ils vivent dans une petite isba forestière, proche de la rivière Abakan, à 250 kilomètres de la première habitation. Ce n'est qu'en 1978, qu'un groupe de géologue va découvrir par hasard la petite communauté et rompre leur isolement total.

C'est ainsi que commencent les premiers contacts entre les Lykov et les hommes du "siècle". Les géologues, dont la base se situe à 15 kilomètres de l'habitation de la famille, font partie des rares personnes à côtoyer les Lykov qui vivent en complète autarcie. Parmi ces privilégiés, il y a un journaliste moscovite, Vassili Peskov, qui au fil des visites, apprend à connaître les membres de la famille (surtout Karp Ossipovitch, le père, qui à 80 ans et sa plus jeune fille, Agafia, qui a 39 ans; seuls survivants des rudes hivers de la Taïga) et les visite une fois par an.

Ce qui est intéressant dans ces chroniques de la famille Lykov, c'est la relation qui va s'établir avec les hommes, les relations d'amitié qui vont naître. Certains des enfants comme Agafia n'avait jamais vu d'autres personnes qui ne soient pas de sa famille. Les visiteurs leur apportent des cadeaux. le vieux et sa fille font un tri méticuleux parmi les présents, au début, ils refusent toute nourriture à l'exception du sel. Certains cadeaux comme des outils, des vêtements sont accueillis avec joie mais d'autres font l'objet d'un refus catégorique. Karp et Agafia répondent en coeur : " ça nous est défendu", où quand on les met devant le fait accompli, ils disent : "comme il plaira à Dieu". Il est surprenant de voir comment cette famille de six personnes a pu survivre dans un environnement aussi hostile avec si peu de moyens et de confort. Ils vivent comme dans la Russie de Pierre le Grand. Leur nourriture est basique et provient de leur potager (beaucoup de pommes de terres), d'un peu de chasse, de pêche et de tout ce que leur offre la Taïga (cônes de cèdres, des baies...)

On se prend d'affection pour ce vieil homme et sa fille, qui ont une foi et une dévotion à toute épreuve. Mais surtout on ne peut être qu'en admiration devant ce petit bout de femme qu'est Agafia, son courage et sa gentillesse en font une personne remarquable, qui ne cesse de se construire et de grandir au fil des ans grâce aux contacts avec les hommes. Pour conclure et pour illustrer sa force de caractère, je citerai cette phrase de Peskov : "Elle écoute tout le monde, mais prend seule sa décision en s'en remettant uniquement à sa conception des choses".

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Le journaliste Vassili Peskov est abordé un jour par des géologues qui ont découvert grâce à un vol en hélicoptère, puis rencontré, une famille de « vieux croyants » dans un endroit complètement reculé de la taïga. Ils se sont tenus éloignés de ce qu'ils nomment le « siècle », ils n'ont fréquenté personne depuis plus de trente ans, ne sont au courant ni des dernières avancées technologiques, ni de la seconde guerre mondiale. Leurs croyances les empêchent de plus de se nourrir de produits autres que ceux issus de leur potager, de la pêche ou de la cueillette. En 1982, Peskov rencontre le père, Karp Ossipovitch Lykov et sa fille Agafia. Il les revoit à intervalles irréguliers, les interroge et se lie d'amitié avec eux.

J'ai découvert ce récit passionnant dans la boîte à livres de mon village, et me suis rappelée l'avoir rencontré sur les blogs. Ce fut une lecture très enrichissante, je ne connaissais pas les « vieux croyants » et leur mode de vie très primitif m'a tout à fait fascinée. le climat de la région de Sibérie, entre lacs Balkach et Baïkal, où ils vivent, est des plus rudes et inhospitaliers, passer de longs hivers sous la neige, et faire pousser des légumes au coeur d'une forêt un défi incroyable. D'autant qu'ils trouvent de plus le moyen de prier plusieurs heurs par jour, en plus de tout le travail physique imposé par leur survie. Quant au personnage central, Agafia, sa curiosité et sa bienveillance la rendent vraiment touchante et inoubliable. Elle vit d'ailleurs toujours dans la taïga où elle est née…
Le livre montre bien à quel point l'auteur s'est attaché aux membres de la famille qu'il a rencontrés, et le ton qu'il emploie pour son récit leur rend le plus bel hommage possible.

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En 1978, des géologues en mission dans la taïga, au sud de la Sibérie, à 200 km environ de la frontière mongole, repèrent depuis leur hélicoptère quelque chose qui ressemble fort à un potager à un endroit qui pourtant est officiellement vide d'hommes. Là ils font la découverte d'une famille de cinq personnes, le père et ses quatre enfants âgés de 56 à 33 ans et qui vivent coupés du monde depuis 40 ans. Les deux cadets n'ont jamais rencontré d'autres personnes que leurs parents et frère et soeur.

Les Lykov sont des vieux croyants qui se sont éloignés du "siècle" pour pouvoir vivre leur religion à leur convenance. En 1653 le tsar Alexis et le patriarche Nikon réforment l'Eglise orthodoxe pour retourner vers les textes originels qui avaient parfois été mal traduits ou recopiés. Cette réforme provoque un schisme, le raskol. Ceux qui refusent de modifier leurs pratiques sont les vieux croyants. A la mort du tsar Alexis (1676), son successeur Pierre le Grand décide de les taxer doublement. Certains prennent alors la forêt pour échapper à cette imposition. Trois siècles plus tard les Lykov, qui vivaient déjà dans un endroit guère passant, s'éloignent encore plus de la civilisation au point de ne plus croiser de personne étrangère à leur famille pendant 40 ans.

Vassili Peskov est grand reporter à la Komsomolskaïa Pravda. En 1982 il apprend l'existence des Lykov et leur rend visite. A ce moment là la famille ne se compose plus que du père et de la fille cadette, Agafia. Les trois autres enfants sont morts l'hiver précédent. Vassili Peskov s'attache à ces deux personnages et revient régulièrement les voir, environ une fois par an. Ce sont ces rencontres sur dix ans -le récit s'arrête en 1991- que raconte Ermites dans la taïga. L'ouvrage est illustré de quelques photos des ermites et de leur cadre de vie.

Vassili Peskov présente les conditions de vie en totale autarcie de ces fascinants Robinson. du monde ils n'ont emmené avec eux que quelques outils de métal, en bien mauvais état 40 ans plus tard. Tout le reste est fabriqué par leurs soins : seaux en écorce de bouleau, vêtements de chanvre cultivé sur place. La nourriture est fournie par le potager (essentiellement des pommes de terre), ramassée dans la forêt, pêchée dans le torrent. Des fosses-pièges permettent à l'occasion d'attraper du gibier. L'alimentation est l'objet d'un travail et d'un soucis permanents, la situation toujours précaire. La mère est morte de faim en 1961. Pour la nourriture spirituelle, cinq heures de prière par jour.

Leurs retrouvailles avec les hommes va modifier la vie des Lykov. Ils vont accepter d'utiliser certains biens produits à l'extérieur : tissu, ustensiles de cuisine. Ils vont cultiver de nouveaux légumes (carottes), élever des animaux. S'ils prennent plaisir à fréquenter à l'occasion (l'ermitage est inaccessible pendant plus de la moitié de l'année, à cause de la neige) des gens de l'extérieur, ils ne renoncent pas à leur vie isolée ni à leurs convictions religieuses.

Je n'en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de découvrir cette aventure fantastique qui m'a fascinée. Si le vieux est pas mal un tyran domestique, sa fille est plus attachante avec sa capacité à évoluer et je m'en vais la retrouver bien vite dans Des nouvelles d'Agafia.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Quelle histoire incroyable ! En 1978, une équipe de géologues russes trouve au milieu de la Taïga, à plus de cent kilomètres de toute habitation, une famille entière, vivant en autarcie complète, sans avoir vu aucun autre être humain depuis 1945 ! Soit 33 ans ! le père (80 ans) vit seul avec ses quatre enfants (deux garçons et deux filles) dont la plus jeune, Agafia, est née en 1944 (elle a donc 34 ans). La mère est morte en 1961 et les enfants n'ont aucune connaissance du monde civilisé. Ils ne savent même pas que des voitures existent, des trains, des téléphones, des télévisions, etc. Ils parlent un russe vieillot parsemé de mots anciens que les géologues ont parfois du mal à comprendre. Ils sont ultra religieux, animés d'une foi orthodoxe d'un autre temps.

Qui donc sont ces gens qui vivent uniquement de leur maigre culture (de la pomme de terre surtout) et de ce que la seule forêt peut offrir, au milieu d'une nature hostile, montagneuse, inhospitalière, très froide et où la neige recouvre le sol pendant neuf mois de l'année ?
Ils sont ce qu'on appelle en Russie des « vieux croyants ». Un peu d'Histoire (brève). En 1653, le Tsar Alexis et le patriarche Nikon décidèrent de renforcer la foi orthodoxe. Pour cela, ils font collecter les textes les plus anciens de la religion écrit en grec et les font retraduire pour revenir aux sources et les purger des erreurs accumulées au cours des siècles. Une très forte opposition s'éleva alors contre ce qui était devenu des traditions séculaires et indépassables. Mais que sont donc ces changements voulus par Alexis et Nikon ? Des broutilles ! Les processions ne doivent plus se faire dans le sens du soleil mais à l'envers, il faut désormais doubler et non tripler l'alléluia, une prosternation doit se fait à hauteur de la ceinture et non à terre, il faut se signer avec trois doigts et non deux, etc.
Et sur l'opposition au changement va se créer un schisme (le raskol) et ceux qui rejetèrent la réforme s'appelleront désormais les « vieux croyants », dont certains (les plus fanatiques) choisirent de se retirer du siècle, de se cacher et de vivre entre eux. Bien sûr, ils sont soumis à de multiples tracasseries, exil et persécution de la part du pouvoir central bientôt remplacé par le fils d'Alexis, le tsar Pierre le Grand.

Cette famille recluse est une famille de « vieux croyants » qui (le père et la mère) toujours plus loin décidèrent avec leurs enfants en bas âge de se retirer du monde pour préserver leur foi.

Ce livre est passionnant et à plus d'un titre. Il nous plonge dans le mode de vie d'une famille dépourvue de quasiment tout. Une vielle masure, une seule pièce, pas de fenêtre, les pieds nus l'été (voire l'hiver pour les garçons), des vieux vêtements rapiécés en toile de sac, et une foi religieuse omniprésente où l'ennemi juré reste l'antéchrist : le tsar Pierre le Grand ou le patriarche Nikon. le monde s'est arrêté au XVIIème siècle. Fascinant.

Pour ceux qui aiment la rencontre (souvent émouvante) avec des êtres exceptionnels, hors du temps, il faut impérativement lire ce livre. Et je suis resté stupéfait ensuite en faisant une recherche sur Internet d'apprendre qu'Agafia, la plus jeune, née en 1944, dernière survivante de la famille, vit toujours seule au même endroit (mais dans une isba reconstruite par des gens qui se sont pris d'affection pour elle), au milieu de rien, au coeur de la Taïga et de son froid glacial. Incroyable.
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Pour moi, ce livre est une pépite, un coup de coeur.
Lors d'une expédition en Sibérie, en 1978, des géologues découvrent l'existence d'une famille de vieux-croyants (les Lykov) . Ils vivaient depuis 40 ans, coupés du monde, dans la Taïga sibérienne.

En fait les vieux-croyants sont des orthodoxes qui ont refusé les réformes religieuses du Tsar Pierre 1er en 1653. Il y eut des massacres et les rescapés allèrent se réfugier dans les terres inhospitalières de Sibérie. Ils immobilisèrent leur foi, les moeurs, les habitudes et le langage.

Le journaliste Vassili Peskov a rencontré la famille Lykov en 1982, et a raconté leur histoire et leur lente ouverture au monde, son forme de feuilleton dans la presse écrite, avant d'en faire un livre.

Une aventure humaine incroyable …
A découvrir absolument !
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