Citations sur Plus haut que les oiseaux (16)
L'hôpital, j'y pense brusquement, il est bâti comme mon cerveau, je me perds dans ses couloirs comme je me perds dans ma culpabilité.
j'avais peur de dormir parce que j'avais peur de rêver.
Jamais je n'entends mon cœur aussi clairement que tout là-haut.
Le vent, je ne sais pas d'où il vient. Parfois j'imagine qu'il traverse le monde : il glisse dans le ciel au-dessus de l'Amérique, aspire les déserts, se faufile entre les gratte-ciel , parcourt l'océan et vient siffler sa vieille chanson à mes oreilles.
Les oiseaux, leur vie, personne ne sait si elle est belle ou terrible. Un oiseau passe son temps à traquer sa nourriture, il doit rester sur ses gardes, perpétuellement méfiant. Il subit la pluie, la grêle, le vent, la chaleur. Un oiseau, il a peut-être la pire des vies que l'on puisse redouter.
Les oiseaux, leur vie, personne ne sait si elle est belle ou terrible. Un oiseau passe son temps à traquer sa nourriture, il doit rester sur ses gardes, perpétuellement méfiant. Il subit la pluie, la grêle, le vent, la chaleur. Un oiseau, il a peut-être la pire des vies que l'on puisse redouter.
Les oiseaux, leur vie, personne ne sait si elle est belle ou terrible. Un oiseau passe son temps à traquer sa nourriture, il doit rester sur ses gardes, perpétuellement méfiant. Il subit la pluie, la grêle, le vent, la chaleur. Un oiseau, il a peut-être la pire des vies que l'on puisse redouter.
Les oiseaux, leur vie, personne ne sait si elle est belle ou terrible. Un oiseau passe son temps à traquer sa nourriture, il doit rester sur ses gardes, perpétuellement méfiant. Il subit la pluie, la grêle, le vent, la chaleur. Un oiseau, il a peut-être la pire des vies que l'on puisse redouter.
Les émotions, on croit à tort qu'elles nichent dans la tête, qu'elles s'installent dans le cerveau, ou dans le cœur. C'est faut. Les émotions, elles attaquent d'abord l'estomac, et le ventre entier, et les jambes. Même les bras, elles les rendent mous et maladroits. Elles évitent soigneusement les pensées, elles ont un immense terrain de jeu qu'elles s'amusent à ravager : le corps.
Qu'est-ce qui fait qu'à une demi-seconde près tout aurait pu être différent ?