Le matin de Neverworld

J'ai reçu ce service presse à la journée professionnelle de Pagedeslibraires.

Dans le Matin de Neverworld, Bea et sa bande d'amis se retrouvent piégé dans le Neverworld, cela fait 1 an qu'ils ne se sont pas retrouvés tout les 5, suite à la mort de l'un d'entre eux. Ils vont revivre la même journée encore et encore, jusqu'à ce qu'ils prennent la décision la plus difficile de leurs vies.

J'ai bien aimé ma lecture de ce livre, l'écriture est fluide et on rentre facilement dans l'histoire ! J'ai adoré rencontrer ces personnages attachants et drôles et suivre leur histoire, leurs passés et leurs raisonnements sur ce qui leurs arrivent.

J'ai eu l'impression de perdre la tête avec eux et j'ai été intrigué du début à la fin par leurs aventures, qui m'aura laissé sans voix. Au fur et à mesure du livre, la fin m'apparaissais clairement, néanmoins, j'ai été surprise par la façon dont elle a été écrite. C'était assez surprenant !

Une belle lecture pour l'été
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Ce livre a immédiatement attiré mon attention, il avait tout pour me plaire, intriguée, intéressée. J'aime également beaucoup sa couverture, avec le titre qui ressort, les jeunes gens comme en personnage de dessin animé, qui semble perdus.

C'est le genre de livre qui vous met la tête à l'envers, mêlant thriller, psychologie, et le monde fantastique qu'est Neverworld. Une amitié aussi belle que complexe unit ces jeunes gens.

C'est le genre de livre dont vous pouvez sortir dérouté, avec le besoin de le digérer, dont vous n'avez pas envie de lâcher les pages et en même temps craignez de les tourner. C‘est très bien géré. C'est votre premier livre de ce genre, ce sera du pur régal, sinon si vous êtes habitués aux thrillers, dès que vous prenez du recul, l'impact est moins fort, c'est normal. C'est aussi un livre qu'on ne va sans doute pas vivre tous de la même façon, pourtant il vaut définitivement la lecture, et pour ne rien gâcher le style est agréable, les réflexions sont fortes, et il y a de belles citations. Pour finir, c'est également une belle et touchante réflexion sur la vie, nos choix, et nos différences, et le fait d'en profiter.

Le livre est séparé en plusieurs parties qui ont toutes un impact fort et intéressant.
La première partie montre Béatrice, surnommée Bee, par ses amis, qui n'est plus que l'ombre d'elle-même et tente de survivre. Son petit-ami, Jim, est mort mystérieusement, il y a un an, et elle s'est éloignée de tout le monde. Entre trop dur de les voir et manque de confiance s'étant installée. La première partie est donc juste, touchante, elle montre Bee après le deuil, et tous les impacts sur sa vie.

La deuxième partie montre Bee qui retrouve ses amis. Elle décide finalement de les rejoindre, toujours partagée, et ne sachant plus si c'est véritablement ses amis. La mort mystérieuse de Jim posant problème. Elle n'est plus vraiment la même.
Bee et ses amis sont très différents, certains sont même outrancièrement riches (enfin leurs parents), d'autres très doués. Qu'est-ce qui légitime leur amitié ? Est-elle seulement possible ? Ne sont-ils pas trop différents ? Mais n'est-ce pas justement une grande force ?

Leur relation est partagée, elle n'est plus ce qu'elle était mais tout ne peut pas être faux, « simplement » l'être humain est complexe.
Ils ont un accident, alors qu'ils n'y croient pas, ils sont dans la première phase de déni. En fait, ils ont atterrit, dans un endroit appelé le Neverworld, où on leur dit qu'ils sont morts et entre deux mondes, et que seul l'un d'eux va survivre, qu'ils doivent voter pour savoir qui va continuer sa vie. Et c'est là que tout vole en éclat, et qu'ils ne manquent pas de tout s'envoyer à la figure. Les non-dits, leurs différences, tout explose.
Aucun n'est prêt à renoncer à sa vie, et comment peut-on décider d'une telle chose ?

La vie dans le Neverworld est pourtant très intéressante, pleine de règles, et va finir par permettre de remettre les choses à plat. En fait, ils vivent la même journée en boucle. Au départ, ils profitent à fond, font n'importe quoi, leurs relations volent en éclat. Ils peuvent tout faire sans réelles conséquences.

Puis ils vont enquêter sur la mort de Jim pour trouver la vérité, et multitude de gens cachent des secrets. Il faut rassembler toutes les pièces du puzzle, et que vont-ils alors découvrir ?

Non seulement le lecteur découvre le Neverworld, aussi fascinant qu'étrange, mais également leurs relations à ce groupe d'amis, ce qu'ils ont partagé, la force qu'il y a dans leur amitié, mais également combien les malentendus, secrets peuvent faire mal.

La dernière partie, je vous la laisse entièrement découvrir, mais elle est aussi remplit de forces et d'émotions.

Et quand on y réfléchit, ils ont une vie beaucoup plus grande que bien des gens, et ils ont beaucoup appris au Neverworld. Ironique.

Un thriller psychologique fascinant, intéressant, avec un Neverworld dont on a tout à découvrir.
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Neverworld, j'ai été intriguée. L'autrice Marisha Pessl, récompensée par des prix littéraires, écrit pour la première fois pour la jeunesse et son roman est vraiment particulier.

Cela fait un an que le petit ami de Beatrice est mort. Un an que la jeune étudiante a coupé les ponts avec ses anciens amis. Un an qu'elle tente de se remettre de la disparition mystérieuse de Jim. Et un SMS de son ancienne meilleure amie va l'inciter à revoir la bande avec un objectif : les interroger sur la mort de son grand amour. Elle est certaine que l'un de ses anciens amis en sait plus qu'il n'a bien voulu le dire. Lors de cette soirée de retrouvailles, ils vont avoir un accident qui va les propulser dans le Neverworld, un univers parallèle ou chaque jour est le même jour. Seul l'un d'entre eux en ressortira vivant. Il faut juste qu'il se mettent d'accord pour savoir qui va vivre et qui va mourir.

Quand ma collègue m'a parlé de cette éternelle journée, j'ai évidemment pensé à un de mes films favoris, Un monde sans fin, dans lequel Bill Murray revit toujours la même journée, coincé dans un petit bled paumé le Jour de la Marmotte. Je me suis dit qu'il y aurait peut-être des références à mon film doudou dans ce roman. J'avais envie de savoir comment ce livre était fichu et surtout comment l'histoire allait se terminer.

Bill Murray, en vivant encore et toujours la même journée, finit par apprendre le piano, la danse de salon et plein d'autres choses dont je ne me souviens plus – il faut donc que je le regarde à nouveau. Bill Murray tue le temps et en profite pour faire toutes ces choses qu'on aimerait faire, mais qu'on ne fait pas faute de temps. Mais, contrairement à Beatrice et les autres, Bill Murray est le seul à vivre la même journée. Il peut faire ce qu'il veut, personne, personne, personne ne s'en souviendra – d'ailleurs, dans Un jour sans fin et dans tous les films qui s'en inspirent, il y a un moment où le héros claque tout son argent, lance ses dollars dans la rue, s'achète une voiture de sport, quitte son job en insultant son patron. Et là, je ne peux pas m'empêcher de me demander : et s'il y avait un lendemain à ce moment-là ? J'imagine la tête du héros… Mais revenons-en à notre roman Les matins de Neverworld.

A part ceux qui sont coincés dans le Neverworld, personne ne se souvient de la journée, mais eux, Beatrice et ses copains, se souviennent de ce que font les autres. Ils s'observent, se méfient, et ils ont sans doute raison car ils ont tous des choses à cacher.

J'ai bien aimé ce roman, le scénario est original et j'ai bien aimé l'ambiance – moins téléfilm de Noël qu'Un jour sans fin – mais il y a un petit bémol. La fin, trop abrupte, comme si Marisha Pessl en avait eu assez de son roman et qu'elle l'avait bouclé en vitesse. Dommage. Dommage parce que cette histoire avait un sacré potentiel.
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Je suis complètement partagé par la lecture de ce livre.
Ils étaient six. Bee, Kip, Cannon, Whitley, Martha et Jim. Ils sont cinq. Jim, le petit-ami de Béatrice, a disparu sans raisons alors qu'il allait devenir célèbre pour ses compositions. Musique, théâtre... il semblait être doué pour tout. Un an après sa disparition, Bee reçoit un message de son ancienne bande, alors qu'ils n'avaient plus aucun contact. La soirée tourne au drame. Ils seront tous piégés dans un univers où de lourds secrets referont surface : le Neverworld.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de pages pour ne rien dire. C'est le genre de lecture qui se dévore mais qui semble avoir été faite pour raconter trop. Marisha Pessl s'échappe trop souvent, c'est trop long à lire pour apprendre une vérité qui ne m'a pas tant étonné que ça. Dans le fond, je m'attendais à un rebondissement. Mais si on faisait attention aux détails, on savait que tous avaient quelque chose à se reprocher. L'explication finale de la mort de Jim (maquillée en suicide) ne tient pas trop debout d'après moi - mais cela dépend de chacun.
En conclusion, c'est un roman qui se lit vite mais qui est décevant lors du dénouement. Je donne un 4/10 au Neverworld. Dommage !

Je suis déçu de ce livre je m'attendais à un livre de science fiction mais cet aspect est très secondaire on reste plus sur un mélange de contemporain et de thriller.
Les points qui m'ont dérangé sont les personnages qui ne sont pas attachants la seule qui est supportable c'est Béatrice les autres sont des riches héritiers alors ils croient que tout leur est du et ont un comportement capricieux et ne respecte pas les autres et défit la loi sans arrêt sans aucune conséquence pour eux au vu de la fortune de leurs parents.
Ensuite la façon dont est écrit l'histoire est assez impersonnelle alors ça n'aide pas à rentrer dans l'intrigue qui malgré que le livre fasse 312 pages j'ai trouvé ça long.
Le point positif c'est que la fin est un peu surprenante sur ce qui est arrivé à Jim comment il est mort et pourquoi.
Personnellement c'est un livre auquel il ne faut ps s'attendre à une histoire prenante mais plutôt assez lente car ça prend trop de temps et au bout d'un moment à trop attendre pour donner la révélation et ne pas avancer on reste indifférent.

Le Matin de Neverwolrd a était une lecture plutôt étrange et angoissante en premier partie...Je l'ai trouvais original, l'histoire se situe entre un thriller et de la science fiction. Avec un univers bien décrit et des personnages que l'on apprend à découvrir et connaitre au fil des chapitres. Un univers qui m'a fait frissonner en 2eme partie. Bonne lecture

Ce que j'ai aimé, d'emblée, c'est tomber sur un véritable young-adult. Si le terme sert maintenant de label fourre-tout, moi je ne l'entends non pas comme un genre mais comme un niveau de lecture et un lectorat-cible. Ici, Marisha Pessl s'adresse clairement aux jeunes adultes, en témoignent le style et la psychologie poussée des personnages. Au bout de deux ou trois chapitres, je savais déjà que je ne pourrai plus lâcher le roman, ou qu'il me mène, tant j'y ai retrouvé une patte singulière.

Ce grand manoir perdu de bord de mer où la petite bande décide de se retrouver appartient à la famille de Whitley. Whitley, c'est la fille magnifique, toujours sapée. Mais ce qu'on retient surtout d'elle, c'est son caractère volcanique, sa capacité à rayer quatre pays de la carte parce qu'elle est un peu contrariée si vous préférez. #GestionDeLaColère Au lycée, elle sortait avec Cannon, le petit geek qui s'est fait connaitre en débusquant un bug gênant chez Apple. Kipling, c'est le bout-en-train et l'excentrique, le type capable de lâcher des informations atroces sur son enfance difficile au beau milieu d'une conversation en se marrant. Martha, elle, a un petit côté Raven dans les Teen Titans. Elle passe son temps à faire des références à un obscur bouquin de fantasy de douze mille pages et… disons que les autres ont appris à faire avec.

Et puis il y a Bee. de l'aveu de tous ses camarades, aucune personne plus gentille n'a jamais foulé cette terre. Impossible de ne pas l'aimer. Et c'est peut-être ce qui attirait tant Jim, leur leader avant, ce type si charismatique qu'il aurait pu éclipser Mariah Carey à Noël. Il lui manque terriblement aujourd'hui et elle ne peut pas s'empêcher de repenser à toutes ces zones d'ombre autour de son suicide.

Dans une ambiance très particulière, entre véritables sentiments, faux-semblants et malaise, on assiste donc à ces retrouvailles particulières. Mais à partir du moment où ce fameux accident vient mette un terme à la fête, c'est le fantastique qui vient frapper à la porte.

Alors qu'ils se remettent tous difficilement de leurs émotions, un vieil homme se présentant comme « le Gardien » leur annonce qu'ils ne se sont pas tout à fait remis de leur accident. En fait, ils sont piégés dans ce qu'on appelle « le Neverworld », une boucle temporelle entre la vie et la mort. Et s'ils ne désignent pas rapidement, et surtout à l'unanimité, un.e unique survivant.e, alors ils demeureront condamnés à revivre encore et encore la même journée. Pour toujours. Il y a de quoi devenir dingue. Il y a de quoi déterrer un ou deux secrets aussi, pour peu qu'on comprenne les règles du jeu.

Honnêtement, s'il n'y avait eu ces quelques revirements parfois un peu trop brutaux dans les comportements des personnages et une ou deux petites incohérences rapport à l'issue, on frôlait le coup de coeur. C'est truffé de références, d'esprit et d'humour, et à côté de ça, il y a quelque chose de très inquiétant dans les différentes facettes de l'intrigue, fantastique ou réaliste.
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Un livre très bien écrit , impossible à lâcher une fois commencé . Beatrice a vécu un drame et l'on en découvre plus sur la mystérieuse mort de son petit ami au fil des pages . Tous cachent un secret et certains les cachent mieux que d'autres .....

Je m'attendais à adorer cette lecture. Au final, cela reste une bonne lecture mais c'est tout. J'ai bien aimé l'idée de la boucle temporelle (sinon je n'aurais même pas commencer ce livre vous me direz 😅) mais j'ai trouvé qu'on partait un peu loin à partir de la deuxième partie. Puis j'ai trouvé que certains liens que fait l'autrice sont un peu tirés par les cheveux. Genre le lien entre la mort de Jim et la boucle temporelle... Mais bon soit. J'ai fini par apprendre à plus apprécier les personnages qui au départ sont vraiment des clichés sur pattes. Mais je ne comprends toujours pas comment ils pourraient tous être amis en fait 😂

L'histoire se raconte du point de vue de Bee.
Depuis la mort de son petit ami, un an plus tôt, Bee a coupé les ponts avec sa bande d'amis.
La jeune fille viens d'un milieu modeste, tandis que ses amis sont tous des fils et filles « de riches ».
Malgré la désapprobation de ses parents, qui n'apprécient guère l'influence de ces jeunes gens sur leur fille, Bee se rend à l'anniversaire d'une des filles de la bande.
L'accueil est... étrange.
Pas franchement glacial mais pas vraiment chaleureux.
Embarquée, un peu malgré elle, à un concert, Bee regrette assez vite sa reprise de contact.
Mets sur le chemin du retour, un évènement les projette dans le neverworld. Une sorte de boucle temporelle, un entre deux. D'abord septique, les jeunes gens sont bien forcés de se rendre à l'évidence : au bout d'un certain temps de veille, ils revivent, encore et encore, la même journée.
Ils ne vont pas tarder à savoir ce que l'on attend d'eux : un choix impossible.
Alors que certains plongent dans le déni, d'autres dans la manipulation, Bee, elle, y voit l'occasion de chercher ce qui est vraiment arrivé à son petit ami.
Entre l'enquête de Bee, les différentes révélations qu'elle entraîne, et les effets sur les esprits de cette boucle temporelle, on ne sait plus à qui faire confiance.
Il est bien difficile de définir les intentions de chacun.
On perd aussi la notion du temps, je ne saurais dire combien de temps les 5 jeunes gens ont passé dans le neverworld : mois, années, décennies ? Jusqu'à très loin dans le roman, il est quasiment impossible de savoir comment les choses vont pouvoir tourner.
L'enquête sur la mort de Jim prend beaucoup d'ampleur et si je m'attendais à un suicide ou à un meurtre, je ne m'attendais pas de telles révélations.
Une fois le livre commencé, il m'a été impossible de le lâcher jusqu'à son terme.
J'ai adoré ma lecture et ses personnages, imparfaits, où chacun n'est ni méchant, ni héros, mais humain, tout simplement.