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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un excellent recueil qui nous permet de découvrir deux hétéronymes de Fernando Pessoa. Alberto Caeiro avec "Le gardeur de troupeaux" et autres poèmes dans un premier temps, et les Poésies d'Alvaro de Campos dans la seconde partie.
Je dois avouer une nette préférence pour la première partie de l'ouvrage. moins sombre, moins torturée, plus proche de la nature.
Un grand auteur complexe à découvrir... un génie de la littérature portugaise du 20 ème siècle.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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La poésie de Pessoa est à la fois naïve et subtile. C'est à chaque fois un regard neuf qu'il pose sur la vie et les choses qui l'entourent et nous deviennent vite familière. J'ai aimé cette simplicité, cette absence de pathos et cette sagesse inquiète.
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Un curieux recueil de poésie, célébrant la nature dans son plus simple appareil, prônant un "laisser faire" et une conception très taoïste des choses, qui se lit et se savoure en ces temps de confinement où l'on souhaiterait plus que tout retrouver ces fleurs et ce soleil dont Pessoa nous parle !
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~ Pâturages & désenchantement ~

Il est de la poésie comme des éponges.
Le trop-plein du monde se déverse en elle, et jamais n'en ressort. Elle absorbe la peine dans une ouate de silence.
Contribue à supporter le réel & sème des sourires.
Les textes de Caieros en font partie !

"[...] que celui qui aime ne sait jamais ce qu'il aime, 
ni ne sait pourquoi il aime, ni ce que c'est qu'aimer...
Aimer, c'est l'innocence éternelle, 
et l'unique innocence est de ne pas penser.”

Le regard qu'il porte sur les choses fait qu'ils sont à leur place, il montre l'essentiel, renie toute métaphore mystique. Seule la nature est garante de la vie propre.

Puis il y a ceux de de Campos, tourmentés, mélancoliques, profonds & inquisiteurs !

"Je me suis multiplié pour m'éprouver,
pour m'éprouver moi-même il m'a fallu tout éprouver.
J'ai débordé, je n'ai fait que m'extravaser,
je me suis dévêtu, je me suis livré
et il est en chaque coin de mon âme un autel à un Dieu différent."

Entre exaltation céleste & chute terrestre, Pessoa garde ces deux poètes, ce fractionnement, cette synergie lui sert peut-être d'accepter sa multiplicité émotionnelle contradictoire.
L'un ne demande rien à la vie, l'autre en demande trop.

“Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.”
In. Bureau de tabac

Beaucoup de finesse & de brutalité dans ce recueil qui transmettent ce qu'à pu être Pessoa & ses multiples !

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