Que l'on ne se méprenne pas, c'est cet audio qui ne mérite qu'une étoile et pas l'oeuvre de
Fernando Pessoa.
J'ai souhaité écouter le journal de l'intranquillité mais je suis extrêmement déçue par cet audio à la limite de l'audible. D'ailleurs, bien qu'il ne dure qu'un peu plus d'une heure je ne suis même pas allée jusqu'à la fin. En fait, il s'agit d'un spectacle de
François Marthouret présenté à l'origine en 1998 à la Maison de la poésie. Il a sélectionné des extraits du journal de
Pessoa.
Comme pour la poésie, certains textes se prêtent à la lecture à voix haute. Je suis persuadée que c'est le cas pour le texte de l'auteur portugais.
Mais être un bon acteur n'est pas forcément être un bon lecteur et
François Marthouret surjoue dans ce spectacle. Il se met à hurler comme pour mettre de la dramaturgie là où il y a de la psychologie. Il ne tient pas en place et le sol craque en permanence, il prolonge les silences démesurément... et même si ce texte doit procurer une certaine tension, la colère n'est pas de mise.
Peut-être quand le voyant on peut apprécier la mise en scène mais je déconseille l'audio.
Je vais donc retourner au texte écris d'origine mais cette écoute m'a un peu gâché le plaisir.