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Citations sur Poésies d'Alvaro de Campos - Le Gardeur de troupeau, au.. (159)

Je ne suis rien.
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.
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Être poète n'est pas une ambition que j'aie,
c'est ma manière à moi d'être seul.
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Je l’ai dit : je suis lucide.
Foin de l’esthétique avec ces histoires de cœur : je suis lucide.
Merde ! je suis lucide.
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MAGNIFICAT

Quand donc passera cette nuit interne, l'univers,
et moi, mon âme, aurai-je mon jour?
Quand vais-je m'éveiller de mon état de veille?
Je ne sais. Le soleil brille haut,
impossible à regarder en face.
Les étoiles clignotent froid,
impossibles à compter.
Le cœur bat aliéné,
impossible à écouter.
Quand passera ce drame sans théâtre,
ou ce théâtre sans drame,
et quand rentrerai-je au logis?
Où? Comment? Et quand?
Chat qui me fixes avec des yeux de vie, que caches-tu au
fond?
C'est lui! C'est lui!
Lui qui tel Josué arrêtera le soleil et moi je m'éveillerai;
et alors il fera jour.
Souris, en dormant, mon âme!
Souris, mon âme, il fera jour!

p.225
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L'essentiel c'est qu'on sache voir,
qu'on sache voir sans se mettre à penser,
qu'on sache voir lorsque l'on voit,
sans même penser lorsque l'on voit
ni voir lorsque l'on pense.
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L'orage ce soir s'est abattu,
dévalant les pentes du ciel
ainsi qu'une énorme avalanche...
A l'instar de quelqu'un secouant une nappe
par une fenêtre haute,
et les miettes, qui tombent toutes ensemble,
font un certain bruit dans leur chute,
du ciel la pluie descendait
au point de noircir les chemins...

Comme les éclairs secouaient l'atmosphère
et ébranlaient l'espace
ainsi qu'une grande tête qui fait non,
je ne sais pourquoi_je n'avais pas peur_
je me mis à -
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Je ne suis rien.
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.
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J’ai passé une nuit blanche, en voyant sa forme hors de l’espace,
et la voyant sous des jours différents de ceux où m’apparaît sa personne réelle.
Je compose des pensées avec le souvenir de ce qu’elle est quand elle me parle,
et en chaque pensée elle varie en accord avec sa ressemblance.
Aimer, c’est penser…
Et moi qui oublie presque de sentir à sa seule pensée…
Je ne sais trop ce que je désire, même d’elle, et je ne pense qu’à elle.
J’éprouve une grande distraction surexcitée.
Lorsque je désire la rencontrer
je préfère quasiment ne pas la rencontrer,
afin de ne pas avoir à la quitter ensuite.
Je ne sais trop ce que je veux, et d’ailleurs, je ne veux pas savoir ce que je veux. Je veux seulement
penser à elle.
Je ne demande rien à personne, pas même à elle, sinon penser.
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Le seul mystère, c'est qu'il y ait des gens pour penser au mystère.
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Aimer, c'est l'innocence éternelle, et l'unique innocence est de ne pas penser.
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