Le Paris des merveilles, tome 2 : L'élixir d'oubli

Quel plaisir de retrouver ce Paris des merveilles que l'on aurait tant aimé vivre et découvrir, mais aussi et surtout le plaisir de retrouver ces personnages hauts en couleurs et si attachants. Plonger dans le récit du Paris des merveilles, c'est comme siroter une tasse de Kenilworth, assis sur la terrasse d'un magnifique jardin arboré, un bel après-midi d'été, avec de vieux amis.

Ce deuxième tome est pour moi le meilleur. Nous y découvrons un pan du passé de Griffont, alias le chevalier de Castelgriffe et d'Isabel de Saint-Gil, alias Aurélia, qui nous embarquent dans leurs aventures. le lecteur n'est pas un simple spectateur, mais participe au récit, notamment grâce aux interventions de l'auteur distillées ci et là.
L'intrigue tient en haleine jusqu'au bout et, comme nos héros, le lecteur se retrouve surpris par le dénouement de cette histoire, commencée deux siècles plus tôt.

Cet "Elixir d'oubli" ne sera pas oublié de si tôt !

J'ai retrouvé avec plaisir Louis Griffont, le mage, et Aurélia, l'enchanteresse, pour cette nouvelle aventure. Cette fois, l'histoire commence par l'empoisonnement d'Apolline, une petite créature qui se cache dans les maisons. Mais cet évènement est en fait le révélateur d'une histoire bien plus importante qui concerne la guerre entre les fées et les dragons.
Un petit retour dans le passé nous permet aussi de revivre la première rencontre entre nos deux protagonistes. Car les évènements de 1720 pèsent toujours sur ce qui se passe en 1909.
Même si certaines circonstances sont fortement rocambolesques j'apprécie le monde créé par Pevel dans son Paris des merveilles où on croise autant des ogres, des dragons et autres créatures fantastiques que Georges Méliès ou Arsène Lupin.

Le premier tome m'avait laissée un peu mitigée de part son intrigue un peu trop enfantine. J'ai été agréablement surprise donc par ce 2e tome. L'intrigue est assez complexe et il faut du temps avant de connaître les tenants et les aboutissants. L'atmosphère du Paris merveilleux de la Belle époque est très sympa et on croise aussi quelques personnages bien connus du grand public. Les joutes verbales entre Griffont et la baronne de St Gil sont toujours aussi vives et drôles. Sans avoir adoré, c'est une bonne lecture.

Avec ce deuxième tome de la trilogie du Paris des Merveilles, Pierre Pevel nous offre un roman toujours aussi divertissant, même si l'agréable surprise a été moins forte pour moi que pour le premier volume. le cadre reste plaisant, les personnages sont toujours aussi sympathiques, et l'intrigue fonctionne bien. J'ai bien aimé notamment que le récit nous amène à plusieurs reprises au début du XVIIIe siècle, pour des incursions temporelles avec l'intrigue principale du roman.

Il me reste désormais à terminer la trilogie avec son dernier tome, qui sera évidemment ma prochaine lecture.

J'avais eu un coup de coeur énorme pour le premier tome. Les personnages, ce Paris de la Belle Époque revisité à la sauce fantastique et la magnifique plume de Pierre Pevel m'avaient littéralement subjuguée.

Eh bien, je peux vous dire que cette suite est de la même trempe !

On retrouve donc Griffont dans une nouvelle enquête et aventure avec la très mystérieuse baronne de Saint-Gil. Nos deux héros vont se retrouver tour à tour en danger et tout cela pour démasquer de nouveaux méchants et percer quelques secrets bien gardés.

L'atout de ce roman, en plus de la plume riche et joueuse de Pierre Pevel, est incontestablement (enfin à mon sens) les flashbacks concernant la première rencontre entre Griffont et la baronne.

Si dans un premier temps, j'ai été assez perplexe, parce qu'avouons-le, le flashback arrive et coupe un moment très fort du récit pour ne pas dire autre chose. C'est là que j'ai réalisé que l'auteur aimait s'amuser autant avec la sensibilité et la patience de ses lecteur.ic.es que de ses pauvres personnages qu'il avait quand même laissés dans une situation très périlleuse. Mais passons. Cela était utile et puis je n'ai pas boudé mon plaisir. de plus, étant curieuse, j'étais ravie de connaitre ce pan de leur passé commun.

Concernant l'enquête en elle-même, je reconnais l'avoir trouvée légèrement en dessous de la première, mais tout à fait entre nous, je suis loin d'avoir boudé mon plaisir, bien au contraire.

Cet univers du Paris des Merveilles est tellement riche et passionnant à découvrir !
Tout comme les personnages secondaires que l'on prend plaisir à suivre et qui donnent encore plus de vie et de corps au récit. Un vrai régal. Sans parler du personnage le plus charismatique de la série, je parle bien sûr de ce cher Azincourt, le chat ailé de Griffont.

Et en parlant de personnages secondaires, en plus de rencontrer Merlin, nous faisons également connaissance avec un certain Arsène Lupin, proche de la baronne, ce qui nous vaudra quelques élans de jalousie de la part de Griffont.

À ce propos, la relation entre Griffont et la baronne est d'ailleurs assez ambiguë, anciens amants, on sent qu'ils n'ont pas véritablement tourné la page de leur histoire. D'ailleurs Griffont n'est pas le seul à ressentir les affres de la jalousie puisque la baronne souffre moyennement Cécile de Brescieux, une mage plutôt proche de Griffont.

Enfin bref. Si vous recherchez un roman alliant fantastique, suspense et univers merveilleux, le tout écrit par une plume magnifique et à la narration aussi savoureuse qu'entrainante, je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur cette série si ce n'est déjà fait.

Pour ma part, je ne regrette rien, j'adore l'univers, les personnages et je suis déjà impatiente de pouvoir lire le troisième tome !
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Dans ce deuxième tome nous en découvrons un peu plus sur l'univers et l'histoire des personnages, ainsi que sur leurs ennemis. le mage Griffont et l'enchanteresse Aurélia sont à nouveau les héros d'aventures à la fois fantastiques et pleines de mystère. Nous apprenons comment ils se sont rencontrés.
Nous croisons de nouveaux personnages fantastiques comme les minimets, des sortes de liliputiens.
Certains traits me rappellent l'univers de Lewis Carroll et le pays des Merveilles d'Alice ou ses adaptations cinématographiques et télévisuelles. Je pense en particulier au passé de la Reine Méliane.
D'autres références plus explicites sont bien présentes dans le livre avec Arsène Lupin , Merlin l'enchanteur ou Georges Méliès qui y jouent un rôle.
Il ne faut pas non plus oublier les dragons dont la présence s'affirme, sous leur forme humaine ou originale.
L'auteur mélange tous ses ingrédients avec doigté pour notre plus grand plaisir, sans temps mort, en un tourbillon qui nous emporte de pages en pages, à travers les siècles. La lecture est toujours fluide. Presque trop par moment, car il ne faudrait pas passer à côté d'une explication importante pour la compréhension globale de l'intrigue !
Bref, un tome encore meilleur que le premier maintenant que l'univers est installé, de quoi donner grande envie de connaitre la suite.

Retour réussi dans ce Paris féérique. J'avais aimé le premier tome avec un environnement cartoon très immersif mais l'intrigue manquait malheureusement de crédibilité et de force pour nous transporter. Cette suite a donc répondu à mes attentes. On reste dans un univers à la DisneyLand Paris, le tout accompagné d'une véritable enquête policière très bien menée et avec beaucoup de rebondissements. Les personnages sont très bien construits et développés pour apporter du dynamisme à l'intrigue principale. Hâte de lire le troisième tome pour finir cette saga avant la fin de l'année.

Ce deuxième tome m'a moins séduite que le premier. Je l'ai trouvé un peu moins animé. Cependant le récit reste rythmé et j'ai apprécié découvrir la rencontre entre Griffont et Aurélia. N'étant pas spécialement fan des retours en arrière, ceux là ne m'ont pas déplus.
J'apprécie le style d'écriture de Pierre Pevel car malgré tous les noms de personnages et de créatures on ne se perd pas spécialement et on arrive toujours à retomber sur ses pattes. Je lirai probablement le dernier tome pour terminer la saga mais pas tout de suite.

Et me voilà de retour au "Paris des Merveilles" ; cette seconde immersion fut aussi plaisante que la première, peut-être même encore plus. C'est avec délice que j'ai retrouvé la baronne de Saint-Gil et Griffont ; leur duo dégage une énergie très prenante et confortable.

De nouveau, l'histoire nous fait suivre toute une enquête, parfois un peu tortueuse, où les différentes pièces du puzzle se trouvent autant à la Belle Epoque qu'à une période plus ancienne... Si j'ai parfois été perdue, j'ai été emportée tout le long. Mon unique reproche à la fin du premier tome était la facilité de son dénouement, point que je n'ai pas retrouvé dans ce second ouvrage. de bout en bout, l'intrigue n'a pas eu d'essoufflement à mes yeux et chaque nouvelle découverte était haletante. On se laisse prendre au jeu avec "Le Paris des Merveilles", le ton est pétillant, joueur, un peu espiègle, et très vite la magie opère. Celle d'Ambremer ? Mais non. Celle de Paris. Car si Griffont et Aurélia sont les personnages principaux de cette histoire, la capitale l'est tout autant.

En parlant de protagonistes, nous retrouvons à nouveau des figures légendaires, comme Merlin, Arsène Lupin... Cette trilogie a vraiment de multiples casquettes : elle manie aussi bien le fantastique, que le steampunk, flirtant aussi avec le polar et le roman de cape et d'épée. Un autre élément que j'ai relevé lors de ma lecture et qui m'avait déjà interpellé lors du premier volume est la qualité des dialogues ; ils sont savoureux, plein d'esprit, et aident irrémédiablement à s'attacher aux personnages, principaux comme secondaires.

Je n'ai que peu de choses à écrire finalement sur "L'Elixir d'Oubli" car j'ai l'impression que mes mots ne rendront pas justice au voyage vécut. Si le tome peut se lire indépendamment du premier, je pense que les subtilités du world building sont mieux appréciées en suivant l'ordre établi. Je comprends mieux pourquoi l'univers s'est décliné, après la fin de la trilogie, en une série de nouvelles et enquêtes. C'est définitivement la dynamique qui fonctionne avec le monde créée par Pierre Pevel ici, toujours captivant, versant dans les clins d'oeil mais jamais dans le "déjà-vu". Un ouvrage que je recommande et dont il me tarde de connaître la suite !

Pierre Pevel a ses fans, c'est indiscutable. D'ailleurs, c'est en suggestion d'un.e fan que j'ai lu celui-ci, dans le cadre du Challenge Mauvais Genres 2022.

Et... J'ai du mal à comprendre comment Pevel est à ce point apprécié. Je ne dirais pas que j'ai passé un mauvais moment, sur aucun de ses livres, celui-ci compris. Tout est correct, que ce soit les personnages, l'univers, l'humour, les intrigues, l'écriture... Mais en même temps, rien n'est exceptionnel. On n'a pas l'humour d'un Pratchett, l'écriture d'un Jaworski, les émotions d'un Bottero, l'originalité d'un Dabos... C'est [i]sympa[/i], certes, c'est léger, ça se lit facilement mais... c'est oubliable.

J'ai décroché à l'intrigue une bonne partie du bouquin. le début, avec les minis, était intéressant... La fin, avec les révélations du Grand Complot, était correcte, très Pevel. Mais le milieu présentait peu d'intérêt et m'a semblé brouillon. Allez, j'ai quand même apprécié la découverte du passé de Griffont et Aurélia.

Bref, acceptable, mais pas un roman que je recommanderais...