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3,41

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre policier qui fait le job. Une femme tuée, un bébé disparu, un mari soupçonné et une affaire qui en rappelle une autre.
La policière principale, Mathilde, est un personnage fort du roman et c'est ce que j'ai préféré dans le livre. Un passé secret, un caractère pas facile mais qui se laisse attendrir par certains.
Une enquête un peu tirée par les cheveux mais l'explication de l'auteure à la fin permet de comprendre pourquoi elle a choisi cette solution.
Auteure et enquêtrice à suivre.
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Une petite déception même si ce roman reste assez bon. Son point fort est, selon moi, ses personnages. Mais, pour le reste, j'ai été moyennement convaincu. L'histoire est correcte mais est loin d'être exceptionnelle. Et même si je ne peux que reconnaître que l'écriture d'Elena Piacentini est très travaillée, je ne suis pas fan car elle est un peu trop imaginée à mon goût, à l'instar de certains courts chapitres qui sont presque incompréhensibles. En bref, un petit roman qui se lit rapidement mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire.
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Un roman tellement tiré par les cheveux qu'on en deviendrait chauve !

Un homme rentre chez sa femme, et découvre le cadavre de celle-ci. Une balle dans la tête, du sang partout et... Aucune trace du bébé. Albert, Mathilde et leur équipe sont donc face à deux mystères : qui a tué la femme de Vincent Dussart et où se trouve son fils de trois mois.
À cela s'ajoute une affaire vieille de presque vingt ans et un montagnard qui à l'air d'en savoir beaucoup.

Ils jouent contre la montre, tout le monde est suspecté d'avoir fait le coup.

Je suis mitigée. C'est bien écrit, mais un peu brouillon. Les chapitres sont courts, mais ça traine un peu. Les personnages sont plutôt intéressants, mais il y en a trop et le roman est trop court pour leur donner une vraie consistance.
L'enquête de départ est plutôt simple, mais le dénouement, en plus d'être inattendu, est trop tiré par les cheveux pour qu'on puisse y croire vraiment.

J'ai eu énormément de mal avec l'agencement des chapitres qui passe d'un personnage à un autre, d'un lieu à un autre, on cale des souvenirs sans les annoncer et on reprend le récit de suite, les personnages m'ont semblé pour certains un peu caricaturaux... Et une question me taraude : la folie peut-elle se transmettre, être contagieuse ?
Mais ce n'est pas mauvais pour autant.
C'est le premier roman que je lis de cette auteure, vivement recommandée par mon libraire, je vais sûrement en lire d'autres pour me faire une meilleure idée.
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Vincent Dussart subi un « break » imposé par sa femme. Persuadé qu'il ne s'agit que d'un surmenage temporaire lié à la naissance de leur petit garçon, il est convaincu de pouvoir rapidement reconquérir le coeur de sa belle et réunir sa famille. C'est ainsi qu'il débarque un matin avec pour projet d'emmener sa femme pour une escapade romantique, laquelle est censée sceller leur réconciliation. Pourtant, lorsqu'il entre dans la maison de son épouse, c'est son cadavre qui l'attend. Elle a été froidement assassinée… Quant à leur bébé, il est introuvable… Un seul indice, une trace de son sang qui ne laisse que très peu d'espoir à une issue favorable.

Le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal, avec leur équipe à qui a été confiée l'enquête, savent qu'ils entament une véritable course contre la montre dans laquelle chaque minute perdue peut être fatale.

Le ton est donné. Pourtant, même si l'on nage en apnée, par peur de reprendre son souffle en sacrifiant de précieuses secondes, l'histoire ne prend pas pour autant un tempo haletant. En effet, l'auteur prend le temps de dépeindre l'humain en dessinant une palette de couleurs, sombres comme la couverture, et pourtant pas définitivement noires. Entre le vécu des flics, l'attitude plus que suspecte du mari, l'arrivée inopinée d'un ex-flic hanté par une vieille affaire, Elena Piacentini alterne entre l'oppression et les bouffées d'espoir.

Il y a plein de manière de croire à l'Amour (vous savez, avec un grand « A » !). Si vous voulez en connaitre les plus retorses, lancez-vous…
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C'est le premier roman de cet auteur que je lis… et je renouvellerai l'expérience.

L'intrigue pourrait être celle d'un thriller haletant… et elle l'est, de fait. Dans une maison de Lille, une femme est assassinée, son bébé de quelques mois disparait. le mari, principal suspect, accumule les motifs et les mensonges, mais le doute persiste. Un duo de policiers, cabossés par la vie, enquête, alors qu'un ancien flic se demande si le coupable n'est pas un meurtrier qu'il a déjà croisé…

Mais au delà des ces éléments, qui font à eux seuls un roman fort convaincant, l'auteur développe deux tonalités qui donnent au livre une véritable originalité.

Tout d'abord, la romancière décrit de manière convaincante toute une galerie de personnages secondaires, sans véritable influence sur l'intrigue, mais qui donnent au roman sens et épaisseur. Ainsi, elle décrit différents pédophiles et détraqués que la police va interroger, dans son souci de retrouver le bébé au plus vite : en quelques pages, elle peint des individus dérangeants, petites anecdotes sur notre monde contemporain…

Ensuite, le style est assez personnel : l'auteur donne une grande importance aux odeurs, aux images, au mot juste. Cette recherche est parfois surprenante, on n'y est guère accoutumé dans un roman policier, mais en définitive, c'est fort agréable !
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Comme de longs échos est un livre qui se révèle comme un bon page-turner, sympa à lire mais dont je ne garderai pas un souvenir impérissable. Un bon moment en compagnie de la policière, des personnages attachants mais une enquête relativement quelconque à suivre.
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L'autrice relate, après la fin du roman, le fait divers dont elle s'est inspirée : c'est à la fois honnête et révélateur de son talent à convertir une réalité brute en fiction crédible, comme le font d'ailleurs, en douce, la plupart des romanciers, des auteurs de polars en particulier. Sans cet aveu auquel elle n'était pas tenue, qui rend l'histoire plausible, j'aurais eu du mal à souscrire au dénouement singulier de cette "banale" affaire de meurtre et de rapt d'enfant dont l'arrière-plan étrange se dévoile peu à peu. le roman débute en effet comme un polar classique : une femme a été assassinée, son bébé a disparu, l'enquête encore plus "course contre la montre" que d'habitude se focalise sur un mari extrêmement antipathique. Entre alors en scène un ancien policier qui, à l'instinct, rapproche ce fait divers d'une enquête sur une disparition d'enfant qu'il avait lui-même menée vingt ans auparavant et qui s'était soldée par un classement sans suite terriblement frustrant. Son intuition prouvera qu'en matière de criminalité les mobiles les moins rationnels – comme des actes fondés sur la croyance en la réincarnation – peuvent parfois l'emporter sur la simple logique cartésienne.
Le livre vaut donc pour l'inventivité dont fait montre l'autrice mais aussi pour son écriture à la fois rigoureuse et poétique, ce qui n'est pas si fréquent dans le genre. Il vaut surtout pour les portraits tout à fait expressifs de personnages qui, d'un côté de la barrière ou de l'autre, apportent leur poids de chair, de sentiments (quelquefois confus) et de mots (quelquefois irréfléchis) à une histoire qui sinon relèverait du journalisme.
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Je ressors de cette lecture sans savoir si j'ai aimé ou non. L'histoire est banale, la petite subtilité se joue sur le recoupement avec une autre affaire qui a eu lieu 18 ans auparavant et le final (qui pour le coup est vraiment perché mais carrément crédible et intéressant).
Ce qui m'a principalement posé problème à vrai dire, ce sont les personnalités des différents protagonistes. Vincent Dussart d'abord, le coupable tout désigné, arrogant et qui cache beaucoup de “sombres” secrets. Mathilde ensuite, avec cette carapace de glace qui envoie chier la moitié des gens qu'elle croise (voir les 3/4). Lazaret aussi avec sa semi jalousie… Et puis l'ancien flic (dont j'ai oublié le nom) avec son air de nounours abîmé. Non vraiment, j'ai eu un mal fou à croire aux personnages que j'avais sous les yeux.
Une des choses que j'ai beaucoup aimé en revanche c'est le rythme : assez rapide, on sent l'urgence de la situation dans l'écriture, les chapitres courts jouent d'ailleurs un rôle très important pour donner cet effet. On commence à voir les choses peu de temps avant qu'elles soient dévoilées et le final est la cerise sur le gâteau.
Même si je suis mitigée sur ce livre, je compte lire la suite ne serait-ce que pour voir si les personnages évoluent dans le sens que je souhaite.

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