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EAN : 9782265116498
288 pages
Fleuve Editions (24/08/2017)
3.41/5   132 notes
Résumé :
« Partout, les monstres sont chez eux… »
Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd'hui. Il n'a rien laissé au hasard. Comme toujours.
Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l'accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l'espace. Ce hurlement, c'est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,41

sur 132 notes
Les histoires d'Elena Piacentini ne sont jamais de longs fleuves tranquilles. Elle puise dans la noirceur de notre société pour en faire ressortir le pire… ou y chercher le meilleur, avec une qualité de plume exceptionnelle.

Son arrivée chez Fleuve Editions lui permet de défricher de nouveaux territoires, en parallèle de sa série mettant en scène le commandant Leoni qui continuera à être publiée chez son éditeur d'origine Au-delà du raisonnable.

L'auteure est fidèle. Fidèle à ses idées, à ses valeurs, à son amour des mots et des personnages.

Comme de longs échos est basé sur un fait divers. Elle décrit l'affaire dans sa note aux lecteurs en fin d'ouvrage. Mais ce livre n'est en rien le genre à décrire précisément une affaire criminelle, l'auteure ne l'a utilisée que comme une idée pour faire marcher son imagination et sa propension à vouloir comprendre la nature humaine.

Elena Piacentini parle du quotidien, elle s'en inspire, elle s'en nourrit. « Les monstres sont chez eux », dit la quatrième de couverture. Pas cachés sous un lit ou dans un placard, mais bien au chaud dans les foyers. C'est là que se jouent les pires drames. Rien d'extravagant dans ses intrigues, on est au plus près de la réalité. Ou quand la réalité et la fiction se lancent dans une course effrénée vers l'horreur.

Et puis, il y a ce nouveau personnage qu'on risque fort de retrouver par la suite : la capitaine Mathilde Sénéchal de la DIPJ de Lille. Pas juste un pendant féminin de Pierre-Arsène Leoni (pour ceux qui connaissent les précédents romans de l'auteure), mais une personnalité bien marquée et fort marquante.

Un sacré caractère que cette Mathilde, sèche et dure au mal, mais qui cache des failles et une sensibilité vraiment saisissantes pour le lecteur qui aime les beaux personnages.

Il faut dire que le métier de flic à la criminelle est le genre de job qui assèche (expression très juste tirée du livre). Peu de place aux sentiments et à la vie personnelle, même s'ils sont pourtant bien présents (« Leurs coeurs anorexiques se nourrissent de miettes »).

Ce qui fait la singularité des romans de Piacentini, c'est bien la qualité de son écriture, très travaillée et particulièrement inspirée. Certains passages tout en poésie (noire), d'autres très expressifs. Parce que soigné ne veut pas dire dénué de sensibilité. L'auteure aime profondément la langue mais n'en oublie jamais l'essentiel : elle sert à donner vie au récit et aux personnages.

Sa manière de raconter, cette fois-ci, va au delà des mots pour donner une enquête inspirée et olfactive. Et puis, il y a ce final plutôt inattendu qui va loin dans la folie…

Comme de long échos est une nouvelle réussite d'Elena Piacentini et un polar aussi travaillé dans sa forme que touchant dans le fond (et l'homme est capable de toucher le fond dans la noirceur). Une première réussie pour le capitaine Sénéchal auquel je me suis déjà attaché.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Piacentini Elena – "Comme de longs échos" – Pocket/Fleuve noir, 2017 (ISBN 978-2-266-29305-1)

Un de ces livres que l'on achète dans un kiosque de gare lorsque l'on est parti sans emmener suffisamment de quoi lire – ce qui constitue toujours une erreur irrattrapable, mais contraint salutairement à tenter de découvrir de nouvelles plumes. Ici, l'auteur est corse, elle vous cite Baudelaire dès la page de garde, situe son récit à Lille (bigre), et a reçu le prix "transfuge" (kézaco ?) du meilleur polar français.

Passons sur la quatrième de couverture qui annonce d'emblée le désormais incontournable cliché de l'enquêteur (vieux mâle) secondé par la jeunette montante.
La première page du récit aggrave la situation : pan, la voix intérieure de "lui" nous bassine de Révélations stupéfiantes venant des Profondeurs : quel que soit le personnage principal, le lecteur aura droit aux séquences de rêves-cauchemars et aux retours en arrière standards sur de Grands Drames antérieurs.

Les personnages sont taillés à la serpe des lieux communs en cours, rien n'y manque, la fliquette étant bien sûr tout à la fois "très forte" et "toute fragile", conduisant sa puisssssante moto de façon à effrayer le plus possible son passager. le crime est évidemment tout à la fois horrrrrrible et compliqué à élucider, la preuve, un zigoto va remonter depuis l'extrême Sud-Ouest pour contribuer à son élucidation, et là encore, on aura droit à tous les clichés du montagnard vivant en ours après avoir connu le Tout Grave Echec, etc

Rien de bien original, le récit est tout de même enlevé, réparti en courtes séquences, ça peut se lire.

D'autant plus que l'auteur n'hésite pas à apporter ça et là sa touche personnelle de kitsch : soyons reconnaissant de ces phrases d'une sottise abyssale qui déclenchent un rire sain.
Quelques exemples parmi tant d'autres.
Le paragraphe érotique de la page 63 commence par
"j'ai pris ta main, tu ne l'as pas retirée. Je t'ai dit que tu étais ma lumière, tu m'as cru."
et culmine par
"la musique de tes dents ruant aux miennes" (fichtre, fortune assurée pour les dentistes et orthodontistes).

Plus loin (p. 103), l'étreinte torride de la fliquette avec son supérieur nous assure que
"les paupières de Mathilde se ferment, elle encapsule (sic!) l'instant dans un arôme de cuir tanné et de bois bistre" (ça, c'est du vrai mec).

Ne ratez pas non plus le dernier paragraphe du chapitre 36.

Pas de souci si vous vous assoupissez un peu, les passages importants sont imprimés en italiques, même les lecteurs faiblards de la comprenette suivront.
le relevé de ces perles permet une lecture relativement divertissante.
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D'abord l'horreur, le meurtre violent, incompréhensible, sauvage. Elena Piacentini décrit la scène de crime avec tant de finesse et de noirceur qu'on aurait l'impression de sentir l'odeur de la mort qui se déploierait dans nos narines. Puis l'incompréhension « où est le bébé ? ». L'état de choc du mari se transforme rapidement en peur, la peur viscérale que quelqu'un ait enlevé l'enfant pour lui faire du mal.

L'enquête se met en place très rapidement vu l'urgence de la situation. Ce sont des heures, des jours décisifs et la tension est palpable dans l'équipe chargée d'enquêter sur l'enlèvement du nouveau né. Et puis les premiers soupçons, forcément… le mari est toujours le premier suspect lorsqu'une femme est abattue, lorsqu'il y a un drame familial, d'autant plus quand le couple est en crise et que le divorce semble proche. Je ne vous dévoile rien du livre en vous parlant de ça, c'est un fait, vous le savez vous qui êtes des habitués des polars et thrillers. Cependant, Vincent semble réellement ébranlé par l'assassinat de sa femme, et ne cessera de clamer son innocence pendant toutes l'enquête malgré les preuves qui l'accablent. Les doutes des enquêteurs et le professionnalisme de Mathilde, capitaine de police, pousseront les enquêteurs à continuer leurs investigations, d'autant plus qu'un ancien flic s'immiscera dans les investigations parce qu'il a enquêté il y a de nombreuses années sur un cas similaire. le parallèle sera donc régulièrement fait entre les deux affaires, bien que l'action principale se situe à notre époque, et vous risquez d'être surpris par la tournure que prendra l'enquête grâce aux diverses révélations qui seront faites.


L'auteure se charge d'occuper le lecteur de manière régulière histoire de ne pas le lasser et de le perdre en route en raison de l'enquête qui piétine et des enquêteurs qui tournent en rond. Il y aura bien de nouveaux personnages et des rebondissements, mais l'auteure n'a pas voulu ici d'un rythme haletant : elle a préféré prendre le temps de décortiquer ses personnages, les situations dans lesquelles ils évoluent, plutôt que de vouloir faire du sensationnel et de l'explosif. Ça change, et cela rend ce livre terriblement crédible, d'autant plus quand on sait qu'il est basé sur un fait divers ayant réellement existé.

J'ai découvert l'écriture de cette auteure et force est de constater que j'ai vraiment apprécié son ambivalence, car il en résulte un style très travaillé et abouti mêlant d'un côté une noirceur pesante, étouffante, glaçante, et de l'autre une écriture quasi poétique qui rapprocherait presque ce thriller d'un roman de littérature blanche. Je n'oppose pas le genre du thriller aux belles lettres, que l'on soit clair, il est possible d'allier les deux, mais force est de constater que la grande majorité des polars et thrillers que je lis n'ont pas forcément la délicatesse d'une écriture aussi sensible. J'apprécie énormément retrouver cette élégance de plume dans les thrillers car cela a pour effet, en quelque sorte, d'atténuer la noirceur d'une intrigue aussi lugubre. Ce paradoxe est particulièrement présent dans les livres écrit par des femmes, et j'avoue qu'entre deux horreurs j'apprécie de faire une parenthèse un peu plus douce (mais pas trop!), histoire de pouvoir reprendre mon souffle et de cicatriser les écorchures qu'ont laissé mes précédentes lectures sur mon âme de lectrice.

[Le mot de la fin]
J'aime bien lire des drames familiaux moi en ce moment… Parce qu'ils sonnent vrai, parce qu'ils permettent de nous identifier, de nous projeter et donc de ressentir de l'empathie, parce qu'ils touchent à quelque chose que l'on voudrait de sacré, le cercle familial, qui devrait être le lieu incontestable dans lequel on se sentirait en sécurité. Et quand on touche à ça, ce sont toutes nos bases qui sont fragilisées et on se retrouve plus vulnérable que jamais.

Les monstres sont partout : dehors, nous les croisons au détour d'une rue sombre, nous frissonnons en croisant leur regard, ou chez notre voisin que nous saluons tous les jours, et parfois nous vivons sous leur toit, à leur côté, sans nous en rendre compte…
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Un livre policier qui fait le job. Une femme tuée, un bébé disparu, un mari soupçonné et une affaire qui en rappelle une autre.
La policière principale, Mathilde, est un personnage fort du roman et c'est ce que j'ai préféré dans le livre. Un passé secret, un caractère pas facile mais qui se laisse attendrir par certains.
Une enquête un peu tirée par les cheveux mais l'explication de l'auteure à la fin permet de comprendre pourquoi elle a choisi cette solution.
Auteure et enquêtrice à suivre.
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" le regard de Vincent Dussart se rallume, sa voix se raffermit. Il paraît soudain plus grand.

- Quentin est mon fils. On a assassiné ma femme et on m'a pris mon fils. "



Vincent Dussart ne s'attendait pas à ça en passant à l'improviste dans la maison de son épouse, qui lui avait dernièrement imposé un break.

Du coup la DIPJ de Lille est sur les dents. Une femme est morte et son enfant a disparu. le mari fait un suspect idéal. Pas de temps à perdre pour le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal, une femme efficace, redoutable et inflexible.

Pour elle " le travail constitue la meilleure des thérapies et la pièce maîtresse de son armure. Affronter des adversaires de chair et de sang est une répétition du corps permanent engagés contre ses ennemis intérieurs. Les défaillances de Mathilde n'ont d'égale que son énergie à les vaincre. Elle n'est pas une femme à hisser le drapeau blanc, même dans la débacle. "

Sénéchal trimbale sa part de félures qui font d'elle une flic brillante en cas d'urgence. Ses blessures la booste.

" Ce que les gens " normaux " ne peuvent concevoir constitue l'essentiel de son quotidien. Les salauds sont plus créatifs que la moyenne. "

Dans une autre région, un flic à la retraite prends connaissance de cette affaire, ce fait divers vient réveiller de douloureux échos...

" Les cliquetis des menottes ne lime pas le chagrin, ne couvre pas le zip de la housse mortuaire qui dit " T'arrives trop tard. "

L'arrivée de cet homme des montagnes a tendance à perturber Mathilde. Elle a beau être flic, elle n'en n'est pas moins femme. Nouvelles perturbations dans l'air.

" Les nuits étaient toutes miennes et j'étais à la nuit. Mes songes j'en étais convaincu, me disaient " quelque chose " J'y cueillais les clés d'or sans savoir dans qu'elles serrures les insérer ni qu'elles portes elles ouvriraient. "



N'oublions pas, elle a une enquête à résoudre et un enfant à retrouver, son équipe est prête. Elle s'attend à tout, même au pire scénario, et elle ne va pas être déçue.

Et vous non plus, si d'aventure il vous prenait la riche idée de lire Comme de longs échos.

La plume d'Elena Piacentini donne vie à une nouvelle enquête et met en scène une nouvelle héroïne : Mathilde Sénéchal.

À travers une écriture soignée, travaillée, tout en allant à l'essentiel, elle rends d'emblée cette nouvelle équipe attachante et l'enquête captivante. En s'inspirant d'un fait divers, Elena a réussi une fois de plus à conquérir mon coeur de lectrice et j'espère ne pas me tromper en attendant la suite et garde l'espoir de retrouver Mathilde.

Un roman policier comme j'aime avoir entre les mains, une enquête bien ficelée, très visuelle qui rendrait à merveille à l'écran avec une foule de personnages charmants et un style d'écriture qui s'affirme et séduit.

Une auteure qui a sa place dans la cours des grands, alors messieurs les écrivains méfiez-vous Elena est dans la place. Et elle n'a pas fini de nous surprendre.

Vous l'aurez compris, j'ai apprécié de retrouver mon auteure Corse préférée.

Vivement le prochain, heureusement pour moi, je n'en ai pas terminé avec Leoni, l'attente sera moins longue. Et vous c'est pour quand votre premier Elena Piacentini ? Faites gaffe, je mène l'enquête…

Lien : https://dealerdelignes.wirdp..
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
J'étais dans ma famille comme un voyageur dans un hôtel de longue escale, apprivoisant ses repères spatiaux, aimable avec le personnel, mais isolé des choses et des êtres par les ailleurs qui sont les semelles de sa vie, le sable de ses pensées.
Avec la conscience de ma différence s'est imposée la nécessité de paraître semblable.
En ce domaine, j'ai développé des compétences d'expert en close-up . Ce que j'étais incapable de produire de manière innée, je le fabriquais par mimétisme, avec cette touche créative qui tient du génie de l'illusion. Ainsi ai-je réussi à donner le change sans que cela me coûte d'effort. Avec le temps, j'y ai même pris du plaisir. Le jour, j'endossais les multiples rôles auxquels nous contraint le frottement avec ces autres dont j'avais pris le déguisement.
Les nuits étaient toutes miennes et j'étais à la nuit.
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Adèle peint des trompe-l'œil sur ses bleus à l'âme et s'invente des histoires à dormir debout. Mathilde se frotte la tête sur l'air du "même pas mal ", encore et encore, jusqu'à ce que la douleur devienne croûte, puis corne. De celles qui vous embrochent au détour d'un cauchemar. A bien des égards, ces deux-là sont sœurs. Des crâneuses à la peau tendre, de vraies championnes du bluff. Peut-être même Mathilde, il y a si longtemps que le souvenir lui échappe, a-t-elle été la jumelle d'Adèle.
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— J’appelle Franck et…
— … Je peux l’accompagner, enfin… Si vous êtes d’accord, commandant.
Les yeux bleus de Muller ne sont que supplication. Le vieux flic laisse échapper un demi-sourire empreint d’amertume et d’un zeste d’envie. Il donnerait cher pour troquer la tension dans ses cervicales contre l’excitation et la montée d’adrénaline qu’il perçoit chez l’élément le plus inexpérimenté de son équipe.
— Eh bien, file ! Qu’est-ce que tu attends !
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Orsalhièr court, ses yeux fouillent I'obscurité. La moto travers de la route. Les phares balayent le sol. Une forme à terre. Elle remue. Ele est assise. Son soulagement est bref. II hurle.
- Non! N'enlève pas ton casque! !
Mathilde passe outre. Son crâne peut bien voler en éclats, elle s'en contrefout. D'ailleurs, c'est déjà fait. Les bris sont à l'intérieur, un puzzle découpé dans la tôle d'un souvenir, pièces en vrac, bords tranchants. Remuer le passé ne sert à rien. Sauf quand c'est lui qui remue à en lacérer la raison. Et qu'est-ce que je vais faire de ça, maintenant ? Je suis en train de devenir folle ! Comme maman. . .
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Par les cirques, les crêtes et les moraines, en toute saison et par tous les temps, il cause, mais en dedans. il adresse des messages silencieux à la montagne. elle lui répond avec le seul langage qu'elle connaisse. fleurs, torrents, bêtes, nuages, rocs et brumes, voilà son vocabulaire, et la patience, sa grammaire. il range ses missive avec un soin amoureux dans la mémoire de son appareil photo.
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Vidéo de Elena Piacentini
« Dans les entrailles de l'Argentu, le temps s'écoulait à l'échelle géologique, notre perception s'en trouvait faussée. Par la cheminée de la première salle, que mon grand-père avait baptisée la "Clairière", le monde extérieur se rappela à nous. Au-dessus de nos têtes, l'orage sévissait avec une force égale. » Elena Piacentini, **Les Silences d'Ogliano**
Plus d'informations sur le roman : https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/les-silences-dogliano
#Rentreedhiver #RL2022
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