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Or donc, Pierre-Arsène Leoni déboule à Lille, catapulté depuis la Méditerranée. Un bon point, on échappe au choc des civilisations, aux clichés régionaux et au pittoresque à deux francs cinquante. Si Leoni note des différences entre le Nord et la Corse, il n'émet que des remarques occasionnelles. Pas d'inventaire exhaustif opposant le Nord et le Sud. Pas davantage de “ah !” ni de “oh !” en mode explorateur qui s'ébaubirait devant une contrée exotique. le personnage déménage, il ne change pas de planète.
Pour décrire la métropole lilloise, Piacentini procède par touches. Leoni se pointe un lendemain de braderie, le carnage est brossé en quelques lignes. Au gré des déplacements liés à ses enquêtes, Leoni aura l'occasion de visiter pas mal d'endroits. Chaque fois, une ou deux phrases suffisent pour se faire une idée. le procédé colle au contexte : le gars n'est pas là en touriste, il a autre chose à secouer que détailler les lieux et se lancer dans des exposés socio-historico-architecturaux. Ce serait de toute façon une erreur de narration : le personnage ne connaît pas le coin, il n'a donc rien à raconter sur le sujet.
Maîtrisant Lille par coeur pour y avoir vécu vingt ans, je n'avais pas besoin de plus. Pour quelqu'un qui n'aurait jamais mis les pieds dans la capitale des Flandres… je dirais la même chose. Inutile d'assommer le lecteur de détails en veux-tu en voilà, le roman est un polar, pas le guide Michelin.
Au final, Piacentini en dit assez pour poser son décor et y implanter un protagoniste fraîchement débarqué. du polar régional – l'éditeur d'origine étant Ravet-Anceau, spécialisé dans la chose – sans le régionalisme trop appuyé “couleur locale”.


Ici la couleur est importée, avec non pas UN Corse à Lille mais DEUX ! Leoni, donc, et mémé Angèle.
Le premier est corse mais pas trop. Dans le sens où on n'est pas devant une espèce de figure romantique ou caricaturale (fier et ombrageux, fainéant, irascible, amateur de cagoules et de fromages explosifs…).
Mémé Angèle, elle, est corse jusqu'au bout des ongles. Elle parle corse, cuisine corse, évoque la famille et les amis en Corse. Pour autant, elle ne se limite à quelques proverbes et recettes, elle est un personnage essentiel du roman (et mon préféré). Pierre-Arsène est policier avant tout, on le voit oeuvrer comme tel, un flic à Lille. A travers mémé Angèle et tout ce qu'elle évoque, un background complet se met en place : racines, famille, amis, valeurs… Elle construit le personnage, le corsifie. Sans elle, pas de Leoni, ou alors faudrait passer par le procédé plus classique du personnage qui raconte sa vie à ses collègues.
Et puis au-delà des ficelles narratives, mémé Angèle… ben c'est mémé Angèle. La grand-mère que tout le monde voudrait avoir, une comme on n'en fait plus. de ces vieilles gens attachées à leur terroir, simples, dures à la tâche et droites dans leurs bottes… animées d'une tendresse un peu rude, capables de te passer le savon du siècle pour t'inculquer les règles et de te filer une part de tarte dix minutes après.
Un personnage au sens fort du terme, qui, en peu d'apparitions, occupe un espace énorme. Elle apporte aussi une bouffée d'oxygène bienvenue.


Un Corse à Lille n'est pas un roman noir d'apocalypse où le monde ne serait que ciel gris, chômage, alcoolisme, meurtre et pédophilie. Si tout n'est pas rose, loin de là, le texte s'offre des moments de grâce pour relâcher la pression. Une bonne chose, j'avoue être gavé du noir pour le noir, déconnecté du réel à trop forcer le trait. Une pointe de légèreté rend le roman plus vivant – l'IRL n'est pas toute blanche ou toute noire – et n'en donne que plus de force aux passages sombres.
Recette simple mais efficace.
On en dira autant de l'intrigue. Piacentini part de bases très classiques. Neuf scribouillards sur dix accoucheraient d'un roman déjà vue douze mille fois sur papier ou sur écran. Elle, non. Là tu vas me demander pourquoi… Question inutile, j'avais prévu de donner la réponse de toute façon.
La rigueur et l'humanité.
Seul moyen de ne pas se casser la figure ET de sortir du lot sur ce genre d'histoire. Ici, on part d'un groupe de flics et autant d'archétypes (le chef, le briscard, la bleusaille, le séducteur…). Piacentini leur injecte à chacun un petit quelque chose qui leur permet de transcender leur type, de dépasser leur statut de personnage pour ressembler à des gens.
La fine équipe mène deux enquêtes en parallèle, parce que ce n'est jamais une ni trois. Les trois quarts du temps, les affaires sont liées. Et dans les trois quarts de ces trois quarts, le rapprochement découle de plans criminels plus alambiqués qu'un atelier d'alchimiste et/ou de facilités d'écriture qui défient le sens commun. Pour savoir si les deux dossiers d'Un Corse à Lille sont indépendants ou n'en forment qu'un seul, lis le bouquin, c'est marqué dedans, comme le Port-Salant.
En amont de la résolution, les investigations et la progression des enquêtes suivent un cheminement rigoureux. Certes, les flics procèdent beaucoup par intuition, mais ça change des brouettes d'indices, kilomètres de fibres et tonneaux de sécrétions pleines d'ADN qui passent entre les mains du CSI:Lille. Et leur instinct n'obéit pas aux lois de la quatrième dimension. Entre hypothèses, déductions, fulgurances, leurs conclusions, même quand elles ne sont pas étayées de pièces à conviction, ne débordent pas au-delà du raisonnable. Sans raccourcis faciles, sans incohérences WTF, sans violer la logique par tous les trous chaque fois que le scénario doit avancer. du travail propre.


Pour avoir lu un paquet de premiers romans pétris de bonnes idées et de bonnes intentions mais très faibles au plan formel, j'avais une petite appréhension en remontant l'arbre généalogique de la série. Un Corse à Lille n'entre pas dans cette catégorie, exempt des maladresses stylistiques de débutant. Du bon boulot de bout en bout.
Lien : https://unkapart.fr/un-corse..
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Mon amie Marie-Claire m'a offert le Cimetière des chimères, gentiment dédicacé par l'auteur. Et comme nous parlons d'un personnage récurrent, j'ai eu envie de démarrer la découverte par le tout premier volet de ses aventures: Un Corse à Lille.

Pierre-Arsène Léoni est un flic corse… parachuté à Lille. Il arrive avec armes et bagages… et sa grand-mère au grand coeur, à la vitalité débordante, et au parler corse dépaysant!

L'homme est carré, droit dans ses bottes et un peu abrupt… mais juste! Et ça, les gens du nord aiment! C'est ainsi que sa nouvelle équipe s'adapte rapidement à ses méthodes pour mener les enquêtes auxquelles elle se retrouve confrontée, et c'est avec P.A que nous apprenons également à les connaître, et à les apprécier.

J'ai beaucoup aimé Un Corse à Lille, cette prise de contact avec P.A et son équipe est emplie de potentiel et augure de futures aventures trépidantes et un attachement certain pour les vies personnelles de chacun, tant ils sont différents des uns des autres!

Dans cette approche, nous abordons le milieu du coaching et de l'éthique inhérente à cette profession et de ses dérives. Ou comment peut-on contrer, adapter, transformer ou manipuler la psyché de l'individu? Peut-on sans vergogne user de stratagèmes pour contraindre autrui? Et un coach a-t-il le droit et le pouvoir de jouer avec les esprits qu'il estime tordus?

Nous avons aussi des prostituées qui disparaissent et une stagiaire policière qui va enquêter en sous-marin, plonger un de ses collègues dans les affres de l'angoisse.

De troublantes disparitions de prostituées et des morts rituelles de personnages antipathiques… une course contre la montre, une certaine pression pour boucler l'affaire au plus vite car des vies sont en jeu.

Une équipe sur tous les fronts, soudée dans sa complémentarité.

Un Corse qui s'adapte étonnement rapidement à son nouvel environnement.

Le tout offre un premier roman de facture classique mais de qualité, au ton énergique et savoureux, un tremplin pour suivre ce Corse à Lille, pour être à ses côtés dans les prochaines enquêtes!

Une très belle découverte d'un auteur français que je prendrai grand plaisir à suivre!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Une intrigue convenue et des clichés en série!
Imaginez un peu : un beau ténébreux, grand dur au coeur tendre, qui vit avec sa vieille mémé qu'il adore et qui l'adore, vient traquer les méchants dans le Vieux Lille.
Caricatures contre caricatures ! On ne fait pas plus tarte !
L'écriture pullule de formules toutes faites, prêtes à l'emploi, et le lecteur tremble d'effroi, mais pas pour ce qu'on croit!
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Le commandant Pierre-Arsène Léoni n'a guère le temps de s'habituer au climat du Nord. À peine arrivé à la P.J. de Lille, ce flic d'élite, spécialiste des homicides, doit faire face à une vague d'enlèvements de chefs d'entreprise dont on retrouve ensuite les cadavres, le torse marqué d'une croix. Racket, crimes mystiques ou règlements de comptes ? Léoni et son équipe traquent un ennemi qui rend sa propre justice.
Qu'elle plaisir de retrouver le commandant Léoni dans cette enquête qui est sa toute première enquête lilloise. On remonte au source, et le voir s'intégrer à son équipe et prendre ses marques, c'est un vrai régal.
Redécouvrir Mémé Angéle et son affection, ses petits plats, ses proverbes corses. Un pour chaque moment de la vie. C'est qu'elle est philosophe et aimante notre mémé Angèle. Nous aimerions l'avoir pour grand mère, nous aussi.
En plus de ça la réécriture de ce 1er roman par son auteur lui apporte une profondeur et une épaisseur qui lui confère toutes les qualités d'un excellent polar. Une véritable humanité se dégage de ces personnages et de ces dialogues, un roman à ne surtout pas manquer. Et que j'ai relu avec un plaisir non dissimulé.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Après des lectures sérieuses, la couverture originale m'a fait de l'oeil. Un polar corse? 

Après les bandits dans le maquis, un policier corse dans la ville nordiste. Pourquoi pas?

C'est une lecture agréable et facile, chapitres très courts (1 ou 2 pages),  une intrigue assez bien ficelée (que je ne vous raconterai surtout pas).

Une incursion dans le monde des coachs de développement personnel, cela dépayse un peu. Rien sur Lille, cela pourrait être, Charleville ou Roubaix (il faut quand même la proximité de la frontière). La Corse n'est évoquée que très anecdotiquement : les plats mijotés de la grand-mère Angèle ou des proverbes en langue Corse.

Je me suis laissé embarquer  le temps d'un samedi après-midi prolongé dans la nuit avec le sentiment un peu mélangé analogue à celui que j'éprouve quand je regarde une série policière à la télé au lieu de la Grande Librairie ou du documentaire d'Arte. Vague culpabilité d'un plaisir facile. ou plaisir régressif de terminer le paquet de fraises tagada...

Certains polars donnent une analyse pointue d'un milieu social, ou une reconstitution historique pertinente ou font voyager dans des lieux où je n'irai jamais. Un Corse à Lille n'entre pas dans ces catégories. Divertissement sympathique, sans plus. 


Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Merci à Babelio et aux éditions Au-delà du raisonnable pour ce partenariat.
De nos jours, la thématique de ce livre fait irrésistiblement penser à un film bien connu, qui est sorti la même année que la première édition de ce roman, si ce n'est que Pierre-Arsène est volontairement (ou presque) venu à Lille. Nous sommes dans un roman policier, qu'on se le dise, et le nouveau n'a pas vraiment le temps de prendre délicatement ses marques : deux meurtres ont eu lieu, et ce n'est qu'un début.
Deux meurtres, qui a aucun moment ne sont hiérarchisés : une prostituée, un entrepreneur aisé, la même énergie sera dépensée pour trouver qui les a tués. Peu importe que ce dernier soit profondément antipathique et que la liste de ses ennemis est presque infinie. Comme le dit Léonie : Madame, la sympathie n'a rien à voir avec mes enquêtes. Je fais toujours ce que je dois.
L'enquête est vraiment menée en équipe. Chacun accomplit les tâches qui lui sont assignés, et parfois elles l'amène à découvrir d'étranges coïncidences. Non, ne croyez pas que les deux affaires sont liées, simplement le monde est vraiment petit, le prix à payer pour (sur)vivre est parfois très lourd.
Et je ne vous ai pas présenté l'équipe ! Ce premier tome est l'occasion de faire connaissance avec ces membres, fortement caractérisés, parfois même un peu trop, comme s'ils incarnaient des stéréotypes. Je pense notamment à la fille de bonne famille entrée à l'école de police, ou au fils de prostituée avec lequel elle fait équipe, sans oublier l'ancien soldat au grand coeur. Mais le personnage le plus intéressant de tous est mémé Angèle, la grand-mère de Pierre-Arsène, qui a accompagné son petit-fils de la Corse jusqu'à Lille.
Les chapitres sont courts, mais ils contiennent une vraie unité narrative – les coupes ne sont pas arbitraires, histoire de maintenir le lecteur en alerte, elles insufflent un vrai rythme à l'action. Pas de redites inutiles non plus : les résumés, les ellipses, les retours en arrière ne sont pas interdits dans les romans policiers.
Un corse à Lille, un roman qui donne envie de lire tous les suivants de la série.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Bon roman policier, avec un personnage d'enquêteur corse attachant. Et ça se passe à Lille !
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Au lendemain de la Grande Braderie, le commandant Léoni, emmenant dans ses bagages sa grand-mère, beau brun ténébreux et célibataire endurci, débarque à Lille en provenance de Marseille muté à sa convenance pour des raisons obscures.

A peine le temps de prendre contact avec son équipe que deux enquêtes aux profils différents s'ouvrent à lui.

Le corps d'une jeune femme retrouvée morte dans un fossé et dont les premières constatations laissent à penser qu'il s'agit d'une prostituée. Mais la mise soignée de la victime laisse entrevoir la possibilité qu'elle n'est peut être pas ce qu'elle semble paraître. La deuxième victime est un chef d'entreprise, dont le corps scarifié et mis en scène de manière particulière laissent perplexe les enquêteurs.

Deux enquêtes de facture classiques, menées en équipe : chacun ayant ses propres tâches assignées et qui va conduire les enquêteurs à découvrir d'étranges coïncidences bien que les deux affaires ne soient pas liées. Avec les premières auditions de témoins, il apparaît que la victime était un patron particulièrement tyrannique, et chacun de ses employés était un suspect en puissance. Les éléments découverts par les enquêteurs vont orienter l'équipe vers un cabinet de coaching personnel. Un deuxième meurtre et un enlèvement de patrons aux profils similaires et récents clients du cabinet vont rapidement confirmer leurs soupçons. La deuxième enquête va elle aussi rapidement s'orienter vers un réseau de prostitution belge.

Deux enquêtes qui n'apportent rien de révolutionnaire au genre, mais maîtrisées dans la forme, même si leurs conduites empruntent certains raccourcis et laissent parfois dans l'expectative quand à certaines conclusions des enquêteurs. Mais ces enquêtes sont plus là pour mettre en avant les différents personnages et de créer une certaine ambiance pour la suite des enquêtes de l'équipe. La thématique principale du coaching et de l'amélioration personnelle est traitée de fort belle manière et soulèvent chez le lecteur une question primordiale : jusqu'où un conseiller peut-il aller sans abuser de ses pouvoirs.

Ce premier opus des enquêtes du Commandant Léoni, plus que les enquêtes en elles-mêmes, est surtout pour le lecteur l'occasion de prendre contact avec Léoni et les différents protagonistes créés par l'autrice. Une équipe attachante avec des personnages certes fortement caractérisés, qui peuvent sembler caricaturaux, marqués chacun d'eux par le poids d'histoires différentes. le panel est très diversifié : le Commandant direct, carré, et un peu abrupt de prime abord, un adjoint jovial, débonnaire bon vivant, un prêtre défroqué, un séducteur, beau gosse, issu d'un quartier difficile, un ancien militaire, bourru et au grand coeur, une stagiaire, issue d'un milieu aisé, en conflit avec son père pour avoir choisi cette voie, une légiste border-line. Et pour terminer cette galerie haute en couleur, Mamone, une grand-mère au grand coeur, débordante de vitalité, au franc parler Corse dépaysant, et qui désespère d'arriver à caser son petit-fils encore célibataire à 35 ans, et qui apporte la touche d'air pur bienvenue à un premier opus à l'ambiance nauséeuse. Des personnages qui certes prennent le pas sur les enquêtes mais que l'autrice dépeints dans leurs pensées et dans leurs actes de fort belle manière.

Le style de l'autrice est direct avec des chapitres extrêmement courts, très visuels et qui donnent une excellente dynamique de lecture. Bien que pouvant au départ paraître saccadé, il est un point fort pour la suite de l'histoire. L'écriture est simple, directe, par certains moments peur-être un peu trop légère. Les descriptions de Lille et des lieux de la communauté urbaine visités par l'enquête sont effectuées à petites doses, l'autrice a apparemment choisie de décrire la région au fil de ses romans et c'est positif car cela n'empiète pas sur l'enquête.

Au final, on a une enquête classique mais plutôt bien orchestrée, des personnages certes peut être un peu trop poussés mais attachants, des dialogues bien travaillés, un suspense présent, un ton énergique. Un Corse à Lille se révèle comme un très bon policier régionnal.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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La première enquête du commissaire Léoni est très plaisante. Certes, ce roman policier n'est pas sans défaut mais le principal est bel est bien présent : une belle écriture au service d'une double enquête agréable à suivre ainsi que des personnages attachants. Un très bon roman policier.
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Un Corse à Lille est un roman découvert dans le cadre de l'opération Masse critique. Je ne connaissais pas cette auteure. J'ai été très agréablement surprise. le thème est sympathique : un commissaire Corse envoyé en mutation à Lille, avec les questions plus ou moins sous-jacentes des collègues (mais qu'a-t-il fait pour mériter ça ?). Les personnages sont très attachants, loin des clichés. L'énigme mène de front deux enquêtes très cohérentes et très actuelles (sociétés de management...). L'écriture est très agréable à lire, très souple, et le déroulé de l'enquête très cohérent (pas d'intuitions hurluberlues qui s'avèrent justes, travail en équipe...).
Bref, une très belle découverte dans le roman policier.
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