Mais pourquoi avons - nous tous aussi peur de mourir ? La raison est simple : nous avons un mal fou à concevoir un monde sans nous.
L’amour, ce n’est pas une simple histoire de mise en scène. Ce sont des montagnes à escalader et des déserts à traverser, c’est aller là où on croit se sentir chez soi, c’est se blottir dans les bras de son compagnon et se rendre compte que son étreinte ne nous comble plus. Voilà pourquoi c’est de l’art.
Il n’y a pas de bon choix ni de mauvais choix dans la vie. Ce n’est pas nous qui prenons des décisions. Ce sont nos décisions qui nous façonnent.
Enfant, j’aimais beaucoup lire la rubrique nécrologique et j’ai demandé à ma mère pourquoi les gens mouraient par ordre alphabétique. Elle ne m’a pas répondu. Elle a craché par terre parce que parler de la mort revenait à l’inviter chez soi.
- J’ai eu une cliente transsexuelle, une fois, et juste avant sa mort, sa mère a dit : « j’ai donné naissance à un fils mais c’est une fille que j’enterre « . Ma cliente est partie juste après ça, comme si c’était ce qu’elle avait besoin d’entendre avant de mourir.
On éprouve une sensation d'entiereté quand on se blottit dans les bras de la personne qui nous enlace depuis quinze ans. C'est comme rouler dans le creux le plus moelleux du matelas ou trouver la dernière définition des mots croisés du dimanche. C'est la chaleur du feu de cheminée qui envahit la pièce.
Gardez bien ceci à l’esprit : la physique affirme que s’il vous arrive malheur, il y aura toujours une autre version de vous quelque part. Une version qui se réjouira en toute conscience de pouvoir profiter d’une deuxième chance. Donc, soit on devient des adeptes de l’immortalité quantique, soit on décide de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. (p. 153)
La vie demanda à la mort : « Pourquoi les gens m’ aiment -ils et pourquoi te haïssent - ils ? » La mort repondit : « Parce que tu es un ravissant mensonge et que je suis une douloureuse vérité. »
Auteur inconnu. ( Début de chapitre)
Physiologiquement, on est encore en vie quand le corps cesse de fonctionner. Le cœur s’arrête de battre mais les cellules du cerveau ont encore assez d’oxygène pour rester actives pendant un court laps de temps, même si le docteur nous a déclaré mort. La vie et la mort sont les deux facettes d’une même médaille. On ne peut pas avoir l’une sans connaître l’autre.
Quand on perd une personne qu’on aime, l’étoffe de l’univers se déchire. C’est la cicatrice qu’on ne cesse de triturer, le défaut qu’on ne peut pas s’empêcher de voir. C’est l’endroit sensible qui ne supporte aucun contact. C’est un vide. (p. 495)