Une promesse séduisante,
Pascal Picq, paléoanthropologue — spécialiste de l'évolution de la lignée humaine — propose de remonter très loin dans le passé, d'étudier aussi la branche des hominidés qui regroupe les orangs-outans, les chimpanzés, les gorilles et les hommes pour mieux comprendre l'origine de la domination masculine. Hélas, la conclusion est qu'on ne sait pas vraiment d'où elle vient, que pourtant, il y avait d'autres possibles. D'autres possibles, certes, mais à l'exception des bonobos, les hominidés mâles ont tendance à maltraiter leurs femelles.
Malheureusement, à l'exception de deux ou trois choses, telles que le biais cognitif des premiers chercheurs au XIXe siècle, ou les différences entre l'homme et les autres hominidés actuels, ce livre n'apporte pas grand-chose. Il est surtout la constatation qu'en fait, on ne sait pas, on ne comprend pas.
De plus, il faut garder un dictionnaire à portée de main, quand, comme moi, on n'est pas spécialiste.