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EAN : 9782415006655
480 pages
Odile Jacob (30/08/2023)
3.84/5   40 notes
Résumé :
La femme est-elle l’avenir de l’homme ? Au présent, elle a du mal à se faire entendre sans élever la voix… Qu’en était-il dans le passé ? Paléoanthropologue, Pascal Picq enquête ici sur la femme des origines.

Dans ce livre, il ne se contente pas de présenter ce que l’on sait des rapports entre hommes et femmes dans les premières sociétés humaines, il entend placer l’histoire et la préhistoire humaines dans la perspective de l’évolution. Pour embrasser... >Voir plus
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Et l'évolution créa la femmePascal Picq

Comme la question de l'asservissement des femmes par les hommes se posait à la lecture de ses 2 premiers livres « Premiers hommes » et « Sapiens face à Sapiens » Pascal Picq , après reprise des thèmes de notre évolution soit à partir de la lignée chimpanzés, qui pratiquent la torture, la violence, et les viols collectifs, ou à partir de la lignée bonobos, qui règlent les conflits avec le sexe, revient sur les origines de l'homme. Ce qui revient à opposer la vision de Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme, à la vision de Rousseau.
Auparavant, Pascal Picq tient à dénoncer l'idéologie au cours des siècles d'histoire, en particulier de la Belle Epoque, tendant à figer les femmes en objets de maison, et la projection de cette idéologie sur le paléolithique ( les hommes trainant leurs femelles par les cheveux, et les hommes, les vrais, allant à la chasse au mammouth tendis que les femmes attendaient dans la grotte avec les enfants. Aucun fondement scientifique, dit l'auteur)

Quels sont les changements entre les grands singes et les hommes ? la taille du cerveau, rendant l'accouchement beaucoup plus difficile et demandant l'aide d'autres femmes, la crainte du sang menstruel, symbole de mort ( tabou toujours présent dans les barbecues et le fait que ce soient les hommes qui coupent la viande)et incapacitant les femmes à certaines périodes, au passage leur interdisant de manger de la viande donc de les fragiliser ,enfin, les enfants, que les femmes nourrissent, périodes pendant lesquelles elles ne peuvent chasser.

Question : pouvoir chasser implique-t-il ne pas prendre un nourrisson dans ses bras ? non., nous dit PP .
Ce que nous imaginons des hommes préhistoriques, ne vient elle pas d'une contre-projection du « modèle de pavillon de banlieue » confinant les femmes dans un territoire délimité et protégé ?

Il semblerait que chez les Néanderthaliens, aucune discrimination liée au sexe ne soit perçue. Les femmes chassaient-elles comme les hommes ? On n'en sait rien, dit Pascal Picq, qui dira cette phrase plusieurs fois dans son livre.
La coercition sexuelle semblerait tout de même être le triste apanage des Sapiens, sauf qu'existent toujours de nos jours des sociétés matriarcales, matrilocales un peu bonoboénnes.

Paléoanthropologue, Pascal Picq se demande d'abord si les sociétés vouées au culte de la mère, avec les Vénus callipyges, les déesses-mères ont vraiment existé avant de céder la place à la coercition masculine qui « a inventé les moyens les plus vicieux pour entraver, dévaloriser et même interdire aux femmes de pratiquer la chasse avec les mêmes moyens que les hommes » ?
Réponse : Si un anthropologue du futur entrait dans une église avec, côte à côte, une Vierge Marie et un Jésus cloué sur la croix, il pourrait croire à un vieux culte matriarcal qui vénère la maternité et sacrifie les hommes adultes.

Voilà pourquoi, aux questions : comment ? à quel moment ? pourquoi ? la coercition masculine exercée contre les femmes est elle de l'ordre de la nature, ou de la culture ? Est elle universelle, alors qu'existent dans différentes sociétés, toujours à l'heure actuelle, des matriarcats, héritiers des bonobos ?

Rarement un livre aussi documenté, aussi savant, avec un glossaire ( ouf) à la fin, donnera aussi peu de réponses à toutes les questions qui se posent quant au passé des Sapiens. Mais, voilà, dire je ne sais pas est la preuve de l'intelligence d'un chercheur qui sait que la science évolue constamment.
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Une promesse séduisante, Pascal Picq, paléoanthropologue — spécialiste de l'évolution de la lignée humaine — propose de remonter très loin dans le passé, d'étudier aussi la branche des hominidés qui regroupe les orangs-outans, les chimpanzés, les gorilles et les hommes pour mieux comprendre l'origine de la domination masculine. Hélas, la conclusion est qu'on ne sait pas vraiment d'où elle vient, que pourtant, il y avait d'autres possibles. D'autres possibles, certes, mais à l'exception des bonobos, les hominidés mâles ont tendance à maltraiter leurs femelles.
Malheureusement, à l'exception de deux ou trois choses, telles que le biais cognitif des premiers chercheurs au XIXe siècle, ou les différences entre l'homme et les autres hominidés actuels, ce livre n'apporte pas grand-chose. Il est surtout la constatation qu'en fait, on ne sait pas, on ne comprend pas.
De plus, il faut garder un dictionnaire à portée de main, quand, comme moi, on n'est pas spécialiste.
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Pascal Picq a pour objectif de faire le ménage entre les propositions nées de nos idéologies patriarcales, marxistes ou féministes ou encore de dépoussiérer nos préjugés nés des vues antagonistes de Rousseau ou de Hobbes.
Il cherche par une analyse structurale et phylogénétique des comportements de notre espèce à trouver l'origine, les origines de la coercition exercée par les hommes sur les femmes.
Il est parfois difficile de tirer des conclusions claires de l'étude tant elle se veut à la fois authentique (ne reculant pas devant les contradictions) et exhaustive de la connaissance (psychologique, sociologique, anthropologique et bien d'autres logiques encore) de l'homme et de la femme et de leur rapports.
J'ai pourtant glaner ici et là quelques assertions éclairantes:
1. L'évolution fonctionnent avec deux mécanismes la diversification et la sélection naturelle
2. L'investissement dans l'éducation des petits induit la coercition des femmes
3. Contrairement à la plupart des singes, les grands singes sont majoritairement des sociétés patrilocales avec une coercition plus forte
4. Les sapiens sont l'espèce la plus coercitive envers les femmes
5. Avec l'apparition de la sphère privée, la coercition des femmes par son conjoint a encore gagné en intensité
6. le féminicide est propre à l'espèce humaine
7. Dans toutes les sociétés les femmes ont un prix (échanges culturels ou commerciaux, lignée, dot…)
8. La coercition ne commence pas avec la division des tâches
9. la rivalité des hommes pour l'accès aux femmes reste la 1re cause de la coercition
10. Les populations du sud de l'Europe conservent une idéologie masculine plus marquée
Conclusion : Heureusement que les Bonobos sont là pour nous montrer le bon exemple !!
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Dans "Et l'évolution créa la femme", Pascal Picq recherche l'origine d'une coercition sexuelle dont sont victimes les femmes depuis des millénaires. Remontant à la préhistoire et comparant différentes espèces, il décrypte une évolution peu flatteuse pour la nôtre.
Et l'évolution créa la femme est un livre qui devrait faire réagir. Son auteur, le paléoanthropologue Pascal Picq, s'attend à ce qu'on lui reproche "de donner des hommes une image dégradée ou dégradante", tout en assurant que là n'est pas sa volonté, l'humanité présentant "une grande diversité d'organisations sociales et de comportement individuels". Il tient à préciser que "tous les hommes ne sont pas violents envers les femmes, quel que soit leur système social", mais assume que son ouvrage "ne dresse pas un noble portrait" de notre espèce, "en tout cas depuis quelques millénaires", et ce en raison de la position dominante de ses mâles. Un constat qu'il pose en remontant jusqu'à la préhistoire pour mieux comprendre une évolution qui se traduit aujourd'hui encore par la mort d'une femme tuée par un proche à peu près toutes les six minutes dans le monde.

MASCULINITÉ ET VIOLENCE
Pour mieux appréhender les racines d'un machisme qui semble inhérent aux civilisations humaines, le chercheur innove avec une approche phylogénétique qui s'attache à reconstituer notre histoire évolutive et celles de différentes espèces. Par cette étude multidisciplinaire utilisant, entre autres, l'éthologie, la génétique et l'anthropologie, il en arrive à la conclusion que "les causes principales du malheur des femmes sont d'ordre culturel". le suggèrent notamment les différences de comportement de nos plus proches cousins dans la chaine de l'évolution, les chimpanzés et les bonobos, avec lesquels nous partageons un dernier ancêtre commun. Chez ces grands singes, la place de la femelle s'avère néanmoins très différente, prouvant qu'il n'y a pas de fatalité à la coercition sexuelle, attitude conduisant à la domination et à une violence que l'on retrouve chez les chimpanzés, mais pas côté bonobo. Ces derniers démontrent ainsi qu'un autre type de relation est possible avec un "régime de codomination" dans lequel les conflits se régulent à l'aide d'une sexualité aussi débridée qu'apaisée.

"En nous montrant d'où l'on vient, le paléoanthropologue donne un aperçu de l'ampleur du chemin à parcourir"
On ne sait si notre ancêtre commun se comportait comme un bonobo ou un chimpanzé, mais l'homme manifeste toutes les formes de coercition sexuelle de ce dernier, d'une manière "plus oppressive, agressive et violente". On ne trouve même chez aucune autre espèce que la nôtre l'existence du féminicide. L'accaparement des femmes, objet de convoitise et de pouvoir, a également atteint chez l'homme un niveau inégalé. Il pourrait d'ailleurs être à l'origine de la victoire d'Homo sapiens sur Néandertal, comme le laissent penser des données paléogénétiques telle que la détérioration du chromosome Y chez les Néandertaliens qui pourrait signifier que leurs femmes les aient progressivement quittés, de gré ou de force pendant des milliers d'années, jusqu'à causer leur extinction. Dès le mésolithique, âge d'or des chasseurs-cueilleurs, les femmes ont en tout cas été réduites à des moyens de reproduction et de production, du moins en Europe et au Proche-Orient, qualifié d'"arc de la domination masculine".

Outre les bonobos, quelques sociétés historiques, notamment en Asie, montrent toutefois que cette domination n'est pas une obligation. Et bien que l'institutionnalisation de la coercition depuis la fin de la préhistoire l'incite à affirmer que "les civilisations ne sont pas les amies des femmes", Pascal Picq voit s'ouvrir d'autres perspectives évolutionnistes. On peut penser que notre société est déjà bien engagée sur une voie menant à la fin de la domination masculine, mais en nous montrant d'où l'on vient, le paléoanthropologue donne un aperçu de l'ampleur du chemin à parcourir.

Lien : https://www.marianne.net/soc..
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Il faut certes s'approprier de nombreuses notions scientifiques et sociologiques pour appréhender tous les aspects de cet essai de Pascal Picq, mais à la clé, c'est la compréhension du mécanisme du processus coercitif masculin, tout au long de l'histoire de l'évolution des humanités et même de celle des primates, jusqu'à nos jours, qui se révèle par bribe, tel un puzzle, dont bien trop de pièces ne sont sans doute encore que de futures découvertes paléolithiques restant à découvrir.
Mais c'est aussi toutes nos croyances simplistes qui volent en éclat dans ce livre, alors qu'elles arrangeaient bien les positions masculines dominantes actuelles pour les justifier. Car non, les anciens peuples de chasseurs cueilleurs, n'étaient organisées en de courageux chasseurs qui nourrissaient les communautés d'alors et de gentilles cueilleuses qui faisaient l'appoint de ces riches repas tout en élevant les progénitures. En dehors des latitudes très froides et donc plus proches des pôles, il est largement démontré que la cueillette constituait l'essentiel des apports, avec les incidences sociales qui vont avec.
Il fût ainsi un temps où au moins trois humanités coexistaient dont les sapiens, les néandertaliens et les dénisoviens, et où déjà on trouve des indices de violences faites aux femmes mais sans pouvoir démontrer une dominance de ces modes de fonctionnement, où coexistaient probablement diverses formes de communautés, tout comme chez les hominoïdes actuels, que sont les gibbons, les bonobos et les chimpanzés, où les deux formes de sociétés existent, avec celle des bonobos où la coercition sur les femelles est quasi inexistante et celle des chimpanzés où celle-ci est quasi la norme.
Et l'on en vient à se demander si Sapiens l'africain n'aurait pas tout bonnement généralisé cette forme de dominance et s'appropriant les femmes néandertaliennes et dénisoviennes contribuant par la même occasion à engager le déclin de ces autres humanités.
Et comme il n'existe aucune société entièrement matriarcale, mais seulement matrilocale ou matrilinéaire, si de telles sociétés ont existé, elles ont tout simplement disparu car Sapiens a eu le « génie » de déployer l'arsenal de plus étayé du règne vivant pour instaurer une coercition féminine des plus durables, par ses cultures, ses religions et ses croyances les plus folles, comme celle de ne pas risquer le mélange du sang des proies consommées à celui des cycles menstruels qui fait qu'encore aujourd'hui, les bouchers sont majoritairement des hommes.
On découvre dans ce livre une sorte d'évidence intuitive, mais non démontrée, « comme l'avaient écrit Marc et Engels, la condition des femmes se trouve à l'origine de toutes les inégalités humaines et leur évolution (p375) ».
Une belle leçon d'humilité si l'on avait encore quelques doutes. Merci à vous M. Picq pour ce bel exercice de tentative réhabilitation de la place de la Femme et pour ce regard honnête de nos pratiques coercitives masculines dont certaines n'appartiennent qu'aux Sapiens et que nulle autre espèce de primate ne pratique, le féminicide.
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critiques presse (1)
Actualitte
25 juin 2021
Si la lecture de ce livre n'est pas une sinécure, les talents de vulgarisateur et l’esprit de synthèse de Pascal Picq font des merveilles, même pour le profane !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le culturalisme radical devient lui-même une forme de coercition qui cherche à se justifier au nom des traditions, fussent-elles les plus sordides dans leur façon de traiter les femmes. Et dire que ce sont souvent les mêmes qui soutiennent l'idée d'égalité des genres chez les peuples traditionnels et qui prétendent que, s'il y a des coercitions envers les femmes, on n'a pas à intervenir. A croire que les femmes sont condamnées à être les victimes collatérales des sociétés humaines au nom de grands desseins, qu'il s'agisse de la tradition ou du progrès. Dans la plupart des grandes idéologies ou des grandes religions, les femmes sont infériorisées. On ne connait pas de société de singes, de grands singes ou d'humains qui soit égalitaire et sans hiérarchie. Et les idéaux utopiques sont rarement enviables, quand on s'intéresse à la condition effective des femmes. Evidemment, si l'on s'en tient aux idéaux en occultant les violences réelles, on a des sociétés
égalitaires.
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Si tout le monde s'accorde pour affirmer que l'homme n'est pas un grand singe (mâle) comme les autres, pourquoi n'en serait-il pas de même du côté féminin de l'évolution ? Les transformations morphologiques, physiologiques et cognitives subies par les premières femmes sont d'une ampleur incomparable et, constat troublant, elles sont rarement évoquées dans les manuels. A cela s'ajoute un fardeau de l'évolution : celui d'une modification de la gestation et de la prime enfance. La femme accouche de l'humanité dans la douleur pour des raisons biologiques et, comme si cela ne suffisait pas, la coercition masculine, puis l'affirmation de l'idéologie de la domination masculine ajoute un fardeau culturel. A partir de quand des sociétés humaines ont-elles commencé à forger l'effrayant arsenal technique, culturel et idéologique qu'elles emploient pour dominer et oppresser les femmes ?
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A la fin du mois d'octobre 2015, le Global Institute du cabinet McKinsey publiait une étude qui se conclut par ce constat vertigineux : si, dans le monde, les femmes étaient considérées à l'égal des hommes dans les entreprises, la richesse mondiale augmenterait de plus de 1 200 milliards de dollars !
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La coercition sexuelle se définit comme l’usage de la menace ou de la force par un mâle dans le but d’accroître ses chances de copuler avec une femelle lorsqu’elle devient fertile et de réduire les chances qu’elle copule avec d’autres mâles, et au risque de la femelle d’en subir un coût.
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Le dimorphisme sexuel dépend de la rivalité entre les mâles : plus marqué chez des espèces organisées autour de femelles apparentées et de mâles non apparentés (babouins, macaques), il est moins prononcé chez des espèces avec des femelles non apparentées et des mâles apparentés (singes-araignées, chimpanzés, bonobos, humains). Que les mâles soient apparentés ou pas, leur comportement va du plus tolérant au plus coercitif, avec tout un arsenal de menaces, agressions, gardiennage, séquestration, copulations plus ou moins forcées, parfois viol individuel ou collectif, et infanticide. Les réponses des femelles à ces formes de coercition masculine sont tout aussi diverses, ce qui fait que, par-delà les caractéristiques générales des sociétés polygynandres, chaque société est unique et change en fonction de la complexité des interactions entre les facteurs écologiques, phylogénétiques et surtout sociétaux et cognitifs (p. 69)
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Videos de Pascal Picq (34) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pascal Picq
Pascal Picq vous présente son ouvrage "La marche - sauver le nomade qui est en nous" aux éditions Flammarion. Entretien avec Jean Petaux.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3044485/pascal-picq-la-marche-sauver-le-nomade-qui-est-en-nous
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