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S'approprier la perte, retrouver l'ardente insouciance de la jeunesse, regagner l'attrait de son spectacle, s'inventer une histoire. Saltimbanques raconte la mort d'un frère, les détours d'un deuil impossible par la peine en apparence injustifiée qu'elle suscite. François Pieretti joue des flottements de son narrateur dans une fine évocation de l'absence.
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Dépression, deuil, errance... sont les premiers mots qui viennent après la lecture de ce premier roman, mots qui, même s'ils correspondent vraiment à notre époque, ne sont quand même pas des plus vendeurs. Reconnaissons à François Pieretti le bon goût de ne pas sombrer dans une facilité mercantile. Reconnaissons-lui aussi, et il faut le dire, que son récit, malgré sa tonalité grisâtre, accroche tout de même le lecteur.
Nathan, presque trentenaire, héros parisien solitaire, dont on s'accrochera aux déambulations plus que mélancoliques, retourne dans la petite ville de sa jeunesse pour les obsèques de son jeune frère qui n'est pour lui qu'une silhouette restée vague. Rongé par une envie de construire un portrait plus précis de ce jeune homme mort prématurément, il se rapprochera d'un groupe de jeune gens passionnés de jonglage et finira par créer quelques liens avec deux ou trois d'entre eux.
Roman du deuil, de la désillusion, mais aussi d'un mal de vivre contemporain que certains ont appelé "ultra moderne solitude", " Saltimbanques" , grâce à une écriture fluide qui n'essaie jamais de surjouer, distille une jolie musique à l'inspiration modianesque. Nathan semble échapper à la réalité, perdu à essayer de recomposer un passé qui lui a échappé et qui trouvera une sorte d'apothéose miroir dans un dernier tiers très émouvant au milieu des embruns bretons. Sa vie floue croisera d'autres êtres tout aussi désemparés que lui face à une existence qui leur glisse entre les doigts et dont ils n'ont pas la volonté de les refermer pour en retenir un tant soit peu de consistance. On pourrait sentir son attention glisser sur ces personnages un peu paumés mais c'est le contraire qui se produit, l'auteur arrivant à nous les rendre attachants et diablement romanesques. Une jolie prouesse pour un premier roman sur le fil du rasoir qui sait jouer une jolie petite musique des bleus de l'âme.
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L'originalité et l'intérêt de ce roman tient dans la plongée au coeur d'un groupe de jeunes jongleurs ou cracheurs de feu dans laquelle François Pieretti nous entraîne. Les jeunes décrits ici sont passionnés mais néanmoins paumés, se cherchant dans l'alcool, la cigarette et la drogue. Et puis il y a l'énigmatique Appoline qui fait fantasmer tous les garçons.
Le narrateur Nathan est, pour faire son deuil, à la recherche de la personnalité de son petit frère Gabriel décédé dans un accident de voiture à peine son bac passé. Ayant quitté la maison au même âge, alors que celui-ci n'avait que 8 ans, il le connait d'autant moins que ce dernier faisait tout pour l'éviter lors de ses rares retours au bercail. Au départ je croyais qu'il y avait eu un drame familial qui aurait expliqué l'atmosphère pesante et le brusque départ de l'aîné mais rien…. Nathan est lui aussi un paumé qui espère par ce retour aux origines et sa fuite au sein du groupe de saltimbanques donner du sens à sa vie.
La deuxième partie est totalement différente quand Nathan, après avoir tenté de se glisser dans la peau de son frère, trouve une sorte de sérénité auprès d'un homme en fin de vie. L'auteur ne nous parle plus du petit frère comme si, ne sachant comment terminer, il était passé à un autre sujet.
J'ai eu un peu de mal avec l'écriture assez classique, travaillée, de ce roman aux nombreux détails insignifiants mais sans véritables dialogues entre les différents personnages.
Sélection 2019 des 68 Premières Fois


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Né en 1991, François Pieretti a grandi en région parisienne au fin fond de la Seine-et-Marne. Miraculeusement diplômé grâce à de nombreux stratagèmes ayant peu à voir avec l'apprentissage, il est surtout fier de son permis qui lui permet de se balader où il veut. Il aime les voix de radio tard le soir ou tôt le matin, les villes de petite taille, les rivières, observer les gens dans leur vie quotidienne, lire les romans de Jim Harrison, Julien Gracq, Patrick Modiano, Gabriel García Márquez ou Paul Auster, et passer de longs moments avec les chiens des autres, en attendant le sien. Saltimbanques son premier roman publié aux Éditions Viviane Hamy c'est un peu tout cela à la fois.

Plusieurs années auparavant, j'avais suivi mon père sur un long trajet, vers Clermont-Ferrand. Parfois il me laissait tenir le volant sur les quatre voies vides du Sud-Ouest, de longs parcours, la lande entrecoupée seulement de scieries et de garages désolés, au loin. Je conduisais de la main gauche, ma mère ne savait pas que j'étais monté devant. C'était irresponsable de sa part, mais la transgression alliée à l'excitation de la route me donnait l'impression d'être adulte, pour quelques kilomètres. Mon père en profitait pour se rouler de fines cigarettes qu'il tenait entre le pouce, l'index et le majeur. Sa langue passait deux fois sur la mince bande de colle. Il venait d'une génération qui ne s'arrêtait pas toutes les deux heures pour faire des pauses et voyageait souvent de nuit. J'avais un jour vu le comparatif d'un crash-test entre deux voitures, l'une datant des années quatre-vingt-dix et l'autre actuelle. Mon frère et sa vieille Renault n'avaient eu aucune chance. Nathan revient dans sa famille, qu'il a quittée précipitamment il y a une dizaine d'années, pour assister aux obsèques de son jeune frère Gabriel. Il ne l'a finalement que très peu connu.

Saltimbanques c'est l'histoire d'un homme qui revient au pays et qui court derrière un fantôme. le narrateur se glisse dans les pas de son frère, fréquente ses amis jongleurs et tente de se fondre dans le souvenir de l'adolescent disparu, mais il n'assiste qu'aux derniers instants du groupe, celui des Saltimbanques, voué à se dissoudre. Nathan tente de se fondre dans la peau de Gabriel pour connaître ce frère dont il n'a qu'une vision floue et de se créer des souvenirs qui n'ont jamais existé. Nathan poursuivra son chemin. Son errance le mènera à Christian et sa fille Marie mais également à un chien. Christian malade est au bout du chemin de la vie. Il échange beaucoup avec Nathan, ce qui permet à ce dernier de mieux se connaître. Et si finalement c'était lui-même que Nathan cherchait ?

François Pieretti aime observer le temps qui s'écoule. Il aime cueillir au gré de ses déplacements tous ces petits instants tellement révélateurs. C'est justement sur le chemin de ceux-ci qu'il promène le narrateur. Lentement Saltimbanques se dévoile au gré des rencontres et des introspections. le tout est saupoudré de mélancolie et délicieusement servi par la belle plume de l'auteur. Pour autant et bien que l'éloge de la lenteur ne soit plus à faire, la lente errance existentielle de ce grand frère m'a quelque peu décontenancée. Je suis restée en rade au bord de la départementale.

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Mauvais timing peut-être, voilà un roman avec lequel j'ai eu un peu de mal et si je ne l'avais pas lu dans le cadre des 68 Premières Fois, j'aurais sans doute abandonné ma lecture. Et maintenant que je l'ai terminé, je peux vous dire que cela aurait été dommage.

Nathan a quitté sa famille depuis longtemps. Il vit à Paris de petits boulots qui ne lui apportent d'autre satisfaction que lui payer le gîte et le couvert. Lorsqu'il est parti, son petit frère Gabriel avait 8 ans. Dix ans après, il revient pour l'enterrement de Gabriel. Une chape de tristesse s'est abattue sur la maison familiale et il réalise que c'est comme s'il venait enterrer un inconnu car il ne sait pas quel jeune homme était devenu son frère.

La première partie du roman voit un Nathan complètement paumé tenter de découvrir qui était son frère, en vivant notamment avec la troupe de saltimbanques que fréquentait celui-ci, en se laissant séduire par sa copine, incapable de poser les bonnes questions... Ce Nathan m'a terriblement agacée et j'ai eu du mal à ressentir la moindre empathie pour lui. Je l'ai trouvé immature, très passif...

Ensuite, diverses rencontres vont lui permettre d'avancer, de pouvoir faire le deuil de ce frère qu'il a si peu connu et de reprendre sa vie en mains. Au lieu de se regarder le nombril, il s'intéresse à autrui. La relation qu'il noue avec un vieil homme est magnifique et lui permettra de réfléchir, de trouver l'apaisement, et peut-être le chemin de la réconciliation familiale...

A lire si vous aimez les histoires d'introspection et pour la dernière partie, superbe, qui m'a enfin permis de ressentir envers Nathan l'empathie qui m'a manqué au début du roman.
Tout cela ne m'a pas empêchée de trouver l'écriture fluide et de penser que l'auteur sera à suivre attentivement ...
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Gabriel, le jeune frère de Nathan, est décédé dans un accident de voiture. le jeune homme n'a pas revu sa famille depuis de nombreuses années, si bien que Gabriel, qui n'avait que huit ans au départ de son frère, est un mystère pour Nathan, qui essaie de comprendre ce qu'il était devenu. Il se lie avec une troupe d'artistes entraînés dans le gymnase du coin, et tombe amoureux d'Appoline, la petite amie de Gabriel. Il suit la troupe dans un festival médiéval, partage les agapes d'alcool et de joints en se demandant par bouffées fugaces s'il est à sa place. Gabriel tente de rattraper le temps perdu et, par-delà la mort, de retrouver son petit frère, au point d'essayer de vivre comme lui. Peine perdue pense-t-on, tant Gabriel reste une énigme, et les regrets de Nathan poignants. La mélancolie est prégnante tout le long de cette sorte de quête qui est surtout une recherche de lui-même.

Le départ en Bretagne de Nathan vient clore cette quête éperdue et vaine, et permet au protagoniste – et au lecteur ! – de sortir de cette mélancolie un peu pesante, heureusement. Mais on a le sentiment de passer à une toute autre histoire, jusqu'à la pirouette finale assez peu convaincante.

Roman lu dans le cadre des "68 premières fois"

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Est-ce le monde du cirque, des saltimbanques ou celui d'une jeunesse « paumée » ?

Nathan, quitte Paris, et rentre voir ses parents en province, lui qui les avait quitté, il y a longtemps, trop longtemps. Sans nouvelles d'eux, depuis des années, ni de son frère Gabriel, son cadet.

En effet, Gabriel a disparu dans un accident ! Un besoin irrépressible va le saisir ; rattraper le temps perdu, connaître le parcours de son frère, durant son adolescence, bref le fil de sa vie !

Mais que cherche, Nathan ; à se déculpabiliser de son absence ? Mais peut-être aussi donner un sens à sa propre vie, qui jusqu'à la, ne lui apporte aucune satisfaction.

Ainsi au fil de ses pérégrinations, va-t-il connaître le groupe d'amis de Gabriel. Partager avec-eux leur vie de saltimbanques, entre alcool et drogue…

François Pierretti nous emporte dans un road movie littéraire. Qui me laisse un goût amer devant la déchéance de certains jeunes en manque de repère. Une triste réalité qui fait avec tristesse la Une des médias.
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Jongler avec sa vie

Nathan a littéralement fui sa famille, laissant derrière lui un père et une mère à la limite du mutisme, en tout cas incapables d'exprimer simplement des émotions sincères, ainsi qu'un petit frère, Gabriel, 18 ans, qui vient de passer son bac mais qui ne saura jamais s'il l'a obtenu ou non. Nathan revient sur les lieux de son enfance pour l'enterrement de ce frère, décédé brutalement dans un accident de voiture, sous l'emprise de l'alcool et de substances illicites.

Gabriel faisait partie d'une troupe de saltimbanques, en tout cas d'un groupe qui apprenait à jongler, cracher du feu, marcher sur des échasses… Cette troupe constituait le centre de sa vie. Elle constituera désormais celui de Nathan qui va se lier avec les membres de la troupe, partir avec eux sur les routes régionales pour d'enfiévrées fêtes médiévales et surtout s'amouracher, comme tout le monde, d'Appoline, l'ex-petite copine de Gabriel.

Nathan apprivoise Appoline comme un petit animal apeuré, troublé : il tourne autour d'elle et s'approche progressivement pour qu'elle s'habitue à lui et lui fasse confiance, craint par des gestes brusques de la faire fuir… François Pieretti utilise toute la palette du vocabulaire du dresseur et de la bête sauvage. Appoline est un être sauvage qui ne s'apprivoise pas, qui ne se laisse pas apprivoiser.

Le récit de François Pieretti est à l'image de ses personnages : avares de dialogues, de discussions et d'échanges. Cette économie de moyens colle avec le propos du livre qui se veut très introspectif. Sous couvert d'enquêter sur son frère décédé, Nathan est surtout sur la piste de sa propre histoire, de sa propre personnalité.

On ne peut ainsi imaginer personnage plus dissemblable de ses parents que Nathan. Ou que Gabriel, d'ailleurs. Et pourtant, leurs parents ont tout accepté de Gabriel. Tout ce qu'ils ont pu refusé à Nathan, l'aîné, ils l'ont offert au cadet. Comme s'ils souhaitaient se faire pardonner quelque chose. Quelque chose qui ressort et les noie avec la mort de Gabriel. Ils se retrouvent comme emprisonnés dans une gangue de remords qui les immobilise à jamais, qui les mure dans un silence pesant.

Le temps narratif est ainsi très lent, très introspectif et sied à la nostalgie et à la passivité qui hantent les personnages de François Pieretti. Aussi bien dans la première partie du récit qui se déroule sur les terres de l'enfance de Nathan et de Gabriel que dans la seconde partie dans laquelle Nathan se rend en Bretagne. Il y trouvera une nouvelle expérience qui lui permettra de se compléter psychologiquement.

Nathan est de ces êtres humains qui semblent traverser l'existence sans avoir réellement les pieds dans la réalité, comme si les événements ne pouvaient avoir d'impact sur lui alors que c'est tout le contraire : il absorbe tout ce qui lui arrive pour s'en nourrir, pour grandir. Il est à la recherche de lui-même alors qu'il a tout sous les yeux, chez lui. La vie est un cycle que Nathan doit finir d'accomplir pour être « chez lui », ce qu'il parviendra à faire.
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Nathan n'a jamais vraiment connu Gabriel ce petit frère qui disparaît dans un accident de voiture à 18 ans. Il ne l'a même jamais vu grandir puisqu'il a quitté le domicile familial depuis dix ans. Aujourd'hui, malgré tout ce qui le sépare de ses parents, Nathan est revenu pour enterrer son frère. Mais comment peut-on faire son deuil d'un inconnu, dans une maison où rien ne vous le rappelle, ni sa vie, ni son enfance, et surtout que retenir d'un adolescent qui n'est au fond qu'un étranger ?

Arrivé dans le sud-ouest de son enfance, il y fait un temps d'enterrement et l'ambiance n'est pas propice aux confidences. Nathan cherche malgré lui les traces de vie de ce frère inconnu. Il essaie de s'approcher d'une bande de jeunes gens, les amis de son frère. Une fille en particulier va l'attirer, la jolie Apolline.

Au contact d'Apolline et des autres, il découvre des pans de vie de son frère. Dans ce groupe d'ados qui joue les saltimbanques, Gabriel savait jongler comme personne, pilier du spectacle que la troupe doit donner pendant l'été. Cette troupe de jeunes est aussi déboussolée que Nathan et doit affronter la mort de leur ami à l'âge où la vie s'ouvre devant eux, c'est une cruelle épreuve.

Repartir à Paris, rester auprès de la belle et mystérieuse Apolline et de Bastien, même s'il ne trouve pas sa place ? Nathan va se poser, le temps d'aimer, de douter, d'apprendre à connaître celui qui n'est plus, au contact de ces jeunes qui auraient pu être ses amis. Et si, de rencontres en questionnement, de fuite en errances, c'était lui-même que Nathan réussissait à trouver enfin ?

Écrit sans pathos, sans tristesse au fond, malgré les temps qu'il évoque, ce roman interroge doucement avec émotion et délicatesse sur le temps qui passe, sur la quête de l'autre et de soi, sur ce que peut signifier réussir une vie…

chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/04/13/saltimbanques-francois-pieretti/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Une histoire de fratrie, une histoire d'amitié, touchée au coeur par la mort accidentelle de Gabriel, le saltimbanque. Gabriel a le prénom d'un ange, l'ange déchu trop jeune, laissant tout le monde en deuil. A commencer par Nathan, son grand frère, parti il y a bien trop longtemps de la maison qui découvre à l'occasion de ses obsèques sa bande d'amis. Il admire ce groupe et cherche à travers eux ce frère qu'il n'a connu qu'enfant et dont il ne sait rien de l'homme qu'il était devenu. Il le voit partout sans jamais parvenir à se projeter, Gabriel restant pour lui l'enfant qu'il a laissé 8 ans auparavant.
Et puis il y a Appoline, la fascinante, la fuyante et Bastien le protecteur rassurant. C'est la fin de l'insouciance pour cette jeunesse égarée et meurtrie qui doit trouver les moyens de passer à autre chose.
Mais Nathan est un être complètement paumé qui n'a jamais vraiment rien fait de sa vie. Sa culpabilité face au deuil de son frère semble le pousser à avancer- mais il ignore comment- Gabriel s'impose comme un vide dans sa vie qu'il ne pourra combler, mais dans le souvenir de son jeune frère il cherche des réponses pour avancer.

Ce livre finalement est une forme d'éloge à l'altruisme, ce besoin des autres, d'une main tendue pour avancer, ce besoin de s'occuper des autres pour s'accomplir, se sentir utile quand on ne sait plus où aller.
Il raconte aussi la complexité de l'homme face à la mort, face à lui même- que chacun est en proie aux doutes, aux hésitations, aux abandons, que chacun a besoin de se révéler...
François Pieretti raconte très bien cette tristesse, ces regrets, sans pathos mais avec beaucoup de délicatesse et une forme de mélancolie . Une belle écriture fluide guidant le lecteur dans les méandres de l'expérience de Nathan.
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