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Personnage principal, la ville de Rome. Au printemps. Un printemps pourri pendant lequel il pleut sans discontinuer au point que le Tibre menace de déborder.
Autre personnage d'importance ; le football avec les deux équipes prestigieuses romaines ; la Lazio et la Roma dont les supporters respectifs sont les adversaires les plus acharnés des autres. Etre « Romanisti » signifie beaucoup et la Brigade Criminelle où exerce notre Mariella de Luca est très majoritairement « Romanisti ».
Tout ça pour dire que si l'intrigue et la manière dont les enquêtes sont menées sont très crédibles et agréables à suivre, le cachet romain, de la ville et de la manière d'y vivre, est un élément important de l'intérêt pris à la lecture.
Une petite fille disparue, Sara, issue du « Corviale », longue barre d'immeuble appelée par dérision « le Serpentone », à la mauvaise réputation. L'agression sur Mariella de Luca en haut de cette barre d'immeubles alors qu'elle n'avait rien d'officiel à y faire. Son insistance à s'impliquer dans l'enquête sur la disparition de Sara, au risque de piétiner le boulevard du service chargé d'enquêter. La faillibilité de Mariella. Les zones de fracture du Commissaire d'innocenzo et de sa femme, partiellement paralysée. Beaucoup d'éléments humains qui contribuent à la prise au sérieux de ce polar.
Et qui donnent envie d'aller voir les autres éléments de l'ensemble.
A noter que Gilda Piersanti, italienne, vit depuis plus de vingt ans à Paris et écrit en français.
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Une fille de vingt ans tombe sous les balles d'un tueur méticuleux, une vieille dame décède d'une crise cardiaque, et une boite de deux choux à la crème disparait. Quel est le point commun entre tous ces éléments?
Une enquête de police menée par l'inspecteur chef Mariella de Luca, qui ici, n'est pas au mieux de sa forme.
Nous avons bien à faire ici à une enquête policière, mais le lecteur connait dès le début l'identité du meurtrier, contrairement aux enquêteurs.
Nous assistons donc à l'élaboration de l'intrigue, nous voyons les policiers se fourvoyer, patauger, jusqu'à ce que les intuitions de Mariella les conduisent sur une piste... et la mettent dans de beaux draps...
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Un roman policier plat et prévisible, décevant !
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Cette fois-ci, peu de temps s'est écoulé depuis la fin de Vengeances romaines : deux mois. Mariella a définitivement rompu avec Paolo et tente de dissimuler un secret à d'Innoncenzo et Silvia. Force est de constater qu'elle est douée pour cela : elle tient ce don de sa mère.
Ce tome commence un peu comme le tome précédent : un meurtre en direct, si ce n'est qu'ici, ce n'est pas une reconstitution pour le cinéma. Nous connaissons donc très vite son mobile et le jeu du hasard : le meurtrier a raté sa cible et tué une innocente. L'auteur construit alors son intrigue sur un paradoxe : le véritable meurtre passe pou une mort naturelle, l'accident est pris pour un crime prémédité. Commence alors une enquête sur des bases faussées, qui prouvent qye quand on cherche, on trouve des mobiles variés et universels. Restent les preuves matérielles (comme dans les Expert) à condition que l'on veuille bien se donner la peine de les examiner et d'en tirer des conclusions réfléchies.
Puis, nous avons le coupable, qui tient une place prépondérante dans ce roman – trop, à mon goût, car sa personnalité me hérisse. Je ne suis pas la seule, car Mariella n'est plus la jeune fliquette inattentive de Rouge abattoir, et se rend compte que quelque chose ne va pas dans son comportement. Dommage qu'elle soit la seule, et que l'entourage de cette personne ne s'en rende pas compte, y compris les personnes dont il abuse de la faiblesse.
Nous ne sommes pas dans "la vraie vie " car le traitement final qui lui est affligé me paraîtrait peu possible, sauf à risque de gros ennuis à sa hiérarchie. Cependant, ce "traitement" est fort libérateur, que ce soit pour les enquêteurs, d'Innoncenzo en tête, ou pour la lectrice que je suis.
Gilda Piersanti retrouve dans ce roman ces thèmes de prédilection, parmi lesquels les relations mère/fille et mère/fils, égratignant au passage l'image traditionnelle de la mamma italienne. Lancinants, les souvenirs de la seconde guerre mondiale reviennent en force, hantent les vivants, tout comme ses enquêtes précédentes hantent Mariella.
Le roman, qui prend place dans le quartier populaire de la Garbatella, s'ancre également dans la réalité, comme le montre l'épilogue.
En dépit de ses inégalités, je poursuivrai la lecture de cette série.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Une étudiante est tuée devant une pâtisserie réputée du quartier populaire de la Garbatella. Rien n'explique pourquoi cette jeune femme aurait été tuée à cet endroit-là… Et pour cause, le lecteur le sait depuis le début du roman, la victime n'est pas celle qui était prévue et pourtant, il y a bien deux morts mais l'une est mieux camouflée que l'autre et n'intéresse pas les inspecteurs. Enfin, elle intrigue quand même beaucoup l'inspectrice Mariella de Luca.

Le meurtrier qui a presque commis un crime parfait se perd en tombant amoureux de la jeune étudiante qu'il a tué par hasard et du coup il finit par attirer l'attention de l'inspectrice…

Et l'explication de son crime nous fait remonter dans le passé et met Mariella de Luca en danger, sans doute parce qu'elle n'a pas tout à fait la tête à son travail pour des raisons personnelles…

C'est un polar plutôt réussi. L'affaire en elle-même est bien ficelée avec des personnages intéressants et surtout ce roman policier se passe à Rome et rien que ça c'est agréable car on voyage vraiment, la lectrice lisant les noms de lieux ou de personnes avec un accent italien (en tout cas pour moi qui ne parle pas cette langue) et c'est très dépaysant !

J'ai découvert ce roman audio par hasard car ma copine Mrs B me l'avait prêté sans que je sache de quoi ça parlait. Je ne savais donc pas que c'était le sixième volet des « Saisons meurtrières » de Gilda Piersanti. Je me suis bien doutée cependant que les personnages étaient sans doute récurrents et je pense que je relirai des titres de cette auteur avec plaisir.
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Apparemment, au vu des quelques critiques que je viens de voir sur Babelio, je suis bien seule à ne pas avoir aimé ce livre. Enfin, pas aimé, n'exagérons rien. Je l'ai lu très facilement et sans difficulté ni réel ennui.
Mais disons que c'est le type de livre dont il ne me restera très vite plus rien. Je n'ai pas trouvé les personnages convaincants du tout. Ni le jeune meurtrier, qui fait tout pour se faire repérer et qui n'a selon moi aucune épaisseur psychologique, ni l'inspecteur De Luca qui se fait avoir comme une bleue (et en ce qui concerne les soubresauts de sa vie personnelle, ils sont simplement suggérés, sans jamais être développés, si bien qu'on pourrait fort bien s'en passer, cela n'apportant strictement rien au récit), ni la mère de la victime, d'une inconsistance totale. Quant au «portrait saisissant de la société italienne d'aujourd'hui» qui nous est promis en quatrième de couverture, je le cherche toujours ! Bref, pour moi, c'est un texte sans aucune profondeur.
Seule consolation : il était très court !

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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[Livre audio lu par Hélène Lausseur]

La voix douce d'Hélène Lausseur apaise la violence du récit et par là-même le met en valeur. Les dialogues sont fluides sans qu'elle force artificiellement sa voix. L'intrigue sort de l'ordinaire. Gilda Piersanti ne cherche pas à épater le lecteur. L'action est soutenue sans être chargée. Gabriele est intriguant. On se trouve dans le même état d'esprit que Mariella face à lui. On se demande où il veut en venir. Il évolue imperceptiblement au fil de l'histoire avant de se dévoiler tout à fait. Un polar nourri de finesse et de pâtisseries à la crème à savourer tranquillement
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Dans un quartier de Rome, le jeune Gabriele a dans la ligne de mire de son fusil, Lucetta sortant de la pâtisserie une boite de choux à la crème. Cette femme âgée l'a prise sous son aile depuis qu'il est enfant. Il tire et range calmement son matériel. Quelques instants plus tard, Lucetta ouvre la porte de son appartement dans lequel Gabriele est encore présent. Un fantôme ? Non. Elle est bien là, en chair et en os. Enragé, Gabriele la transporte dans sa chambre et l'étouffe avec un oreiller. Après avoir avalé les deux choux à la crème de la vieille, il redescend tranquillement dans l'appartement où il vit avec sa mère. Il apprend par le journal télévisé du soir que son tir a fait mouche en tuant Monica Pecorelli, une étudiante de la même fac que lui. L'inspecteur Mariella de Luca et sa coéquipière Silvia di Santo, vont prendre en charge cette enquête qui va devenir pour la belle Mariella, préoccupée par une grossesse inopinée, une véritable obsession.
Gilda Piersanti nous emmène en balade dans les quartiers de Rome, alternant les descriptions d'une enquête qui s'enlise et une visite des pâtisseries romaines et de leurs spécialités. Ces passages sucrés apportent au roman une douceur italienne, digne de la dolce vita. L'auteur prend plaisir à distiller avec discrétion au fil des pages, les différentes erreurs commises par l'assassin, et parvient à donner au lecteur l'impression d'être un enquêteur professionnel capable de résoudre l'affaire. En refermant Roma Enigma, une musique s'impose à nos oreilles, un air que chantait Nino Ferrer. "On dirait le Sud." Sauf que le temps ne dure pas longtemps. le roman est court mais va à l'essentiel. L'allonger n'aurait fait qu'enlever de ce qui fait son charme. Tutti va bene.
Lien : http://www.k-libre.fr/klibre..
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Pas vraiment accroché avec les personnages, pas fulgurant mais on doit pas se traîner pour le lire mais pas se presser non plus
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6ème enquête de l'inspectrice Mariella de Luca, au coeur du quartier romain de la Garbatella.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/03/11/note-de-lecture-roma-enigma-un-printemps-meurtrier-gilda-piersanti/
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